Nyiragongo: l’autonomisation des femmes au centre d’une journée de réflexion initiée par DYFED

Les femmes du territoire de Nyiragongo ont réfléchi ce lundi 23 janvier 2023,avec les autorités de la place ainsi que plusieurs autres cadres du milieu, dont la société civile locale; sur « les freins de l’autonomisation socio-économique des femmes et jeunes filles en situation difficile« .

Organisée par la DYFED(Dynamique des Femmes Engagées pour un Environnement sein et Durable), l’activité avait pour objectif d’après Madame Aimée Kataliko, coordinatrice de cette structure, d’identifier « les obstacles à l’émergence des femmes dans leur vie socio-économique mais également dans leur foyer ».

Séance tenante, les femmes participantes ont d’abord suivi la présentation de Madame Nelly Keya de l’organisation « Rien sans les femmes », facilitatrice du jour ; présentation axée sur l’importance de l’autonomisation de la femme dans le foyer.

Ensuite elles ont énuméré quelques freins à l’autonomisation des femmes notamment « le manque de confiance en soi, le manque d’emploi et d’accès aux capitaux, les us et coutumes, le mariage precose et bien d’autres ».

Après avoir noté toutes les réclamations de ces femmes, assure la coordinatrice de DYFED, « notre organisation compte revenir vers elles pour apporter, notre petite contribution, tant soit peu, pour résoudre quelques défis évoqués ».

« Il y a beaucoup de femmes qui ont des petits commerces, d’autres qui font la coupe et couture, des salons de coiffure et plein d’autres initiatives et métiers. Nous verrons comment les accompagner afin de faire avancer leurs activités » a indiqué Madame Aimée Kataliko.

Les autorités politiques et coutumières du milieu promettent d’accompagner DYFED dans ses actions, qu’elles jugent très utiles pour le développement du territoire de Nyiragongo.

« Vous connaissez tous la période que nous traversons. Il est important que les mamans aussi puissent se prendre en charge pour subvenir aux besoins de la famille. Puisque l’homme seul ne saura pas supporter toutes les charges ou les coûts des besoins familiaux. Si les mamans s’autonomisent, elles vont contribuer tant soit peu sur l’accomplissement des lourdes tâches dans le foyer » a déclaré Monsieur Lievain Kinyere, représentant l’autorité coutumière.

Appuyée financièrement par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de cette activité, DYFED est une organisation qui intervient dans le domaine de protection de l’environnement, les droits humains, la santé alimentaire, et l’éducation.

Emmanuel Barhebwa

Danse Gospel à Goma: Clôture de la 1ère édition du festival « Battle of the year, let’us dance for God »

Au total sept groupes de danse évoluant dans le Gospel en ville de Goma ont concouru à cette compétition de danse qui avait pour objectif, selon ses organisateurs, d’offrir un cadre d’exposition des talents de jeunes danseurs évangéliques dont « Yac, joy of God » de l’église Arche d’Alliance Goma, « Glourious dance », « Sagoda », « New Style », « Worship dance » de la CEPAC la Source et autres.

En échange avec la rédaction de KivuNyota, ALLEN AWASI directeur général de « God First entraitenement » structure ayant organisé ce concours, a fait savoir que l’objectif ultime de créer ce cadre d’expression et de présentation de potentiels artistiques des jeunes est d’apporter l’évangile en milieu juvénile et de susciter la volonté de servir Dieu a travers la danse.

« Goma étant une ville purement artistique, il y a beaucoup de concours de dance qui ont été organisés et qui malheureusement n’offrent pas d’occasion aux jeunes chrétiens d’exprimer leur talent. Voilà pourquoi nous avons beaucoup plus voulu nous réunir autour du Christ avec ces jeunes de 10 à 20 ans pour servir Dieu a travers la danse. » a-t-il fait savoir.

Signalons que la cérémonie de remise des prix et trophées pour les finalistes sera sanctionné le dimanche 29 janvier 2023 avec un concert des artistes en ville de Goma évoluant dans le domaine du Gospel Rap.

Richard kubuya

Nord-Kivu: les enseignants des écoles primaires publiques durcissent leur mouvement de grève

Réunis en assemblée générale extraordinaire ce lundi 23 janvier 2023, ces enseignants ont opté pour cette décision drastique pour, selon eux, interpeller davantage les autorités à assumer leur responsabilité.

Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction de kivuNyota, madame SOPHIE BALINANDI porte parole du Syndicat National des Enseignants des Écoles Priimaires Public en province du Nord-Kivu SYNEEPP, a fait savoir que cette décision intervient suite au silence du Gouvernement face à leur revendication et la non-tenue de la promesse concernant la situation de la prime de l’enseignant de l’école primaire, et surtout le manque de solution au problème des enseignants NU (Nouvelles Unités).

 » Nous ne pouvons que durcir notre grève parceque nous voyons que les autorités ont décidé d’ignorer les problèmes de l’enseignant du primaire » a-t-elle indiqué.

Dans une déclaration rendue public ce lundi , les professionnels de la craie mettent en garde toute personne qui tenterait de les intimider au moment où ils réclament leurs droits le plus légitime.

Ils appellent à l’implication des autorités au plus haut niveau, pour trouver la solution aux problèmes des enseignants des écoles primaires de l’état congolais, qui ne fait que perdurer.

Pour rappel c’est depuis la reprise des cours, après les vacances de Noël et Nouvel an que plusieurs écoliers des écoles primaires à Goma n’etudient pas, puisque renvoyés à la maison par leurs enseignants en grève. En bref, ceux-ci exigent, indique-t-ils le respect du cahier de charges de Mbwela Lodge

Richard Kubuya

Masisi: les affrontements près de Kitshanga entraînent des déplacement massifs de la population

Une grande psychose règne au sein de la population de Kitshanga dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu ce mardi 24 janvier 2023. Ceci fait suite, selon les sources locales, au retentissement des armes lourdes et légères qui dans plusieurs villages du Groupement Bishusha en territoire de Rutshuru.

Sur place un mouvement de la population s’observe, certains prenant la direction de Mweso, d’autres la base de Monusco de Kitshanga, dans les structures sanitaires de la place et d’autres partie dans d’autres localités jugées plus sécurisées.

« Kitshanga se réveille sous une vive tension suite à la musique des grosses armes du côté de Bwiza. La population est en train de se déplacer massivement. Présentement la situation commence à s’apaiser et nous croyons que l’ennemi ne va pas nous infiltrer, les jeunes sont vigilants et nos soldats se battent pour sécuriser notre territoire menacé » témoigne un habitant de Kitshanga, joint par KivuNyota.

Les sources de la société civile renseignent que cette situation est consécutive aux attaques des terroristes M23 qui ont fait l’assaut aux positions des FARDC et l’auto-défense depuis 5h passé de 45 minutes.

Il faut le retenir, la population de kitshanga, Kilolirwa, Mwesso dans la chefferie de Bashali traverse une période de peur à cause de ses affrontements et accueille les déplacés des beaucoup de villages de Rutshuru depuis l’accélération des atrocités dans cette partie de la province.

David USHINDI à Masisi