La ville touristique de Goma, à l’Est de la RDC, a vécu ce vendredi 21 juillet la première journée des combats du tournoi de l’Amitié des Grands Lacs, une compétition internationale de Karaté, réunissant pour la troisième fois, plusieurs nations africaines.
Cette troisième édition, qui devait initialement accueillir 19 pays de la région des Grands lacs ainsi que plusieurs invités venant d’autres régions d’Afrique ,n’a vu rayonné la présence que d’athlètes de 6 pays dont : la RDC pays hôte, de République du Congo, de la Tanzanie , du Cameroun , de l’Ouganda ainsi que du Burundi,
C’est aux alentours de 9 heures, heure locale, que les hostilités ont réellement débuté avec au programme pour cette première journée le kata individuel hommes et dames de différentes catégories (cadets , junior et senior ).
Sur place, plusieurs athlètes des différents pays ont défilé sur le tatami pour leurs exhibitions et ce, en présence du Président de la Fédération de Karaté Do du Congo, Monsieur Freddy l’Akombo, ainsi que d’un jury XXL composé d’arbitres africains de tous les niveaux.
Ensuite s’en sont suivi les exhibitions d’équipes kata et kumité toujours dans la catégorie hommes et dames variant entre 60 à 84 pour les hommes et 50 à 68kg pour les dames témoignant ainsi de la grande richesse du tournoi pour cette troisième édition
Pour ce vendredi, la journée a vu la valeureuse formation camerounaise se distinguer en kata individuel; elle a ensuite été imitée par la performance des karatékas Congolais, qui se sont vus s’attirer des projecteurs et impressionner pour les combats d’équipes !
Après les phases éliminatoires, l’on a assisté à une première demi-finale ainsi que la cérémonie de 3ème place pour les cadets, ce qui a clôturé en beauté cette première journée des combats individuels.
La grande finale est prévue ce samedi et c’est en ce moment que tous les résultats seront rendus publics.
Cette première journée, selon nombreux observateurs, a quand même ténu toutes ses promesses, aucun cas accidentel grave , des athlètes de qualités, qui ont répondu totalement aux attentes des passionnés du karaté qui attendent impatiemment découvrir le spectacle de ce samedi.
Le secteur de Wanyanga, en Territoire de Walikale a un nouveau Chef à sa tête. L’entité s’est fait offrir une nouvelle chance pour le développement. Le Docteur Alpha LIMBISA PETRO portera ce flambeau, ainsi en a décidé l’Arrêté du Vice Premier Ministre et Ministre en charge de l’intérieur et sécurité, mardi 18 juillet 2023.
Pourtant saluée par plus d’un habitant du secteur de Wanyanga, soucieux du même développement, tant convoité de cette partie du territoire de Walikale en Province du Nord-Kivu ; la nomination du Docteur Alpha Limbisa Petro, cadre de l’UDPS et un des leaders qui font la preuve au Nord-Kivu, et dont les compétences et l’engagement pour le changement ne sont plus à démontrer ; a semblé ne pas faire l’unanimité aux antipodes à mal de positionnement égoïstes, analyse-t-on.
En effet, c’est dans un contexte où le Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, et soucieux du développement des territoires congolais, fait la promotion de la méritocratie au niveau de l’administration publique, en lieu et place du tribalisme, népotisme, favoritisme; que le patron de la petite territoriale a pris dextèrement cette décision.
Pour d’aucuns, ces agitations de quelques hommes politiques de cette contrée, après que le Ministère de l’intérieur a porté son choix sur le Docteur Alpha Limbisa pour diriger ce secteur, démontrerait noir sur blanc leur crainte face au changement positif que le Gouvernement souhaite apporter dans ce territoire, un changement qui pourrait nuire à leurs intérêts avares au détriment de ceux de la population.
