Simultanément avec le MAKUTANO de Kinshasa, capitale de la RDC ce jeudi 10 décembre 2020, cette rencontre de businessmen de la région de Goma a eu lieu ce jeudi 10 décembre 2020 sous le label de l’organisation Kivu entrepreneurs et ses partenaires.
Sous le thème : « investir dans l’entrepreneuriat innovant pour former les champions de demain », une centaine d’entrepreneurs ont pris part à la séance d’échange en conférence-débat guidé par quatre panélistes parmi lesquels, Joël TEMBO et le Professeur Docteur Dady SALEH IDI Emmanuel pour ne citer que ceux-là.
Cette édition a mis un accent particulier sur les avancées et les défis à relever dans le domaine du business doing.
Au cours de ces échanges, Joël TEMBO a, à l’égard d’une cinquantaine d’entrepreneurs de la région soutenu que le secteur connait de nos jours des avancées significatives. Ses propos dans ses propos, il a salué les efforts dans l’allégement qui prend corps à l’égard des entrepreneurs en ce qui concerne la création du Guichet Unique de la Création d’Entreprises (GUCE) qui a déjà son antenne à Goma.
« De nos jours, il est maintenant facile pour les entrepreneurs de se procurer des documents nécessaires pour la création de leurs entreprises à l’instar du Registre de Commerce et Crédit mobilier (RCCM) et autres, sans faire de vol pour Kinshasa, de l’autre côté, la permanence de l’électricité avec les nouvelles sociétés qui en fournissent est un autre facteur important dans le développement industriel vers lequel nous allons… » a expliqué Joël TEMBO aux businessmen.
Plusieurs, préoccupations des participant ont concerné le climat des affaires dans le contexte de la région qui ne favorise pas le développement des entreprises, le manque de règlementation de certains secteurs, pourtant importants et la crise sécuritaire et socio-sanitaire qui sont un poids dans le secteur.
Quant à la question de la responsabilité que joue l’autorité de l’état dans l’amélioration du climat des affaires, le Docteur Dady SALEH a appelé les entrepreneurs de Goma à plus de vigilance et de proactivité. En lieu et place de se plaindre, ils devraient plutôt créé de l’écosystème pessaire pour gagner.
« La mauvaise gouvernance et le manque de statistiques susceptible de guider les entrepreneurs dans leur business devraient cette fois les inspirer dans la déterminations de leurs dirigeants politiques. » a-t-il soulevé cet enseignant qui se dit heureux que l’entrepreneuriat quitte désormais le secteur de la théorie pour devenir une notion relevant de la pratique à laquelle au moins 45 à 60 heures sont consacrée à l’Université.
A la question du climat des affaire qui du reste asphyxie jusqu’à nos jours les entrepreneurs, les réponses du Commissaire en chargé de l’Entrepreneuriat au sein du Gouvernement Provincial du Nord-Kivu a donné des réponses rassurante des prévisions de réformes législatives. il a tout de même a encouragé les entrepreneurs à embrasser de plus en plus la culture de formalisation de leurs business par des documents légaux pour permettre le pays de s’améliorer à travers les taxes et redevances qu’ils payent.
Patient BEMBELEZA KIZA a reconnu dans ses réponses globales aux questions des entrepreneurs que jusque-là le secteur a une série de réformes qu’il doit mettre en œuvre
« Bien que ces réformes sont de plus urgentes, il importe que les entrepreneurs ou investisseurs s’informent dans leurs business, au-delà des exigences du Guichet Unique de création de l’Entreprise GUCE, il existe d’autres exigences de taxe des entités territoriales décentralisées et/ou déconcentrées. Parlant des réformes législatives, la taxe annuelle de la commune par exemple, a fait couler beaucoup d’encre et de salive au sujet de sa perception sur le terrain au point que l’Assemblée Provinciale a envoyé son 1er Vice-Président
Nous avons tous décrié le climat des affaires au pays qui est encore asphyxiant, c’est pour cette raison que la philosophie de l’autorité étatique est stricte à l’égard de la tracasserie, le détournement et la corruption qui caractérisent les agents de l’Etat. C’est par exemple aux frontières où la multiplicité des taxes, des services et tracasseries dans les carrés douaniers.
Nous sommes d’ailleurs en passe de réviser notre fiscalité qui est top asphyxiante puisque trop d’impôts tue l’impôt.» a expliqué le Commissaire Général Patient BEMBELEZA KIZA qui a reconnu que certains secteurs, à l’instar de celui du miel méritent encore une organisation.
Des recommandations telles que la création d’une antenne provinciale de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements ANAPI qui pourrait offrir aux entrepreneurs locaux de bénéficier des avantages offert dans le sillage ont été soulevées.
Cette journée de MAKUTRANO 6 a offert aux entrepreneurs un après-midi d’exposition de leurs produits et services dans un networking ouvert au grand public.
Flavien MUHIMA