Me Muhindo Mulumbi est un avocat réputé pour être un redoutable défenseur du droit. Proche des gens et sans affect, Muhindo Mulumbi Jackson est reconnu suite à son engagement singulier non seulement en politique, mais aussi dans la défense des droits des congolais.
Issu d’une famille des pêcheurs et agriculteurs, tiraillé entre son amour pour la philosophie et le désir de réussir, Me Muhindo Mulumbi est l’un des jeunes de la nouvelle génération prometteuse et qui se caractérise par un parcours hybride. Originaire du territoire de Lubero, principalement à la côte ouest du lac-Edouard, Mulumbi a, généralement un parcours purement atypique.
Dès son jeune âge, il a étudié l’école primaire et secondaire dans le territoire de Lubero et principalement à son village natal, en regardant amoureusement ses Gands-parents. C’est à l’âge de 22 ans et demis qu’il a décroché sa licence en droit privé et judiciaire à l’Université Catholique du Graben (UCG), l’une des institutions réputées dans la province du Nord-Kivu.
Durant des études, il a eu des surnoms dûs à son application particulière. Son Professeur Abbé Muhindo Malonga Télesphore le surnommait « doctrinaire », une spécialité qui devait marquer les différentes promotions. Son Professeur Roger Mwanawavene et le Procureur Tuta Kamango vont le baptiser « jurisconsulte », une autre parcularité lors dans son parcours. Le tout presque pour l’intelligence qu’avait le jeune étudiant. En suite, l’avocat Jean-Michel Turlot, préfaçant un de ses ouvrages, va dire de lui: « un prodige né dans les sources du Nil », soit pour l’intellection soit pour la facilité d’apprentissage des langues.
Maître Muhindo Mulumbi Jackson est détenteur du certificat et une médaille lui décernée par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), la Croix-Rouge Belgique et la Francophonie, à l’occasion de la première édition du concours de plaidoirie en droit international humanitaire; qui avait été organisée en 2010 dans la ville province de Kinshasa. Outre sa langue maternelle et deux langues nationales (Swahili et Lingala), M. Mulumbi a des notions en Français, Anglais, espagnol, le portugais (le latin et le Grec). Il a l’habitude de dire que ces deux langues anciennes, propres aux savants, qu’il prend pour stade d’entraînement de son intelligence.
« Ces langues, exigeant une gymnastique intellectuelle, affinent mon intelligence et ma façon de comprendre à fond le droit à la source et tout ce qui m’entoure. Ces langues m’enseignent les institutions et les lois logiques nous léguées par les grands philosophes et celles qui pourraient éclairer tout vide juridique actuel« , dit-il.
Un homme au parcours atypique
Auxiliaire de justice, souvent dans des domaines d’activité éclectiques (pour en citer quelques-uns : droit de la famille, droit des contrats, droit pénal, droit administratif), l’avocat est soumis aux règles déontologiques de sa profession, notamment au secret professionnel, au vu de la relation de confiance qu’il noue avec son client, lequel lui transmet pour cette raison des informations sensibles et confidentielles.
Traditionnellement, l’avocat conseille, assiste et défend les intérêts de son client, en cas de contentieux, par devant les autorités administratives et judiciaires, y compris devant le Ministère public si le client est soupçonné d’avoir commis une infraction pénale. Pour mener à bien les mandats confiés, l’avocat engage d’abord une discussion détaillée avec son client afin de comprendre les questions juridiques qui se posent. Plus important, il doit établir les faits pertinents et contestés par la partie adverse, sur la base desquels le juge sera amené à trancher l’affaire.
Muhindo Mulumbi Jackson est l’un des avocats qui respectent ces principes. En 2013, Il prête serment comme Avocat à la liste inscrite du Barreau de Goma, au tableau duquel appartient depuis 2016. Il est ainsi un avocat exerçant en RDC, dans l’espace OHADA. Celui-ci préfère être côté par ses pairs dans le métier d’avocature. Ses confrères charmés par ses prestations lui courant aussi des sobriquets. Il affectionne sa profession qui exige l’apprentissage au quotidien.
