Goma: Des bandits armés ravissent près de 20000$ d’une AVEC vers Himbi

D’après nos confrères de lesvolcansnews.net qui rapportent la nouvelle, ces hommes armés ont disparu dans la nature, ce samedi 6 août, après avoir ravi une somme importante d’argent appartenant à une association Villageoise d’Épargne de crédit (AVEC) entre l’avenue du 30juin et de la mission à Himbi. Ils ont emporté 20 milles dollars américains.

« Une dizaine de membres de l’AVEC était en plein comptage d’argent et du coup des hommes armés ont surgi et ont pris l’argent après avoir torturé tous les membres en majorité des femmes », a indiqué un témoin joint par nos confrères de lesvolcansnews.net

Les bandits ont pris les larges avec leur jeep sans immatriculation.

Selon toujours la même Source, l’un des bandits qui a raté de joindre le véhicule et qui a voulu se sauver en empruntant une moto, a été maîtrisé par les habitants de la place et a été battu à mort.

Le quartier Himbi devient de plus en plus insécure car cette nuit du vendredi à ce samedi, des bandits ont emporté plusieurs téléphones, argents et pièces d’identité.

Lesvolcannews.net via KivuNyota 

RDC: La FECOFA désigne le français Sébastien Desabre, nouvel entraineur des Léopards A’

C’est Officiel, le français Sébastien Desabre  conduira désormais les Léopards A’ de la RDC après le départ début juillet du téchnicien Argentin Hector Raoul Cuper.
L’annonce a été faite ce samedi 06 août par la FECOFA, après une réunion d’évaluation des candidatures reçues pour ce poste. Le technicien français, agé de 46 ans, dirigera la sélection nationale aux prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2023, auxquelles participe le pays.
Notons que   Sébastien Desabre a entraîné plusieurs clubs africains en interclubs entre autres Pyramids et Wydad Athletic club de  Casablanca, ainsi que l’équipe nationale d’Ouganda. Depuis le 16 juin 2020, il est entraîneur du club des Chamois Niortais, en Ligue 2 en France.
la rédaction

Inhumation des manifestants anti-Monusco tués à Goma: « on peut tuer un révolutionnaire mais pas la Révolution »(militant de la LUCHA)

Les corps de 10 des 13 civils congolais tués pendant les manifestations anti-Monusco dernièrement organisées à Goma ont été inhumés ce vendredi 05 août 2022, après avoir reçu les derniers hommages de leurs membres de famille, des autorités locales ainsi que toute la population de la ville de Goma.
Sous une vive émotion marquée par des larmes, et des cris de détresse aussi bien des familles des victimes que du public venu en masse assister à cette cérémonie, toute la ville s’est mobilisée pour honorer la mémoire de ces jeunes  congolais morts entrain de réclamer le départ de la Mission onusienne jugée d’inefficace, plus de vingt ans après son déploiement en RDC, dans le maintien de la Paix et la sécurité au pays.
Pour Monsieur Joe WALLAY, militant de la LUCHA, les auteurs de ces tueries devront comprendre qu’on peut tuer un révolutionnaire mais pas la Révolution. Il indique que la lutte va continuer.

« la lutte continue. C’est une lutte qui est vraiment grande et nobles. On ne peut pas tuer nos frères et nos amis et nous, on les enterre et rester bras croisés. C’est une motivation qu’on vient de nous donner. Après enterrement ce sera encore une grande lutte. Nous tous nous allons nous mobiliser…On n’a pas besoin des observateurs de la mort et des massacres chez nous. On n’a pas besoin de ces personnes qui prétendent venir nous sécuriser  pourtant ils sont là pour nous tuer, pourtant ils sont là pour armer ceux-là qui nous tracassent. On n’a pas besoin des observateurs aux cotés de nos FARDC… » a-t-il tonné.

Le Député national Jean-Baptiste MUHINDO KASEKWA, présent à cette cérémonie, propose pour sa part « que les familles des victimes soient dédommagées comme on l’a toujours fait pour les casques bleus »
Des célèbres chants de la Révolution Africaine comme « Freedom is Coming tomorrow »,  « Siyelele mama » et autres, ont été entonnés lors de l’accompagnement de ces congolais au cimetière de Makao où ils reposent désormais pour l’éternité. Un geste interprété par plus d’un observateur,  comme un début de la révolte des Africains face au Néocolonialisme.
Emmanuel BARHEBWA