Élections 2023: Voici pourquoi Mme Bébé Bahati Muchinya ose aux législatives provinciales en Ville de Goma

Originaire du territoire de Masisi, où ses œuvres caritatives et philanthropiques ne sont plus à démontrer, Madame Bébé Bahati Muchinya focalise désormais toute sa vision et ses énergies en faveur de la ville de Goma, cet endroit où elle a passé une bonne partie de sa jeunesse.

Sa révolte, confie-t-elle, part du fait que la ville où elle a reçu son éducation de base, notamment ses études primaires (à l’E.P. CHIPUKO) et secondaires (à l’Institut Maendeleo); traîne à se développer malgré tous les potentiels dont elle dispose.

Pour elle, il n’est pas compréhensible qu’avec tous les potentiels dont Goma dispose, partant de son positionnement géographique; que cette ville aux opportunités innombrables puisse avoir à ces jours des problèmes les plus bénins jusqu’à ceux liés, notamment au manque d’eau potable, de chômage accentué de la jeunesse, contre une population vivant en dessous du seuil de pauvreté.

« Comment comprendre qu’une ville bâtie au bord d’un des plus grands lacs du pays, puisse avoir jusqu’à ce jour des problèmes de manque d’eau ? Comment comprendre qu’une ville entourée des vastes territoires riches sur le plan Agro-pastorale, connaisse des problèmes de famine? Une ville frontalière du pays et disposant d’un aéroport international, avec toutes les ressources que cela représente, mais où la majorité des habitants sont pauvres… Une ville bâtie au pied du volcan Nyiragongo et à proximité du parc de Virunga, reconnus à ces jours parmi les meilleures attractions touristiques, mais où le chômage bat son plein…Avec tout cela, Goma devrait être une ville où coule le lait et le miel » se questionne-t-elle , révoltée.
Elle rassure qu’une fois à l’Hémicycle de Goma, elle dispose d’un programme solide visant à changer la tendance et faire bénéficier les Gomatraciens pleinement des richesses de leur ville.

Pour y arriver, Bébé Bahati Muchinya confie compter sur le soutien de toute la population de Goma, à qui elle demande cette fois-ci, de faire confiance aux capacités des femmes.

« Nous devons abandonner les vieilles conceptions, qui minimisent les capacités des femmes. Donnons cette fois-ci l’opportunité à la femme pour prouver de quoi elle est capable. » ajoute Bébé Bahati, s’adressant à toute la population de Goma.

Présidente d’une fondation qui œuvre dans le domaine philanthropique et d’appui aux personnes vulnérables, la FOBAMU(Fondation BAHATI Mushinya); Bébé Bahati est l’actuelle présidente de l’équipe masculine de Football, l’AS Masisi sport, et se compte parmi les grands espoirs de la population locale.

Elle postule à la députation provinciale, ville de Goma pour le scrutin de décembre 2023, au sein du Regroupement politique Alliance des Élites au service du Peuple et Alliés ( AESP -A).

Emmanuel Barhebwa

Élections 2023: « Vous êtes des sélectionneurs… »(Deo Silimi aux jeunes de Goma)

En marge des journées Paroissiales des Jeunes de la Paroisse Mont Carmel (JPJ2023), du 25 au 27 août 2023, le Notable de Goma, Deo SILIMI KELEKUMBA, que d’aucuns appellent  » ami des jeunes » est revenu sur le rôle déterminant que cette couche sociale a à jouer dans le processus politique dont le tournant s’annonce décisif.

Pour lui, les jeunes doivent mieux faire la sélection des meilleurs candidats, qui seront en mesure de mieux plaider pour eux.

Dans son adresse à ceux qu’il semble connaitre le mode de pensée et de vie, puisque lui-même jeune, le vigoureux et expérimenté acteur politique, « Papa Deo », présent dans le combat électoral depuis la première échéance de la récente histoire du pays, a demandé aux jeunes de se servir du passé criant, pour corriger les failles encaissées, afin d’espérer au meilleur résultat.

« Les jeunes doivent savoir que ce sont eux des sélectionneurs. Ils ne doivent plus permettre à n’importe qui de les désorienter lors de la sélection. Il faut que la jeunesse puisse cette fois-ci mieux décider » a-t-il indiqué à la presse après la messe de clôture des JPJ.

Par ailleurs, Deo Silimi a partagé aux jeunes de Goma le message du pape François lors des récentes Journées Mondiales de Jeunes tenues à Lisbonne, où il est allé représenter le Nord-Kivu, sa Province de prédilction.

