Le 11 octobre de chaque année marque la journée internationale de la jeune. Il s’agit d’une occasion pour les organisations féminines, les gouvernants et acteurs de la Société civile de mieux faire reconnaître les droits des filles et la situation de celles-ci dans le monde.
Basée à Goma L’organisation Lionnesses Girls ( Filles lionnes), à travers son projet dénommé « Musika SIMBA Project« , n’a pas voulu passer inaperçue cette date. Elle vient de réunir une centaine des jeunes filles de la région ce samedi 15 octobre 2022, pour une journée de réflexion en face des différentes personnalités de la place.
Montrer à la jeune fille son rôle indispensable dans la société, c’est l’essentiel des messages que nous voulons faire passer à travers les différents panélistes invités à ce jour, indique Sephorah Mugisho, coordonnatrice de cette structure.
Quatre intervenants au total ont décortiqué la thématique centrale de ce jour axé sur « La Transmutation et la preéxcellence de la jeune fille ».
Madame Mamy Assumini et Mademoiselle Corine Bushenyula, toutes membres des organisations des femmes leaders; qui ont parlé de « la preéxcellence de la jeune fille »; ont insisté sur le leadership féminin qui, selon elles, se caractérise par la détermination, l’engagement et l’organisation personnelle de la jeune fille.
« on ne peut pas arriver à développer son leadership feminin et être excellente dans un domaine quelconque, sans être attentive à ses engagements. Ça demande à ce que l’on soit organisée, qu’on arrive à coordonner ses affaires et sa vie de maniere efficace. Il faut une implication serieuse et une détermination dans tout ce qu’on entreprend » a martelée Mamy Assumini.
Jerry Baraka et Mlle Joyce Lulihoshi, les deux autre intervenants du jour, ont pour leur part, évoqué la question de « la Transmutation ».
Il s’agit, d’après les deux orateurs d’une invitation à la jeune fille, à prendre conscience des potentialités qui sont en elles et de les utiliser pour impacter le monde.
« Par delà d’être une métaphore,c’est toute une question de nourrir son cerveau entant que jeune fille, de le maquiller. Une façon de lui apprendre à aller à la decouverte de soi, à affronter ses peurs…La Transmutation permettra de faire des nouvelles découvertes sur soi et se laisser connectée au monde exterieur afin d’impacter. Il s’agit d’assurer sa transcendance, de prendre conscience qu’on est le grand espoir de l’humanité et de travailler au profit de tous mais aussi de chercher à marquer des générations » ont insisté les deux panélistes.
Les participants à cette activité saluent ses initiateurs et disent avoir été enrichis par les enseignements, qui ont été présentés sous forme de motivation.
« Le grand plaisir est moi aujourd’hui, j’ai été tellement ravie car j’ai pu apprendre des choses nouvelles grâce aux différents intervenants qui ont abordé des thèmes enrichissants et surtout très motivateurs. Je demande aux organisateurs de multiplier pareilles séances pour permettre à plus de jeunes filles de se sentir concernées par les questions de développement du pays. Il faudrait aussi sensibiliser les jeunes filles, comme l’a dit la slameuse, à aimer les études et à faire l’armée » témoigne Hortence Heka, une des participantes.
Quelques jeunes garçons ont également pris part à cette fête de la jeune fille. Ils ont été invité, indique l’organisation, vu qu’ils ont aussi un rôle majeur à jouer pour aider les filles à se relever.
Des activités similaires sont projetés dans un futur très proche dans le cadre du même projet, assure Sephorah Mugisho, et seront marquées par des formations et des campagnes sur l’utilisation du numérique en faveur de la jeune fille.
Sheda Grace