Embargo sur les armes: Les revendications de la RDC sont sous examen au C.S.de l’ONU (Christophe Lutundula)

Le vice-premier ministre et ministre congolais des affaires étrangères s’est à nouveau exprimé ce lundi 14 novembre 2022, dans un tweet, au sujet de la question de l’embargo sur les armes, cette question qui défraie la chronique au sein de l’opinion congolaise actuellement.

Face à des annonces qui circulent depuis quelques temps sur les réseaux sociaux, ménaçant de s’attaquer aux institutions de l’ONU si les armes achetées par la RDC restent interdites d’atterir au pays ; Christophe Lutundula appelle la population au calme car, selon lui, la question est sous examen au niveau du conseil de sécurité de l’ONU.

« La demande de la levée de l’obligation de déclarer la vente d’une catégorie d’armes à la RDC déjà introduite au Comité des sanctions et est sous examen. » a-t-il écrit.

Et d’ajouter :

« Toutes manifestations contre les institutions/ONU ou les partenaires extérieurs desserviront  la RDC au
Niveau profit de ses ennemis. »

Il y a quelques jours, le ministre Lutundula disait ne pas comprendre qu’un certain nombre de matériels militaires achetés par la RDC soient interdites d’atterir au pays au motif que ce matériel n’était pas déclaré…
« C’est une injustice inadmissible. C’est un embargo qui ne dit pas son nom, nous n’en voulons pas ! », avait déclaré le chef de la diplomatie congolaise.

Des révélations largement commentées par les congolais, jugeant complices les organisations de Nations Unies dans l’actuel guerre d’agression que subit la RDC.

Emmanuel Barhebwa

ESU: l’ISAM/Goma déverse 64 lauréats sur le marché de l’emploi

C’est au cours d’une double cérémonie de collation des grades académiques et de clôture de l’année académique 2021-2022, que cette institution supérieure de la ville de Goma a envoyé ses finalistes sur le marché de l’emploi ce samedi 12 novembre 2022.

L’institution étant d’obédience catholique, l’activité a débuté par une messe d’action de grâce dite par l’abbé Gabriel Hangi, aumônier des universités en diocèse de Goma ; en présence de tous les lauréats et leurs proches, des étudiants et enseignants et d’une représentation du maire de la ville de Goma.

Pour la révérende soeur, Isabelle Matabaro (soeur ursuline de Tildonk), Directrice Générale de l’ISAM/Goma(Institut Supérieur des arts et Métiers de Goma); tous les lauréats collés à ce jour « sont dotés d’une formation nécessaire pour être lancés dans le marché d’emploi ».

À l’en croire; à travers ses différentes filières (Coupe-couture, Modelisme, Gestion et administration des projets et Gestion de l’environnement; et Informatique des Gestions), l’ISAM forme des créateurs d’emplois.

« Toutes ces options là, c’est pour former des techniciens, capables de créer des emplois. Déjà à partir de G3 ou L3, avec le système LMD, ils sont en mesure de se créer leurs propres entreprises. En couture par exemple, c’est vraiment automatique. Ils se créent des modèles, ils les confectionnent. Certains gagnent même de l’argent étant encore étudiants… » se réjouit la soeur, invitant les finalistes de l’école secondaire à choisir de façon réfléchie leurs institution, et surtout de choisir des options techniques pouvant les aider à devenir indépendants financièrement.

Pour sa part, le professeur Jean de Dieu MUTABAZI, secrétaire général académique de l’ISAM/Goma, note que son institution s’est rapidement adapté au système LMD, faisant souvent recours aux professeurs locaux et étrangers afin de répondre aux exigences de ce nouveau système.

« le LMD exige d’utiliser les professeurs qualifiés pour la pérennisation de la connaissance. C’est dans ce cadre, que nous avons fait recours à l’extérieur cette année. Nous avons fait venir ici un professeur Belge, et certains camerounais…Nous sommes aussi dans les démarches de faire étudier nos assistants et chefs de travaux d’ici afin de les mettre à niveau » a-t-il indiqué.

Les finalistes de cette année à l’ISAM constituent la douzième promotion des lauréats envoyé dans le marché de l’emploi, depuis l’ouverture des portes de cette institution supérieure à Goma , gérée par les soeurs ursulines de Tildonk.

Emmanuel Barhebwa