Goma : Des Organisations De La Societé Civile Et Mouvements S’engagent À Manifester Sans Violence Au Cours D’un Atelier Facilité Par L’ong La Benevolencija

Les Organisations de la société civiles, les mouvements citoyens et d’autres structures s’engagent à ‘’ne pas tomber dans les pièges de la violence pendant les manifestations’’

C’était au cours d’un échange de travail sur le thème ‘’comment manifester sans faire la violence’’ organisée ce mercredi 31  aout 2022 par l’ong la benevolencia à l’UNPC Nord-Kivu à Goma

Au cours de ces assises qui ont connu la participation de quelques autorités ainsi que celle des journalistes, ces différentes structures de la société civile, se sont engagés entre autres

  • Au respect strict des bien privés et publics
  • A sensibiliser la population sur l’objectif et le déroulement de la manifestation
  • Identifier et contrôler les manifestants lors de la manifestation
  • Parler du civisme et citoyenneté responsable
  • Traiter les informations sur les manifestations sans sensualisme
  • Produire des émissions sur la non-violence lors des manifestations
  • Discuter de la non-violence dans des familles
  • Eviter des stéréotypes et préjugés envers les groupes opposés et forces de l’ordre lors des manifestations

 

Après avoir été outillées sur les notions de la non-violence active, les participants ont également fourni des recommandations pertinentes au gouvernement, aux organisations de la société civiles, à la police ainsi qu’aux médias, afin de pouvoir bannir les violences pendant les manifestations.

Ces engagements interviennent dans le cadre du projet régional ‘’Médias pour le dialogue, M4D2’’ qui touche les provinces du Nord et Sud-Kivu et Ituri ainsi que les parties du Rwanda et du Burundi.

Il y a quelques semaines, des cas de morts et des blessés graves ont été le bilan de plusieurs manifestations qui ont secoué l’EST de la république Démocratique du Congo.

Goma : Des organisations de la societé civile et mouvements s’engagent à manifester sans violence au cours d’un atelier facilité par l’ong la Benevolencija

Les Organisations de la société civiles, les mouvements citoyens et d’autres structures s’engagent à ‘’ne pas tomber dans les pièges de la violence pendant les manifestations’’

C’était au cours d’un échange de travail sur le thème ‘’comment manifester sans faire la violence’’ organisée ce mercredi 31  aout 2022 par l’ong la benevolencia à l’UNPC Nord-Kivu à Goma

Au cours de ces assises qui ont connu la participation de quelques autorités ainsi que celle des journalistes, ces différentes structures de la société civile, se sont engagés entre autres

  • Au respect strict des bien privés et publics
  • A sensibiliser la population sur l’objectif et le déroulement de la manifestation
  • Identifier et contrôler les manifestants lors de la manifestation
  • Parler du civisme et citoyenneté responsable
  • Traiter les informations sur les manifestations sans sensualisme
  • Produire des émissions sur la non-violence lors des manifestations
  • Discuter de la non-violence dans des familles
  • Eviter des stéréotypes et préjugés envers les groupes opposés et forces de l’ordre lors des manifestations

 

Après avoir été outillées sur les notions de la non-violence active, les participants ont également fourni des recommandations pertinentes au gouvernement, aux organisations de la société civiles, à la police ainsi qu’aux médias, afin de pouvoir bannir les violences pendant les manifestations.

Ces engagements interviennent dans le cadre du projet régional ‘’Médias pour le dialogue, M4D2’’ qui touche les provinces du Nord et Sud-Kivu et Ituri ainsi que les parties du Rwanda et du Burundi.

Il y a quelques semaines, des cas de morts et des blessés graves ont été le bilan de plusieurs manifestations qui ont secoué l’EST de la république Démocratique du Congo.

 

Polémiques autour des diplômes  promis aux candidats des EXETAT à la FPM: L’IPP Emmanuel GASHAMBA éclaire la lanterne

« Les candidats admis aux Examens d’Etat/Edition 2022 dans le domaine de la formation professionnelle et métiers en province du Nord-Kivu, ne sont pas à confondre avec les élèves ayant raté leurs diplômes d’Etat Edition 2022 dans le domaine de l’EPSTE (Enseignement Primaire secondaire et Techniques).  Ce sont les citoyens évoluant dans le secteur des métiers, qui ont été sensibilisés et se sont fait inscrire pour venir chercher des diplômes et certificats correspondants à leur métiers, conformément à l’arrêté du Gouvernement congolais et plusieurs autres dispositions légales en matière de la formation professionnelle et métiers en RDC« . Cette précision est de Emmanuel GASHAMBA, inspecteur principal provincial (IPP) du domaine de la formation professionnelle et métiers en province éducationnelle (FPM) Nord-Kivu 1.

Il l’a faite lors du lancement des épreuves ordinaires de ces épreuves à Goma ce jeudi 1er septembre 2022, réagissant à une polémique qui a circulé, faisant croire que ces examens seraient un rattrapage pour les élèves ayant raté le diplôme d’Etat.

« En fait Chez nous, les candidats sont de l’âge variant entre 18 et 65 ans. Et puis nous n’avons pas littéraire, pédagogie, Biochimie, ou Math-Physique.Nous avons seulement tout ce qui est technique. Les techniciens de l’EPSTE sont des élèves régulièrement inscrits et qui ne peuvent pas dépasser 25 ans; mais les nôtres sont des autodidactes, qui se sont formés eux-mêmes en techniques.. » a-t-il martelé.

Au sujet des titres décernés aux candidats qui réussissent ces épreuves, Emmanuel GASHAMBA précisent que ces derniers sont donnés suivant les catégories.

« Prenons l’exemple d’un couturier qui n’a pas été au lycée CHEMCHEM pour faire la coupe et couture au secondaire mais qui sait déjà coudre (peut-être même plus que la lycéenne, ndlr). Pour ce monsieur, on organise un examen de Coupe-couture et on lui donne un titre qui correspond à son niveau. Si c’est quelqu’un qui a un niveau de 1ère en 6ème primaire,(…),celui-là on lui donne un brevet. Mais celui qui a un niveau de 1ère à 5ème secondaire, on lui donne un certificat. Par contre Celui qui est ratant, celui qui est D6, Gradué, ou licencié, c.à.d celui qui a un niveau requis lui permettant de faire l’université; on lui donne un document qu’on appelle « Diplôme d’aptitude professionnelle » qui a la valeur nationale et internationale et qui permet au candidat de se présenter dans les universités sans problème… »

 L’IPP appelle ainsi tous les participants à ces examens à ne pas avoir peur et à travailler avec zèle pour obtenir leurs titres.

Au total 451 candidats ont répondu présents à ce premier jour de ces épreuves  dans la province éducationnelle du Nord-Kivu 1, a indiqué l’inspecteur Emmanuel GASHAMBA.

Emmanuel BARHEBWA