Après plus de 5 mois d’encadrement dans la pratique et la théorie sur en coupe et Couture; plus de 38 femmes vulnérables et certaines victimes des VBG (violences basées sur le genre) en ville Goma viennent de bénéficier d’un lot des matériels de couture pour leur autonomie.
Après avoir satisfait avec succès aux épreuves d’évaluation supervisée par la division provinciale de affaires sociales et encadrées par la Génération béni pour bénir (GBB) en sigle en collaboration avec harvest Africa, ces femmes vont désormais mettre en application les matières apprises, notamment la l’éthique, la déontologie de leurs métiers, l’entreunariat, et autres.
Dans un entretien accordée à la rédaction de KivuNyota ce vendredi 02 décembre, DANIEL KALIMBIRO responsable de cette structure d’encadrement et d’accompagnement de femmes et filles victimes de violences a fait savoir que cette activité était inscrite dans le cadre de la réinsertion sociale non seulement des victimes des VBG mais aussi des femmes en situation de vulnérabilité.
» La province du Nord-Kivu traverse une situation difficile et malheureusement dans cette situation c’est la femme qui en sort plus victime… voilà pourquoi nous avons opté a accompagner ces femmes avec les moyens de bord pensant à l’autonomisation de celle-ci. » a-t-il fait savoir.
Occasion pour celui-ci d’appeller d’autres structures a s’impliquer pour venir en aide aux femmes victimes des violence sexuelles et personnes vulnérables dans cette période difficile ou la province connaît un chiffre élevé des déplaces interne suite au Multiples affrontements qui sont enregistrées dans plusieurs coin du Nord-Kivu.
Se confiant à la rédaction de la KivuNyota, une femme encadrée par la GBB est revenue sur comment était sa vie avant l’ouverture de cette nouvelle porte de sa vie.
» Suite à la situation difficile que nous traversons chez nous , J’ai été enceintée par un homme qui m’a abandonné et m’a laissée seule avec l’enfant. Toute seule, et abandonnée par tous mes proches ; je me suis orientée vers cette structure qui m’a suivie psychologiquement et après les épreuves que nous avions passé et le matériel que j’ai reçu, je veux désormais prendre soin de mon enfant et de ma vie. » a-t-elle indiquée.
Signalons que cette activité intervient au moment où le monde est entrain de commémorer les 16 jours d’activisme contre les violences faites femmes et à la jeune filles qui irons jusqu’au 10 décembre.
Richard kubuya