Élections législatives nationales et provinciales en RDC: la publication des résultats reportée sine die

La CENI a annoncé le report de la publication des résultats pour les élections législatives nationales et provinciales d’une part et de l’autre côté la convocation l’électorat pour les élections des sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de Province, d’autre part.

Initialement prévues pour ce lundi 1 janvier 2024, d’une part et le 3 janvier 2024 d’autre part, les deux opérations, indique la CENI sont reportées et seront organisés dans un meilleur délai.

La CENI dégage une justification sur ce report par la continuité des compilation des résultats provisoires.

La commission électorale nationale indépendante CENI RDC appelle ainsi les candidats députés nationaux et provinciaux ainsi que les candidats sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province à rester patients.

Lee Sadiki Kajibwami

Il est probable que le mandat de la force de la SADC soit aussi inoffensif

C’est en tout cas qu’estime Lembis Tini (PhD), dans un article décryptage publié le 30 décembre sur Actualité.cd , au lendemain de l’annonce par les médias locaux, de l’arrivée à Goma du premier contingent sud-africain dans le cadre de la force régionale de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

Dans ce décryptage, l’auteur présente son constat selon lequel la SADC n’a fait aucune communication publique autour de ce déploiement des contingents sud-africains en RDC ce qui pousserait à relever deux hypothèses : De un. Les troupes sud-africaines sont déployées dans le cadre de la coopération bilatérale. De deux. Il s’agirait d’un premier déploiement, pour le compte de la force de la SADC.

Mandat inoffensif

C’est en s’inspirant de la charte des Nations Unies à son article 53(alinéa 1er) que ce décryptage conclut qu’aucune force régionale ne peut exécuter un mandat offensif dans le contexte actuel.

« Par principe, surtout dans une situation marquée par la présence des casques bleus des Nations unies, le mandat d’une force régionale ne peut pas être offensif sans un avis express du conseil de sécurité. En effet, l’article 53 (alinéa 1er) de la charte des Nations Unies dispose : « aucune action coercitive ne sera entreprise en vertu d’accords régionaux ou par des organismes régionaux sans l’autorisation du Conseil de sécurité (…) » analyse-t-il.

Pour ce qui est de la position du conseil de sécurité des Nations Unies sur la question, celle-ci a dernièrement déclaré, dans sa récente résolution sur la situation en RDC « son intention d’étudier, si le pays hôte et l’organisation concernée en font la demande de manière claire et précise, les conditions dans lesquelles la MONUSCO pourrait donner un appui logistique et opérationnel limité à une force régionale déployée sous l’égide de l’Union africaine dans la zone de déploiement de la Mission, aux fins de l’exécution du mandat de celle-ci, dans la limite des ressources disponibles » (point 20 de la Résolution 2717).

En conclusion, selon ce décryptage, la force de la SADC ne dispose pas (encore) d’un mandat offensif.

Si tel est le cas, se demandent plus d’un congolais, quelle serait l’importance de déployer cette force, en remplacement de celle de l’EAC, en RDC?
La réponse appartient aux autorités congolaises et les pays membres de la SADC avec qui les accords ont été signés.

La Rédaction

Interpellation du Gen. Bruno Mpezo: Contestant cette décision, les mouvements citoyens estiment que le Gouvernement s’est fait piéger

C’est à travers un communiqué rendu public ce 31 décembre 2023 que le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu ont exprimé leur mécontentement face à la décision de la hiérarchie militaire d’interpeller le Général Major Mpezo Mbele Bruno, commandant de la 34ème Région Militaire.

Selon eux, cette décision du Gouvernement Congolais qui’ils qualifient d’absurde, continue à céder au rapport fallacieux de certains officines occidentales sur les officiers en fonction à la quête de la paix et qui veulent se débarrasser des ennemis de la paix.

Ces derniers affirment que le Général Bruno Mpezo s’est distingué par « sa bravoure et ses multiples tactiques à déjouer le plan de l’ennemi durant cette guerre d’agression que nous imposent les rebelles du M23 et ses alliés ».

Et de poursuivre :

 » Les affirmations portées à sa personne sont graves et gratuites. Elles démontrent que le Gouvernement congolais cède aux pièges tendus par la communauté internationale et le Rwanda, en sacrifiant certains officiers dignes… »

Les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu appellent ainsi le Commandant suprême de l’Armée à prendre soin de cette décision qui, estiment-ils, découragerait d’autres officiers, et les soldats ainsi que les citoyens engagés sur les différentes lignes de front.

Emmanuel Barhebwa