Est-il important de célébrer la journée mondiale de la langue maternelle ?

Compagne: Enseignement langue martenelle/UNESCO

Ce jeudi 21 Février, le monde célèbre la journée mondiale de langue maternelle telle proclamée en 1999 par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO),

Après investigation et sondage, on a constaté que la grande partie de la jeunesse est caractérisée par l’acculturation. Beaucoup de jeunes n’usent pas ou ne connaissent pas carrément leurs langues maternelles. Des langues traduites suivies dans des séries télévisées, de musique ‘’Streets’’ peut-être à la hauteur de ce défi.

Mais cela ne veut pas autant dire que les parents ou les adultes sont écartés ou qu’ils n’ont pas aussi une part de responsabilité ou du moins là-dedans, puisque normalement ce sont eux qui devraient inciter la jeunesse à sa promotion, tout en l’apprenant petit à petit pour qu’il ne finisse par perdre la culture ou l’ignorée, et voir comme si celle des autres est extrêmement importante que la sienne.     

« Le multilinguisme est une force et une chance pour l’humanité. Il incarne notre diversité culturelle, encourage le brassage des points de vue, le renouvellement des idées, l’élargissement de nos imaginaires », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, IRINA BOKOVA, dans le message qu’elle a adressé à cet occasion. Mais ce propos n’est pas synonyme à croire toujours qu’ailleurs est excellent que chez soi.

En marge de la vingtième occasion de langue maternelle, avons aussi réalisé une discussion d’arguments, recueillie auprès  de certains habitants de la ville de Goma, pour afin trouver un ouf de soulagement si pas un remède de faire sortir la jeunesse de cet engouffrement,  obscurité obscur qui est celui de ne pas être fier de sa  langue maternelle.

SERGENS GLOIRE BASHONGA, un jeune activiste, réalisateur de film et Enfant Congolais du Futur, pense selon lui, que tout est biais dès le départ ; Il s’explique ici « On a grandit avec la mentalité de croire toujours que tout ce qu’on nous reproche et nous apprend à l’école c’est ça le vrai. Quand les professeurs, instituteurs et enseignants interdisent aux élèves de ne pas parler les langues comme ‘’SWAHILI, NANDE, HAVU, SHI’’ ou autre langue maternelle à l’enceinte de l’institution scolaire. C’est ce qui handicape même la valorisation de nos langues maternelles. Pour trouver solution, il faut d’avance que la base prenne conscience de la promotion de ces langues maternelles » ; JEANNINE, une mère de famille, habitant Goma, curieuse de nous partager ce qu’elle a vu dans un téléphone de son fils, « Il y a pas une semaine que mon fils m’a fait montrer un extrait vidéo du film fiction de JESUS-CHRIST traduit en ‘’SHI’’ tiré sur whatsapp, ma langue maternelle. Cela m’a donné l’impression de croire que si l’on traduisait souvent les séries télévisées célèbres en  nos langues locales, la jeunesse peut encore être repêchée et connaitre la langue maternelle ».                                                                    PAR LEBON KASAMIRA