Goma: Il est inacceptable que les gens se servent de la langue Kinyarwanda pour escroquer la population (Maire de la ville)

Le maire de la ville de Goma sous l’ère AFC-M23 a récemment dénoncé un comportement qu’il qualifie « d’inacceptable » appliqué par certains bandits qui utilisent la langue kinyarwanda pour escroquer la population, se faisant passer pour des membres du mouvement AFC-M23.

Pour Katembo Ndalieni Julien, il n’est pas normal de coller la langue kinyarwanda au mouvement AFC-M23.

« C’est une langue parmi tant d’autres qu’on parle ici en République Démocratique du Congo.Le kinyanrwanda se parle dans le territoire de Lubero au sud, dans le territoire de Rutshuru, dans le territoire de Masisi, dans le territoire de Nyiragongo et dans la ville de Goma»precise-t-il, indiquant qu’il en est lui-même un bon locuteur.

Katembo Ndalieni Julien affirme tout de même que les services de sécurité ont déjà mis la main sur une bande des escrocs qui intimidaient la population en se servant de langue kinyanrwanda pour s’identifier comme éléments AFC-M23.

«Je vais demander à la population de ne pas avoir peur. Nous avons déjà démantelé cette bande de bandits. Nous avons interpellé un groupe au niveau du quartier Majengo et un autre au quartier Virunga» a déclaré l’autorité urbaine.

Celle-ci appelle la population à intensifier la communication avec les cadres de base et les services de renseignements pour éradiquer ce phénomène en Ville de Goma.

La Rédaction

RDC: La médiation américaine obtient des nouvelles avancées dans le conflit rwando-congolais

Une nouvelle étape a été franchie mercredi 18 juin à Washington aux États-Unis où se tiennent depuis quelques semaines les pourparlers entre le Rwanda et la RDC. Ces deux pays veulent trouver une résolution pacifique aux conflits qui les opposent et mettre fin à la crise actuelle dans l’Est de la RDC marqué notamment par la présence, selon l’ONU, des troupes rwandaises sur le sol congolais.

Des équipes techniques de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda ont paraphé le texte de l’Accord de paix, sous l’œil de la sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques, Allison Hooker, en préparation de la signature ministérielle de l’Accord de paix le 27 juin 2025, qui sera attestée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

Cinq points ont été convenus entre les deux parties en conflit notamment ; « le respect de l’intégrité territoriale et une interdiction des hostilités ; le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ; l’établissement d’un Mécanisme de Coordination de Sécurité conjoint qui intègre les CONOPS du 31 octobre 2024 ; la facilitation du retour des réfugiés et des personnes déplacées internes, ainsi que l’accès humanitaire ; et un cadre d’intégration économique régionale ».

L’étape suivante, après cet accord convenu par les experts des deux pays, sera la signature des ministres des ces deux pays et tout sera sanctionné par la signature des chefs d’États.

Il sied de noter que l’Etat du Qatar a également été convié à ces assises de Washington dans le cadre de la coordination continue entre les efforts de facilitation des Etats Unis et de l’État du Qatar.

La Rédaction