Triomphalement politicien
S’il faut revenir en arrière, M. Mulumbi Jackson a été élu vice-chef de promotion en L1 et chef de promotion en L2 départements de droit confondus. Militant fervant au parti politique « Rassemblement des Congolais pour la Démocratie Kisangani Mouvement de Libération »(RCD-KML), Muhindo Mulumbi Jackson a été conseiller au ministère de l’environnement du Nord-Kivu pendant un peu plus de 2 ans, avant que l’état de siège ne suspende ses fonctions. Au-cours de ses fonctions, il écrit un ouvrage à travers lequel, il démontre que « l’Égypte est plutôt le don des arbres et des forêts ». Ceci qui vient contredire Hérodote qui affirme que « l’Égypte est le don du Nil ».
Actuellement, Me Muhindo Mulumbi travaille au cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi dans la ville de Kinshasa. Trop simple, Mulumbi poursuit son cheval et son parcours en servant la patrie à travers ce Ministère.
Mulumbi, un visionnaire
Me Muhindo Mulumbi Jackson est auteur de plusieurs propositions de loi. Depuis longtemps, il plaide pour le retour de la paix, à travers les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC). Si sont les arbres et les forêts qui assurent l’équilibre des eaux et sans lesquels arbres pas de pluies, Muhindo Mulumbi Jackson estime qu’il peut faire fléchir les pays du bassin du Nil à son plaidoyer pour la paix.
A l’en croire, la guerre détruit les arbres et les forêts et asphyxie les pays que le Nil serpente et même le lac Édouard. Visiblement, ce jeune homme a plusieurs projets à faire accompagner par ceux susceptibles de le comprendre à la base.
Me Muhindo Mulumbi Jackson candidat député national
Alors que les partis politiques membres de l’Union sacrée de la nation affûtent les armes pour les élections générales prévues en décembre prochain, il en est de même pour les partis et regroupements de l’opposition. Au sein du RCD/K-ML, Muhindo Mulumbi Jackson a été porté candidat député national, dans la circonscription électorale de Lubero, au Nord-Kivu.
Oui! Le profil est assez suffisant pour servir le pays. Plusieurs pièges sont dans les lois et dans la constitution, et ils restent la cause de sa candidature! Homme de droit, et amoureux de la lecture, Mulumbi veut poursuivre auprès de la BCC les cautions des coopératives qui ont appauvri les populations. Ces projets s’ajoutent aux plusieurs autres raisons motivantes de la candidature de Mulumbi.
Pour lui, la population doit « Tester le degré du souci qu’il a à lui servir. Un peuple prévoyant choisit intelligemment ses représentants », martele-t-il.
Mulumbi et Nyamwisi, un duo inséparables en esprit et en action?
L’homme de la toge dit avoir des connaissances claires sur la personne d’Antipas Mbusa Nyamwisi.
« Mzee Antipas Mbusa Nyamwisi est un patriote incompris, un nationaliste avéré. Dès son jeune âge, ce Leader mène la résistance « une rébellion » (Rcd/K-ml) contre une autre rébellion (RDC tout court). Cela s’appelle révolution. Parce que Mzee Mbusa Nyamwisi a regroupé les véritables congolais, les journaux et des professeurs (Émile Bongeli par exemple) le qualifient, même aujourd’hui, de branche patriotique des rébellions ! Par son génie, une rébellion (Rcd/K-ml) combatait une autre (RCD tout court) pour aboutir à la formule mathématique :le « moins » plus le « moins » donnent le « positif ». Mzee Mbusa Nyamwisi est pour moi ce génie qui chercha l’effacement de l’AFDL (par la fragilisation de la coalition ougando-rwandaise) métamorphosée en RCD tout court a été un patriote nationaliste, parce que l’on sait que la recherche de la paix passe aussi par la guerre (qui veut la paix prépare la guerre!) », explique-t-il.
Et de poursuivre : « Mzee Mbusa Nyamwisi est aux villes de Butembo-Beni ce que Romulus est et restera à Rome. Autant ce dernier a érigé Rome, sous les collines qui existaient déjà avant lui, autant celui-là (Antipas Mbusa Nyamwisi) a pris les actes conférant à ces anciennes agglomérations le statut officiel les consacrant ville. Bien au-delà, l’économie Nande aujourd’hui combattue de tous bords a du « Mzee Mbusa Nyamwisi » dans ses veines. Il est le pilier de la réunification du pays. Sa simplicité, le défaut du népotisme et autres valeurs humaines me sont difficiles à décrire de ce grand homme Antipas Mbusa Nyamwisi. Il n’aime pas parler de ses hauts faits. Je suis confus d’en parler ici, mais obligé », a-t-il renchéri.
Magloire Tsongo, à Goma