« Méli-Mélo », c’est l’intitulé du spéctacle d’humour produit par le Groupe d’Actions Assemblées pour la Résilience Juvénile(GAARJ) ce dimanche 29 novembre 2020 dans la grande salle de la faculté des Sciences Appliquées de l’ULPGL/Goma.
Animée par l’artiste humouriste Esther Queen, cette activité s’inscrit dans le cadre du quatrième rendez-vous du programme SIKILIZA qui, d’après les organisateurs, « est un programme à travers lequel les jeunes s’expriment et parlent des problèmes de notre société mais aussi de tout ce qui marchent (les points positifs) au sein de celle-ci. »
Mélangeant musique, danse, théâtre et humour, la scène d’Esther Queen était entrécoupée plusieurs fois par des rires et applaudissements du public, venu nombreux à cette activité malgré l’atmosphère morose observée sur la ville de Goma ce dimanche. Un motif de réjouissance pour l’équipe organisatrice qui estime que le message a été bien capté.
« Comme vous l’avez constaté, l’atmosphère ne nous a pas été propice.Il a plu aujourd’hui et les gens n’étaient pas nombreux comme on les attendait mais nous estimons quand-même que ceux qui se sont présentés ont bien saisi notre message. Et nous n’allons pas nous arrêter par là. Nous comptons en faire large diffusion sur les réseaux sociaux pour permettre à ceux qui n’étaient pas là de revivre l’ambiance de ce spectacle et surtout de bien capter le message qu’il apporte » a souligné Jessé BUSOMOKE, coordonateur de GAARJ.
« Ce que je dis toujours après mon spectacle d’humour c’est qu’il est vrai qu’on a rigolé, on a aimé, on a parlé du ridicule mais je vais voir le changement. Que les gens saisissent ce que j’ai condamné dans ma pièce et qu’il y ait un changement en commençant par mes fans[que je préfère d’ailleurs appeler ma famille!] » a indiqué pour sa part l’artiste Esther Queen, (Mugoli de son vrai nom).
En marge de son 10ème anniversaire d’existence, le Groupe d’Actions Assemblées pour la Résilience Juvénile (GAARJ) prévoit d’autres activités similaires au mois de decembre, a rassuré son coordonateur.
La tracasserie militaire FARDC caractérisée par la perception d’argent et vivres continue à s’observer ces jours dans la chefferie de Bashu/territoire de Béni, a fait savoir à Kivu Nyota ce jeudi 25 novembre 2020, Moïse Kiputulu nouveau président de la société civile locale.
Celui-ci fait cet alerte après l’entretien qu’il a eu avec le commandant du secteur opérationnel Sokola1/Grand Nord dont la promesse « de mettre ses troupes en ordre dans le 72 heures », serait déjà expirée.
Disons que la chefferie de Bashu est contrôlée par deux régiments notamment le 3310ème basé à Butembo et le 2102 basé dans le Graben de Isale Bulambo.
D’après Moïse KIPUTULU, certains éléments FARDC incontrôlés continuent avec les tracasseries sur plusieurs axes routiers de la chefferie de Bashu en percevant 500 fc à chaque moto et véhicule pour obtenir libre passage pendant les heures vespérales. les conducteurs de véhicules transportant les bois des chauffages, sables , mosellans et autres vivres, poursuit-il dans son témoignage, payent obligatoirement 1500 Fc pour libre passage vers le centre d’évacuation.
Cette perception illégale est régulière malgré les dénonciations remontées auprès des autorités locales et militaires , confirme Moïse Kiputulu.
« À Kitakati juste à côté de la position FARDC du 3310, les usagers sont obligés de payer 500 fc à partir de 16 heures et 1500 fc pour les gros véhicules vespérales sur le tronçon Kitakandi-Vuhovi-Kavasewa et Kitakandi-Butungera. ces éléments FARDC disent obéir aux ordres de leur hierarchie militaire FARDC pour avoir de l’argent communément appelé « Rapport ou Mbongo ya café », rencherit le président de la société civile de Bashu.
