Assassinat d’un élève à Nyiragongo : 3 présumés auteurs à la barre

C’est sur instruction du Gouverneur-militaire du Nord-Kivu qu’a été ouvert ce vendredi 13 mai 2024 à l’institut Mugara dans le territoire de Nyiragongo, le procès sur l’assassinat d’un élève par fusillade attribué à trois hommes armés assimilés aux wazalendo.

L’auditorat militaire qui a ouvert ce procès veut rendre ainsi justice à toutes les familles touchées par cet incident malheureux notamment la famille du jeune élève Christian RUBENI tué lors de cette fusillade et de deux autres élèves blessés.

Le patron de la province qui a donné cette instruction souhaite activer une lutte vive et régulière contre l’impunité afin que les responsabilités soient établies et que les auteurs de ce meurtre reçoivent une peine exemplaire.

La population du milieu se réjouit de cette implication des autorités qui s’inscrira dans le cadre de décourager des crimes pareils dans ce territoire.
Présent à ces audiences foraines, Shukuru Babi le sous-proved de Nyiragongo encourage la Justice à dire le droit dans cette affaire et que la peine de mort soit requise aux auteurs de ce meurtres.

À celui-ci d’ajouter: « je souhaite que les hommes armés soient isolés à l’extrémité des écoles et que les tueurs soient punis conformément à la loi ».

Jean-Claude Mambo kawaya président de la société civile Forces Vives du Territoire de Nyiragongo a pour sa part félicité le Tribunal militaire d’avoir amorcé ce procès.

Cet acteur de la société civile invite les autorités à récriminer les commanditaires de ces bavures pour soulager la population civile victimes des exactions sévères.

Le procès de Bakambwe Bosco Alias Ramsi,Bahati Twagira julien et Bihoniki tous étant identifiés comme patriotes résistants se porte bien à l’instant.

Il sied de rappeler que cette fusillade avait provoqué l’effroi et traumatisé l’éducation au sein de l’Institut Mugara, tout en perturbant les activités économiques dans cette région de la province du Nord-Kivu.

Lee Sadiki Kajibwami