Port de brassards noirs par les léopards : La CAF enfin favorable à la demande de la FECOFA

La Confédération Africaine de Football aurait enfin autorisé les léopards de la RDC à porter un brassard noir à l’avant-bras en mémoire des victimes de l’agression Rwandaise à l’Est de la RDC.

Cette dernière qui avait déjà rejeté la demande de la FECOFA, selon plusieurs sources proches de cette instance Africaine de Football, en raison du principe de la dissociation du sport à la politique; serait enfin revenu à sa décision « pour des raisons d’ordres humanitaires ».

À en croire le Ministre Congolais des Sports et Loisirs, « nos tractations vont jusqu’à obtenir une minute de silence avant le coup d’envoie du match de ce soir RDC vs COTE D’IVOIRE et ce geste sera fait par tous les joueurs et les supporters de la RDC au cours de l’hymne national ».

Les Léopards de la RDC affrontent ce mercredi 07 février 2024 à 22h (heure de Goma) les éléphants de la Côte d’Ivoire en demi-finale de la 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 2023.

En conférence de presse d’avant match les entraîneurs de deux nations ont tous révélé leur détermination à se qualifier en finale.

La Rédaction

Polémiques autour de la moindre escarmouche évoquée par le Chef de l’État: « Dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclarée » (P. Muyaya)

Au cours d’un briefing de presse special organisé ce mardi 06 février 2024 autour de la situation sécuritaire qui prévaut au Nord-Kivu, le Ministre de la communication et médias, et Porte-parole du Gouvernement est revenu sur la préoccupation de certains congolais désirant que la RDC déclare officiellement la guerre contre le Rwanda; option évoquée par le Chef de l’État durant la période de campagne électorale.

Pour Patrick Muyaya, les conditions constitutionnelles ne sont pas réunies actuellement pour déclarer la guerre contre un autre État.

La constitution congolaise qui exige qu’une déclaration de guerre soit approuvée par les deux chambres du parlement, serait violée si le Chef de l’État prononce une quelconque déclaration de guerre en cette période, a-t-il expliqué.

« Évidemment, le président de la République l’a dit. Nous sommes déjà en opération mais dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclarée. Vous savez que nous sommes en phase d’installation de nouvelles institutions. Même si le président de la République le voulait, dans ces conditions, constitutionnellement, on ne serait pas en mesure de le faire », a déclaré Patrick Muyaya.

L’Assemblée Nationale, issue des élections n’en est qu’au stade de la mise en place de son bureau définitif, alors que le sénat actuel est démissionnaire, attendant l’élection de nouveaux sénateurs par les députés provinciaux.

Le porte-parole du Gouvernement a également révélé aux congolais, que les FARDC infligent depuis quelque temps d’énormes pertes à l’armée rwandaise dans le territoire de Masisi.

« Aujourd’hui, s’il faut dénombrer les victimes rwandaises, on en compterait par centaine, parce que chaque fois les cibles sont bien trouvées. Il faut considérer que tout est fait et que l’ennemi est poursuivi partout où il doit être pour être sûr que nous restaurons la sécurité dans notre pays », souligne Patrick Muyaya.

Prenant part au même point de presse, le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a également rassuré les congolais sur la détermination de l’Armée à reconquérir tous les villages occupés par le M23.

Il a indiqué à cet instant-là que les combats faisaient rage pour le contrôle de l’axe-routier Sake-Minova, et que les combats étaient concentrés dans le hauteur de Shasha.

Le Sylvain Ekenge général Sylvain Ekenge a par ailleurs prévenu la population de faire attention aux informations relayées dans les réseaux sociaux par l’ennemi pour semer la peur et la panique au sein des communautés.

« Pour que le Rwanda occupe le Congo, il faudrait que le dernier militaire soit éliminé » a-t-il souligné, rassurant qu’ils vont reconquérir tous les territoires occupés par le M23.

Emmanuel Barhebwa