« Face à cette situation la société civile en chefferie de Bashu recommande à la justice militaire d’ouvrir les enquêtes pour arrêté les auteurs et les complices qui ternissent l’image des FARDC, et à renforcer la sensibilisation de leurs troupes sur le respect des droits humains afin maintenir la confiance de la population » conclut-il.
La mort par auto-pendaison de la jeune étudiante Ariane Mudosa défraie la chronique depuis ce mercredi 25 novembre 2020. Qu’est-ce qui en serait à la base ? Etait-ce une déception amoureuse ? Traversait-elle une période confuse et désorientée ? Ce drame demeure jusque-là un mystère aux yeux de sa famille et de tous ceux qui l’ont connue. Entre spéculations, rumeurs, jérémiades et peines, voici quelques éléments importants sur les moments ayant précédé ce drame.
La jeune Ariane, 24 ans, étudiante finaliste à l’Université de Goma qui allait défendre son mémoire en décembre prochain, s’est bel et bien suicidée, a confirmé le premier subtitut du Procureur de la République, le Magistrat Claver, à Kivu Nyota. Pourtant ce mercredi 25 novembre 2020, tout commence normalement pour elle, comme les autres jours et personne ne peut même se douter qu’elle ait un projet suicidaire, nous raconte un proche de sa famille. « Elle s’est bien réveillée, elle a fait la vaisselle, comme d’habitude, elle a préparé à manger pour papa, lorsqu’il a sonné dix heures, elle nous a appelées pour nous avertir que commençait la série El Diablo. On a suivi ensemble la série, vers onze heures, elle nous a fait savoir qu’allait commencer une série dont elle était fane. On la lui a laissée, comme moi je cuisinais. Après elle est montée en haut (ndlr la lucarne où elle a commis son forfait) on a pensé qu’elle allait se laver. On ne s’est même pas imaginé qu’elle serait capable d’agir ainsi puisqu’on était très bien et elle n’a rien laissé d’écrit pour nous éclairer sur les raisons de son forfait. On a tout fouillé rien du tout. Vers 13h, le temps que je m’apprêtais aussi à me doucher, y a ma sœur qui cherchait ses 1000 fc perdus depuis avant-hier. Et c’est lorsqu’elle fouillait à l’étage qu’elle a fixé les yeux en haut et trouvé le corps pendu. Elle est vite descendue en criant ‘’Ariane ! Ariane !’’ On a d’abord pensé que c’était un incendie mais on a trouvé que bien sûr elle venait de se pendre »
Les attitudes d’Ariane ont paru normales ce mercredi, confie un autre témoin à Kivu Nyota. Cependant on raconte que depuis neuf heures, elle faisait des tours en haut, comme si elle préméditait déjà son acte mais le camouflait un peu. La lucarne où les faits se sont produits, est un endroit encore non aménagé par la famille, situé au dernier niveau de la maison. La charpente peut se voir avec une petite échelle, un sommier et un poste-radio. Selon le témoin, c’est sur ce poste-radio qu’elle s’est levée, enroulant le foulard qu’elle portait sur la charpente et s’ôter la vie.
Des raisons de tout bord sauf une peine de cœur
Depuis les faits, les réseaux sociaux n’ont pas manqué un seul instant à attribuer les causes des faits à une relation amoureuse qui aurait mal tourné. Selon les proches qui ont d’ailleurs consulté son téléphone, Ariane n’avait pas de soucis de couple, ni des peines de cœur. D’ailleurs, selon Patrice, son petit ami qui, effondré, s’est confié à KN, celui même auquel les réseaux sociaux ont cruellement reproché cet incident selon qu’il aurait donné la dot à quelqu’un d’autre, tout allait bien entre eux : le samedi ils ont participé à la défense d’une amie, le dimanche ils ont été à la quatrième messe à Carmel, le mardi soir ils se sont appelés pendant deux heures et le mercredi ils se sont écrits jusque dix heures.