À Lisbone, confie-t-il, le pape a insisté sur le fait que les jeunes doivent briser la peur, une attitude qui freine nombreuses initiatives qu’ils désirent réaliser pour leur pays.

« Chers jeunes, vous avez tout ce qu’il vous faut pour changer ce monde… Rêvez grand chers amis. Prenez des risques et abandonnez les voies qui vous empêchent de faire de grandes choses..Vous devez prendre le bon côté » a-t-il conseillé aux jeunes, se référant aux enseignements reçus à Lisbonne.

Président de la plateforme des Anciens élèves de Don Bosco, et Fondateur de ATELMEKI(Atelier Mécanique et Métallurgique du Kivu), Silimi Kelekumba Deogratias, est surtout reconnu pour sa proximité envers la jeunesse de Goma qu’il soutient depuis de nombreuses années. « Les grandes personnes ont la responsabilité de tracer des passerelles pour les jeunes afin de leur rassurer un avenir meilleur… » motive-t-il cette proximité.

Goma lui parait reconnaissant d’avoir accompli de nombreuses actions en sa faveur, dont parmi les plus importantes, l’installation d’un engin métallique pour réguler la circulation routière à la hauteur du Rond-point Rutshuru pour éviter des accidents de circulation, sans compter des activités de réinsertion de la jeunesse, à travers l’électricité et la mécanique dont il s’avère être passionné.

Deo Silimi est également présent sur le terrain écclésial où il ne freine pas sa main pour que l’oeuvre du salut s’accomplisse.

Emmanuel Barhebwa

Goma: Éric Chimeshula et son équipe présentent « Chik Soft », un logiciel indispensable pour l’amélioration du système éducatif

C’est au cours d’une conférence samedi 26 août 2023 que cet Ingénieur A0 en Génie Électrique et Informatique, a présenté ce nouveau logiciel qui apporte de nombreuses solutions aux problèmes de la gestion des écoles.

La conception de Chik Soft, indique le Fondateur et Gérant de « Ehula Technologies », Entreprise qui porte toute sa pensée novatrice, fait suite à plusieurs problèmes auxquels il a été personnellement confronté aux cours de son parcours scolaire et académique.

En échange avec la rédaction KivuNyota, cet Entrepreneur de Goma a indiqué qu’à travers ce système informatique, il est désormais facile de gérer les activités quotidiennes des élèves, et du personnel enseignant, enregistrer les paiements et envoyer des messages aux parents des élèves sur les activités de leurs enfants, grâce aux applications de ce système.

« Ce qui nous a poussé à mettre en place ce système informatique à la portée des écoles, c’est pour faciliter les tâches administratives dans les écoles en les aidant à numériser les données, mais aussi à suivre des près la ponctualité et la performance des élèves, ainsi que l’administration des écoles, à travers les données déjà numérisées. » a-t-il indiqué.

L’Ir Eric Chimeshula révèle que le logiciel « Chik Soft » dispose de 3 modules, dont « parent app » facilite aux parents le suivi scolaire des élèves en temps réel et la communication de l’école avec les parents, « pay app » pour assurer l’enregistrement des paiements des frais et impression des reçus de paie, mais également « attendance app » pour assurer le prélèvement des présences des élèves et du personnel.

« Ehula Technologies » confie rester disponible à adapter cet outil de gestion à la demande de toute école qui désire s’offrir cette technologie fonctionnant avec ou sans connexion internet.

Et à l’Ir Éric de préciser: « l’utilisation de ce logiciel est indispensable pour raison de sa précision, de sa productivité, sa rapidité et sa partie intégration selon les besoins« .

Il sied de noter que EHULA TECHNOLOGIES est une société qui œuvre dans le domaine de la Nouvelle technologie de l’information et de la Communication, afin de faciliter les entreprises à réaliser leurs objectifs grâce à la nouvelle technologie.
Elle fonctionne depuis 2018 en province du Nord-Kivu dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, et « Chik Soft » pourrait devenir, son premier succès dans ce secteur.

La société se laisse via son site web www.ehula.tech

Richard Kubuya

Rutshuru : Des violents affrontements signalés ce mardi à Tongo et Bukombo

Des violents combats entre les terroristes du M23 et les groupes d’autodéfense ont été enregistrés depuis ce matin en groupements Tongo et Bukombo dans le Territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Ces affrontements ont commencé aux environs de 1heure du matin témoignent nos sources sur place.

selon elles, la localité de Bushuli, les villages Kavumu et Shonyi en groupement Tongo connaissent un envahissement des réfractaires pendant qu’en Groupement Bukombo dans la localité Sisa, les rebelles y ont intensifié leurs attaques.

