Cette entité du territoire de Masisi en province du Nord-Kivu vient de vivre ce jeudi 25 janvier, l’un des pires événements de ce début de l’année. Une bombe est tombée en plein cité à un endroit fortement peuplé et a emporté la vie de plus de 19 civils innocents et blessé 27 personnes, à en croire le premier bilan présenté par l’armée congolaise.
Il s’agit d’un nouveau forfait des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, déplorent les FARDC dans un communiqué rendu public cet après-midi.
Alors qu’ils se sont réveillés sous une forte psychose au lendemain des violents affrontements entre les Wazalendo appuyés par les FARDC, et les rebelles du M23 soutenus par l’Armée rwandaise; les habitants de cette cité ont été surpris cette journée par des bombardements sur certaines maisons d’habitation des civils, plongeant toute la région dans l’emoi, les larmes et le deuil.
« Les images sont horribles et difficiles à regarder deux fois. Il faut être inhumain pour massacrer ainsi des civils innocents … » regrette, larmes aux yeux, un habitant de Mwesso contacté par notre rédaction.
Pour l’armée congolaise, qui considère cet acte terroriste comme une violation grave du Droit International et Humanitaire, la Communauté internationale doit « se saisir de ces bavures et en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Expliquant le fait, Cette dernière indique que les terroristes du M23/RDF ont lancé depuis la nuit du 24 janvier plusieurs attaques sans succès sur ses positions à Kanyangowe, Mweso,Mudugudu et Mushebere dans le territoire de Masisi. Ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, poursuivent les FARDC, « les terroristes du M23 appuyés par l’Armée rwandaise, ont dans leur fuite largué à l’aveuglement des bombes au mortier 120 orientés dans la dite cité causant des morts et des blessés parmi les civils innocents ».
Pendant ce temps les affrontements sont loin de se terminer dans cette région. Les dernières nouvelles sur la ligne de front indiquent que les FARDC, arrivés dans la cité de Mweso mercredi 24 janvier, se sont repliées ce jeudi à Bukama, village situé à 2 KM de la cité, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Emmanuel Barhebwa