Pénurie de carburant à Goma : Chantal FAIDA exhorte les autorités à agir rapidement

La ville de Goma est actuellement confrontée à une grave pénurie de carburant qui a mis à rude épreuve les habitants et l’économie locale. La situation a incité Chantal FAIDA, une résidente dévouée de la ville et candidate à la députation nationale, à lancer un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles prennent des mesures immédiates.

Depuis quelques jours, les rues de Goma sont en mouvement avec des prix du carburant qui flambent à des niveaux préoccupants. Les prix ont atteint un niveau alarmant, oscillant entre 5000FC et 6000FC pour un litre de carburant chez les revendeurs de carburant communément appelé  »kadhafi », ce qui a eu un impact significatif sur la vie quotidienne des habitants. Le transport en particulier est devenu excessivement coûteux, car de nombreux propriétaires de véhicules ont été contraints de les laisser à la maison en raison de la pénurie de carburant.

Même les taxis-motos, qui étaient auparavant une option de transport relativement abordable, ont vu leurs tarifs grimper en flèche. Les courses de moto, qui se négociaient à 1000FC, sont maintenant facturées à 2000FC, voire 3000FC. Cette situation a des répercussions directes sur le coût de la vie des citoyens de Goma, qui se trouvent confrontés à une inflation soudaine des prix et à des difficultés pour se déplacer.

L’espoir d’une résolution rapide de cette crise repose sur la réouverture des stations-service, qui sont restées fermées pendant quatre jours en raison d’une grève des travailleurs du secteur pétrolier. Cependant, il est à craindre que, même en cas de réouverture, le prix du carburant par litre soit révisé à la hausse pour compenser les pertes encourues pendant la grève.

C’est dans ce contexte préoccupant que Chantal FAIDA, une jeune résidente engagée de Goma, candidate à la députation nationale, lance un cri d’alarme en direction des autorités locales. Elle appelle de toutes ses forces à ce que des mesures immédiates soient prises pour résoudre cette crise de carburant, qui a des répercussions considérables sur la vie de la population et sur l’économie locale.

Chantal FAIDA souligne l’importance de trouver des solutions durables pour éviter que de telles pénuries ne se reproduisent à l’avenir. Elle encourage également les autorités à collaborer avec les parties prenantes du secteur pétrolier pour garantir un approvisionnement stable en carburant à Goma, essentiel pour le fonctionnement de la ville et la qualité de vie de ses habitants.

La pénurie de carburant à Goma est un problème sérieux qui exige une attention immédiate et une action coordonnée. Chantal FAIDA et de nombreux autres résidents de la ville espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures concrètes seront prises pour résoudre cette situation difficile. La stabilité et la prospérité de Goma en dépendent.

RDC : Pourquoi et comment éviter la diffamation pendant la campagne électorale ?

La période de la campagne électorale est souvent très sensible en République Démocratique du Congo. Pour des fins électoralistes, les adversaires politiques se livrent une bataille sans merci, qui les pousse de fois, à tomber dans la diffamation, les injures, les insultes et l’humiliation entre eux. Cet état de chose, dénature et inflige des blessures profondes à certains, qui en sortent victimes directes ou indirectes durant leurs parcours politiques. Plus loin encore, ces genres de comportements entachent la réputation des certains politiques au sein de la société.

C’est quoi la diffamation et son danger pendant la campagne

La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne. Peu importe que le fait en question soit vrai ou faux, mais il doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l’objet d’une vérification. Il s’agit donc de toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteindre à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé.

Sachant que l’objectif est de causer des dommages à quelqu’un, la diffamation est souvent utilisée par certains candidats ou leurs quartiers généraux pendant la campagne électorale, pour nuire aux adversaires. Cette pratique déloyale et punissable est malheureusement appliquée pour des fins électoralistes.

Types de langages utilisés

La diffamation qui peut se comprendre également comme le dénigrement ou la médisance, est une arme fatale pendant la campagne électorale. Les propos tenus entre ou contre les adversaires politiques, dépassent souvent le niveau acceptable. « C’est un voleur, violeur des femmes, il est à la base du malheur des congolais ou encore il est assassin » sont ces mots qui choquent la victime directe et toute l’opinion en général, avec des incidences sur le choix du public pendant le vote.

La diffamation est donc dangereuse pendant la campagne électorale. Utiliser les mots et propos diffamatoires à l’égard des ses adversaires politiques, met en danger la cohésion sociale vu le risque de représailles qui peuvent en découler. Le bon sens veut que pendant la campagne électorale, les candidats se respectent et respectent également leurs électeurs et qu’ils les traitent avec dignité. Ils doivent donc s’abstenir des propos diffamatoires qui restent punissable par la loi.

John Mukengere