Plusieurs structures citoyennes et organisations de défense des droits de l’homme, actives en ville de Goma; condamnent le laxisme des autorités locales face à la détérioration de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la ville touristique.
Elles réagissent ainsi après les cas d’assassinats en répétition enregistrés la semaine dernière en ville de Goma dont les derniers en date sont survenus entre le 24 et 26 mars dernier, coûtant la vie à un préfet des études et deux de ses enfants dans le quartier Ndosho ainsi que de Monsieur MANYAMARIBA leader d’une communauté dans le territoire de Masisi au quartier Kyeshero.
Dans un échange avec la rédaction de KivuNyota ce lundi 27 mars, CHRISTOPHE MWISA acteur de droit de l’homme en province, dénonce une montée de criminalité sans comparaison car dans seulement 72 heures l’on a répertorié plus de 4 civiles tués sans que les autorités ne disent un mot sur ces morts.
» Nous ne comprenons pas comment dans une ville sur-militarisée comme Goma où il y a la présence des troupes de l’EAC, la MONUSCO, l’armée congolaise et la Police, l’on puisse assassiner autant des personnes; pire encore dans des heures de service des éléments de patrouilles, sans qu’aucune réaction ne soit faite par les autorités locales. Nous pensons qu’elles doivent prendre conscience de leur responsabilité et comprendre que si rien n’est fait la jeunesse ne restera pas mains croisées. » a-t-il fait savoir.
Signalons que c’est depuis le début de l’année en cours que la dégradation de la situation sécuritaire dans la ville touristique est observée avec la montée des cas des cambriolages par le célèbre groupe de « 40 voleurs » dans plusieurs quartiers de la ville touristique de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en RDC.
Richard kubuya