Le ministre provincial de l’Intérieur et Presse lance un appel aux médias du Nord-Kivu à accompagner les forces armées de la RDC qui travaillent de leurs mieux pour la sécurité de la province. Au cours d’un entretien qu’il a accordé aux patrons des médias de Goma ce jeudi 1er octobre à l’UNPC, Jean-Bosco SEBISHIMBO a voulu en appeler à la responsabilité de la presse dans le traitement de l’information. « Je voulais profiter de cette occasion pour échanger avec tous les responsables des medias pour les encourager sur le travail qu’ils rendent à la population congolaise du Nord-Kivu et ensuite partager avec tous ces responsables les constats que nous avons par rapport à la manière dont les informations sont ramassées et la manière dont elles sont distillées pour que, considérant notre Nord-Kivu comme une zone d’opération, parce que, vous savez, ça fait presque une trentaine d’année que le Nord-Kivu est en train de vivre une insécurité récurrente et la manière dont nos forces de sécurité se comportent sur terrain »
Jean-Bosco SEBISHIMBO a attiré l’attention des médias congolais sur le travail effectué sur le terrain par les éléments des FARDC. Selon lui, les médias doivent s’approcher et s’approprier leurs actions en les encourageant à travers leurs reportages et leurs articles pour les sacrifices que ces derniers accomplissent « jour et nuit » sur le terrain pour rétablir la sécurité. « Nous aurions souhaité que ce mêmes médias puissent accompagner ces efforts, des éléments FARDC pour que ces forces puissent obtenir du succès et en finir avec la question de l’insécurité qui retarde le développement de cette province. »
En ministre provincial de la presse, Jean-Bosco SEBISHIMBOS en a aussi appelé au professionnalisme des médias. « Comme vous le savez, il y a des acteurs de tout genre, ce n’est pas tout le monde qui sait communiquer, comme vous, vous êtes professionnel, il y a des fois où des informations qui passent risquent de démoraliser même nos troupes qui sont dans les fins fonds en train de se battre pour rétablir la sécurité. Et donc, nous avons voulu échanger avec les medias pour qu’effectivement, à chaque fois qu’il y a des messages des informations comme ça, on puisse filtrer et trouver un élément qui convient et pas un élément qui risque de détruire mais plutôt des informations qui construisent. »
Patrick BASSHAM