Insolite à Rutshuru: un médecin poignarde son collègue anesthésiste par sa bistouri en pleine salle d’opération

Incroyable mais vrai, un médecin vient de poignarder son collègue Technicien anethesiste-reanimateur pendant une opération chirurgicale dans un hôpital à Rutshuru ce mardi 23 août 2022.

D’après Monsieur Poteau Kambale, président provinciale du conseil national des techniciens anesthéstes-reanimateurs  Congo (CNTARC, section Nord-Kivu); qui nous livre la nouvelle, avec image à l’appui, le drame s’est produit après une mésentente entre les deux prestataires de santé en pleine opération de césarienne. Le médecin, n’ayant pas supporter son collègue, a procédé au poignardement au niveau des doigts.

 » Nous venons d’être saisi par une information désagréable. Un médecin infirmier et un technicien anesthésiste-réanimateur qui étaient entrain d’opérer, de faire une césarienne ; et pendant qu’ils étaient en pleine opération, on ne sait pas ce qui s’est passé, probablement une petite mésentente entre les deux; le chirurgien qui faisait l’opération a commencé à poignarder le technicien anesthésiste-reanimateur avec la bistouri qu’il utilisait entrain d’opérer le malade. » temoigne-t-il.

Condamnant avec dernière énergie cet acte, Poteau Kambale indique que les investigations sont en cours pour savoir le mobile d’un tel agissement de la part de ce médecin.

« Maintenant la victime du nom de Habimana Tabaro Justin, qui est membre de notre corporation (le CNTAR,ndlr) est internée à l’hôpital de Rutshuru. Nous poursuivons des investigations pour savoir ce qui s’est réellement passé parce que pareil cas ne s’est jamais produit depuis que le couple anesthesiste-medecin travaille… Toutefois nous condamnons cet acte et demandons qu’après les enquêtes que justice soit faite. »

Notre source profite également pour faire un plaidoyer auprès des autorités en faveur des ses collègues techniciens anesthéstes-reanimateurs, victimes encore à ces jours de mépris de certains médecins qui ne n’acceptent pas encore leur profession, pourtant reconnue par l’OMS et plusieurs autres instances qui régissent la santé.

Emmanuel Barhebwa