Ceux qui connaissaient Ariane Mudosa, témoignent d’elle une fille vertueuse, intrépide, dévote, peu bavarde. Sa vie était normale mais les derniers instants étaient caractérisés par des stress, tantôt causés par la soutenance qu’elle attendait en décembre prochain après la mort de son encadreur, et d’autres au sein de sa famille où elle vivait avec sa marâtre, son père et ses frères et sœurs. Selon certaines sources concordantes auxquelles la défunte se serait confiée quelques jours avant sa mort, Ariane serait en froid avec certains membres de sa famille qui ne lui auraient jamais inspiré confiance de se sentir vraiment chez elle. Sa famille voudrait qu’elle épouse son ex, ayant beaucoup de moyen au détriment de son petit ami actuel. Ariane ne l’aimait pas parce qu’elle affirmait que son cœur n’appartenait qu’à son petit ami (Patrice ndlr). Les plus grands stress d’Ariane auraient commencé après le mariage de sa sœur en début novembre de cette année. C’est depuis ce temps qu’on aurait commencé à lui soumettre à certaines pressions de vie qui lui causaient souvent beaucoup de peine, qu’elle disait même souvent en plaisantant qu’elle pourrait un jour se suicider.
Quoi qu’il en fût, elle sera la seule à savoir les raisons l’ayant poussée à commettre son acte. Que les cieux l’accueillent
Déjà en quatrième année des humanités à l’Institut NDAHURA DE Goma, Me Jolie FEZA BINTI MUTIA, teint brun à la voix quasi-roque, se sentait révoltée de la non-participation des jeunes filles aux réunions communautaires auxquelles elle prenait part presque seule.
C’est dans le territoire de Walikale, que sa passion pour la défense des droits de la femme et de la fille commence, depuis qu’elle est très jeune avant de regagner la ville de Goma après qu’elle a fini son cursus primaire et son cycle d’orientation.
Dans le secteur de WANYANGA, sa terre natale, des jeunes filles qui participent à des réunions communautaires ne sont pas nombreuses;
La jeune Feza est donc presque seule à donner son point de vue parmi une multitude de jeunes hommes qui parlent du développement de Walikale, entité enclavé jusqu’à ce jour du reste de la Province du Nord-Kivu à deux cent quarante kilomètres (240km) de la ville de Goma, capitale touristique de la République Démocratique du Congo.
A l’école secondaire, elle prend le risque de solliciter auprès de son père à la fois sa rétribution scolaire et un surplus pour les autres enfants, essentiellement filles et orphelines en difficulté d’assurer leur scolarité.
Diplômée de droit Privé et Judicaire à Goma, elle prête tout de suite serment comme Défenseure Judiciaire au Barreau du Nord-Kivu.
Pendant son cursus universitaire, elle réunit à Goma les jeunes ressortissants de sa terre natale et fonde l’Union des Jeunes de Walikale (UJEWA). Mais là encore, les filles ne sont pas assez nombreuses.
Mais elle canalise surtout tout ce qu’il a : sa passion et son talent pour créer l’Association de Femmes Filles de Walikale (AFEFWA asbl) en juin 2016 pour la lancer officiellement le 8 mars 2017, association qui a pour vocation de travailler à l’autonomisation de la femme.
Certes, la révision de certains articles du code de la famille et autres loi en RDC en 2018 à la veille des élections du 23 décembre a apporté un plus dans le combat pour l’égalité de chance entre homme et femmes, mais l’association chère à cette femme de faire travaille encore pour rendre ces reformes pratiques sur le terrain.
Le 25 juin 2018, elle est nommée ministre de la Justice, Droits humains et Réinsertion Communautaire au Gouvernement provincial du Nord-Kivu où elle va travailler pour le désengorgement des maisons carcérales de Goma (MUNZEZNZE), Rutshuru(NYONGERA), Butembo(KAKWANGURA), Beni(KANGBAYI), à Masisi et Walikale. Au total, 500 détenus parmi lesquels 244 femmes vont être relaxés puisque leur charges sont bénins.
