C’est sous le thème « Ramassage des déchets plastiques pour restaurer la terre » que ces organisations locales œuvrant dans la protection de l’environnement ont procédé ce mercredi 05 juin à l’assainissement des quelques artères de la ville de Goma et les cimetières de l’ITIG 1 et 2; en marge de la journée mondiale de l’environnement.
Il s’agit des organisations CJCNDC(Cercle des Jeunes pour la Conservation de la Nature et le Développement Communautaire), FUDEI (Femmes Unies pour le Développement Endogène et Intégrale) , MMC(Maison du Miel Congolais, ACEF (Africa and Environment Foundation) et DYVOP (Dynamique Voies de Paix), qui ont souhaité à travers cette activité, décourager les habitants de Goma à jeter les déchets plastiques sur la voie publique et particulièrement au niveau des cimetières.
D’après Alain Mbusa, Coordonnateur de CJCNDC, les activistes environnementalistes ont initié cette activité après avoir constaté le niveau élevé de la pollution plastique à ces endroits sacrés où reposent « nos chères ».
« C’est une façon de décourager ceux qui jettent des déchets plastiques ici et leur rappeler que les cimetières sont des endroits sacrés, qui méritent notre respect.
Nous avons aussi montré à la population que tous ces endroits où sont remplis des déchets plastiques à ce niveau, peuvent nous servir pour l’agriculture. Voilà pourquoi après avoir brûlé tous ces déchets plastiques, nous allons rassembler les déchets biodégradables et les utiliser comme composts pour l’agriculture » a-t-il déclaré.
Ces actions doivent être accompagnées par le renforcement de la sécurité à cet endroit
Pour décourager définitivement cette pollution plastique, les organisations environnementales présentes à cette activité demandent l’implication des autorités locales à travers le renforcement de la sécurité aux niveaux des cimetières de L’ITIG 1 et 2, où des collines des déchets s’augmentent du jour au lendemain.
« Nous demandons aux autorités urbaines et provinciales de s’impliquer dans ce dossier, au regard des dangers que coure la population environnant cet endroit. Il faut qu’une police environnementale soit mise en place pour traquer tous les récalcitrants » ont dit ces activistes.
Ces derniers envisagent dans les jours qui viennent, rencontrer les autorités pour leur faire parvenir cette proposition.
Emmanuel Barhebwa