Cette réflexion s’appuyerait sur le fait que walikale, ce vaste Territoire du Nord-Kivu, aux minerais et terres arables sans égal, demeure enclavé du reste de la province, ses populations, criant des décennies au sous-développement.
Si des années au paravant, de « vrais fils » de Walikale, auraient dirigé le secteur de Wanyanga et que l’entité demeure dans un statu quo quasi infernal, ne fallait-il pas faire mieux? Se questionne un haut dignitaire de la région qui a plusieurs fois rassemblé les habitants de cette entité autour des idéaux du développement.
Il semble, pour répondre à la question, que l’entité stagnerait, suite à la megestion des précédents dirigeants, la plupart de fois choisi sur base de népotisme, favoritisme, clientélisme, tribalisme ; et qui sacrifiaient souvent les intérêts de la population au profit, non seulement de ceux qui auraient plaidé leur cause en faveur de leur nomination, mais également de leurs amis politiciens caïmans.
L’un des griefs retenus à charge du Docteur Alpha pour ne pas diriger Wanyanga c’est qu’il serait déconnecté des réalités coutumières et sociales de l’entité qui lui sera soumise.
Poussant plus profondément le regard sur le noeud de la contestation, quasi individualiste, cette reproche semble ne pas tenir debout, ni au regard des responsabilités à la charge du nouveau chef de secteur, moins encore au regard de la Constitution de la RDC, qui ne défend nulle part au ministre de l’intérieur, de nommer un chef de secteur non-originaire du milieu.
En outre, la Constitution de la RDC, reconnaît le Secteur ou la Chefferie comme entités territoriales décentralisées dotées de la personnalité juridique, au même titre que la ville, la Commune, ou le Territoire,
On allait comprendre un peu s’il s’agissait d’un chef de village ou du groupement qui sont des communautés traditionnelles organisées sur base de la coutume et érigées en circonscriptions administratives sous l’autorité d’un chef désigné conformément à la Coutume, réfléchit un informé.
La non acceptation par la population??
Pour une autre frange d’avisés, la procédure d’une déclaration ou d’une lettre en lieu et place d’une pétition, tendrait à prouver que la démarche n’engage pas toute la population de Walikale.
Au même moment que ces déclarations anti-Alpha s’improvisent, critiquant cette nomination, au même moment des messages de remerciement au chef de l’État pour ce choix, sont lancés de partout, par plusieurs couches de la population de Walikale.
À l’heure actuelle, trois déclarations des structures de jeunes de Walikale ont déjà été faites dans ce sens, souhaitant la bienvenue à un jeune à ce poste ci-strategique pour le développement de leur milieu.
D’autres déclarations sont en cours de rédaction, nous font savoir d’autres structures, et pourront être rendues publiques dans les heures qui suivent.
« Ces politiciens devraient être sincères et dire clairement que c’est pour leurs propres intérêts qu’ils s’opposent à cette nomination » nous avoue une personnalité très influente de Walikale que nous taisons le nom pour des raisons stratégiques.
Pour plus d’un analyste et plus d’un congolais soucieux du changement; cette nomination est à encourager. D’aucuns estiment d’ailleurs qu’il faudra faire de même pour tous les autres territoires qui restent longtemps dans une situation de sous-développement.
Il faudrait même, dans la mesure du possible, remplacer le nouveau chef du secteur de Nkano récemment nommé, par un autre non-originaire de Walikale, préconise la même personnalité influente de Walikale précédemment citée.
C’est d’ailleurs une nomination qui rentre parfaitement dans la pensée du Chef de l’État, formulée lors de son récent entretien avec sa porte-parole; souhaitant que les Gouverneurs de Province ne soient plus issus de leur province d’origine.
C’est une approche qui permet, non seulement aux dirigeants de travailler sérieusement et surtout qui lutte contre le tribalisme, le clientélisme, le népotisme,… ces anti-valeurs qui empêchent plusieurs provinces de décoller en termes de développement, concluent des observateurs avisés.