Entre 2017 et 2020, elle forme autour de 300 femmes et filles sur les techniques de fabrication de bava chlore un produit de nettoyage dans les menages.
Son association UFEFIWA octroie depuis, des micro-crédits rotatifs entre les membres, ce qui leur permet d’exercer de petits commerces et ainsi combler le vide que laisse la crise économique au pays sur, non pas le panier, mais le sachet de la ménagère
Déjà en quatrième année des humanités à l’Institut NDAHURA DE Goma, Me Jolie FEZA BINTI MUTIA, teint brun à la voix quasi-roque, se sentait révoltée de la non-participation des jeunes filles aux réunions communautaires auxquelles elle prenait part presque seule.
C’est dans le territoire de Walikale, que sa passion pour la défense des droits de la femme et de la fille commence, depuis qu’elle est très jeune avant de regagner la ville de Goma après qu’elle a fini son cursus primaire et son cycle d’orientation.
Dans le secteur de WANYANGA, sa terre natale, des jeunes filles qui participent à des réunions communautaires ne sont pas nombreuses;
La jeune Feza est donc presque seule à donner son point de vue parmi une multitude de jeunes hommes qui parlent du développement de Walikale, entité enclavé jusqu’à ce jour du reste de la Province du Nord-Kivu à deux cent quarante kilomètres (240km) de la ville de Goma, capitale touristique de la République Démocratique du Congo.
A l’école secondaire, elle prend le risque de solliciter auprès de son père à la fois sa rétribution scolaire et un surplus pour les autres enfants, essentiellement filles et orphelines en difficulté d’assurer leur scolarité.
Diplômée de droit Privé et Judicaire à Goma, elle prête tout de suite serment comme Défenseure Judiciaire au Barreau du Nord-Kivu.
Pendant son cursus universitaire, elle réunit à Goma les jeunes ressortissants de sa terre natale et fonde l’Union des Jeunes de Walikale (UJEWA). Mais là encore, les filles ne sont pas assez nombreuses.
Mais elle canalise surtout tout ce qu’il a : sa passion et son talent pour créer l’Association de Femmes Filles de Walikale (AFEFWA asbl) en juin 2016 pour la lancer officiellement le 8 mars 2017, association qui a pour vocation de travailler à l’autonomisation de la femme.
Certes, la révision de certains articles du code de la famille et autres loi en RDC en 2018 à la veille des élections du 23 décembre a apporté un plus dans le combat pour l’égalité de chance entre homme et femmes, mais l’association chère à cette femme de faire travaille encore pour rendre ces reformes pratiques sur le terrain.
Le 25 juin 2018, elle est nommée ministre de la Justice, Droits humains et Réinsertion Communautaire au Gouvernement provincial du Nord-Kivu où elle va travailler pour le désengorgement des maisons carcérales de Goma (MUNZEZNZE), Rutshuru(NYONGERA), Butembo(KAKWANGURA), Beni(KANGBAYI), à Masisi et Walikale. Au total, 500 détenus parmi lesquels 244 femmes vont être relaxés puisque leur charges sont bénins.
Entre 2017 et 2020, elle forme autour de 300 femmes et filles sur les techniques de fabrication de bava chlore un produit de nettoyage dans les menages.
Son association UFEFIWA octroie depuis, des micro-crédits rotatifs entre les membres, ce qui leur permet d’exercer de petits commerces et ainsi combler le vide que laisse la crise économique au pays sur, non pas le panier, mais le sachet de la ménagère
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la résolution 1325 des Nations unies qui encourage la participation égale des femmes dans les actions de paix et de sécurité dans la province du Nord-Kivu, le gouvernement provincial du Nord- Kivu a certifié que « AMEAD » a contribué à cette résolution et vient de lui octroyer un brevet d’excellence ce mardi 24 novembre 2020.
Notons que , ces brevets sont remis chaque année aux championnes dans la mise en oeuvre de la dite résolution (1325). Pour l’année 2020 , exception se joue au vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu madame Marie LUMOO KAHOMBO et Marie-Thérèse Sebagezi , cheffe de division provinciale du genre .