Les jeunes leaders des organisations des jeunes du Nord-Kivu étaient en atelier d’échange autour de « l’appropriation du cadre juridique et le quota des jeunes dans la loi électorale » ce mardi 14 décembre 2021 à Goma.
Organisé par la maison des jeunes/Goma dans le cadre du projet « Tufaulu pamoja »(Réussir ensemble), cet atelier avait pour objectif, d’après les organisateurs, d’outiller les jeunes sur les instruments juridiques en matière de loi électorale pour les équiper dans le cadre de la vision du projet axée sur la représentation des jeunes dans les sphères de prise de décision.
« Nous avons estimé que, dans le cadre du projet Tufaulu Pamoja qui vise beaucoup plus l’amplification et la représentation de la voix des femmes et des jeunes au niveau de la sphère de prise de décision, il était vraiment capitale qu’on équipe ces jeunes sur les instruments juridiques qui les régissent et leur donner quelques informations sur ce qui est du quota des jeunes avec la loi électorale…L’autre objectif c’est de leur montrer les défis liés aux lois actuelles que la constitution leur réserve… » a déclaré Nelson Mantama, coordonnateur provincial de ce projet.
Et d’ajouter :« Notre satisfaction est que le facilitateur d’aujourd’hui a exploité beaucoup de documents, notamment la politique nationale de la jeunesse, la charte africaine de la jeunesse, la constitution, et beaucoup des documents qui parlent des questions juridiques. Avec ça, nous estimons que si continuons dans cette lancée, ces jeunes seront équipés pour affronter les prochaines élections et faire en sorte que le projet atteigne ses objectifs »
Pour sa part Maître Hubert Heradi Salumu, facilitateur du jour, dit avoir constaté l’ignorance des lois sur la jeunesse par un bon nombre des participants, encourageant la tenue réguliere des telles assises pour les outiller davantage en cette matière.
« l’apprehension principale est que la majorités des jeunes n’était pas d’abord au courant des contenus des lois qui les concernent…Et nous avons constaté avec les participants qu’il existe des closes ou des dispositions qui éxcluent les jeunes dans la participation, dans les élections et consort… » a-t-il indiqué exhortant les participants à relayer le message de cet atelier dans leurs associations et à comprendre que le changement ne proviendra pas ailleurs que chez eux.
Satisfaits des enseignements,les participants ont pour la plupart exhorté les organisateurs à multiplier ces genres d’ateliers afin de fournir plus d’informations à plus des jeunes au regard de leur pertinence.
Notons que vu la largeur de la matière à traiter autour de cette thématique, une séance similaire est prévue au mois de janvier prochain, ont annoncé les organisateurs.
Emmanuel Barhebwa