Ces affrontements occasionnent les déplacements massifs des populations vers Tongo Nord-Est,Kabizo,Butare,Nyanzale, des entités jugées calmes.

Ces populations craignent les conséquences des affrontements dans ces contrées situées à l’Est de la RDC, très menacées par la coalition M23-RDF ces derniers temps.

Ces mêmes sources dans cette région soulignent que plusieurs actes de pillages,viols, massacre et nombreuses autres exactions rebelles ne cessent d’être documentés ça et là sous le guide du M23.

Cette situation inquiète à un plus haut niveau les organisations de la société civile qui sollicitent une détermination du Gouvernement Congolais dans la reconquête de toutes les localités contrôlées par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Elles estiment en outre que la présence des troupes de L’EAC dans quelques parties n’a aucun impact sur le plan sécuritaire.

Pendant ce temps, les combats se poursuivent au niveau de Kanyatsi, village de la localité de Makomalehe en groupement Bukombo toujours dans le territoire de Rutshuru.

Lee sadiki Kajibwami

« les vacances sont un temps, pour se reconstituer » (Mgr Willy NGUMBI aux jeunes de Goma)

Alors que les jeunes, pour la plupart, commencent les vacances en ce mois de juillet, Monseigneur Willy NGUMBI se montre interressé sur la manière dont ils doivent les passer pour les rendre utiles.
C’était en marge du sacrement de confirmation dimanche 02 juillet dernier, qu’il a administré à 200 d’entre eux à la paroisse Saint Esprit à Goma
.

Le Berger du diocèse de Goma ne souhaite pas que les jeunes perdent le temps dans des futilités durant cette période des vacances.

« Les vacances dans notre pays sont trop longues (au-delà de deux mois, ndlr)…Ce n’est pas un moment pour vagabonder par-ci par-là, où pour jetter les cahiers et autres effets scolaires.
c’est plutôt un moment pour se reconstituer, un moment de pouvoir refaire ses forces, refaire son intelligence et se laisser instruire…
« a-t-il indiqué.

Mgr Willy Ngumbi veut que cette période soit aussi un moment favorable pour renforcer le dialogue et les échanges en famille entre les jeunes et leurs parents.
Il souhaite que soit brisée la distance qui a tendance à se créer actuellement dans des familles, suite à l’usage abusif des téléphones, télévisions et autres outils de la nouvelle technologie;…

À la même occasion, le prélat du diocèse de Goma a confirmé la tenue prochaine à Goma du Forum des jeunes pour la Paix, une activité qui compte réunir durant trois jours, soit du 13 au 16 juillet 2023, les jeunes de toutes les paroisses du diocèse, y compris ceux des paroisses sous occupation du M23.

Ça sera un moment d’échange d’expérience entre jeunes, précise-t-il, mais aussi un moment pour recevoir les instructions de l’Église autour de la Cohabitation pacifique entre les communautés.

Emmanuel Barhebwa

J.Internationale de la femme veuve: À Goma,les veuves échangent sur la Résolution 65/189 portant protection de leurs droits

L’Association Wamama wa Jamaa avec l’appuie financier du « Fond pour les Femmes Congolaises », a convié ce vendredi 23 juin 2023 à Goma, une centaine des femmes, dans l’objectif d’ échanger des expériences autour de leurs droits; reconnus non seulement par la Loi Congolaise, mais aussi par la Résolution 65/189 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
C’était à l’occasion de la journée internationale de femmes veuves , célébrée le 23 juin de chaque année.

Selon maître Generose Wenga, facilitatrice du jour, cette journée est une occasion de sensibiliser les veuves sur les droits qui leur sont garantis, la Loi qui les protège et les conditions juridiques qui déterminent le statut de la veuve.

« Il était question de discuter sur les droits de la veuve, savoir aussi qui est une veuve selon la Loi. Puisqu’il est reconnue veuve, toute femme mariée légalement a l’etat civil, avant que son conjoint ne décède. On a donc insisté sur le mariage civil et les éléments importants qui déterminent le statut de la veuve lors de la mort de son conjoint » a indiqué maître Generose Wenga.

Et d’ajouter : « Nous avons aussi sensibilisé sur la Résolution 65-189, une Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permet aussi aux veuves de jouir de la plénitude de leurs droits. C’est une Résolution qui bouscule les États membres à mettre en place les mécanismes concrets pour que la veuve puisse bénéficier des avantages autour de son statut. »

Cet événement n’a pas laissé sans mots les femmes qui ont été outillées par cette matière, qu’elles qualifient de très riche.

Kanane Marie-Jeanne est veuve depuis 16 ans et mère de cinq enfants. Elle a saisi cette opportunité pour demander au Gouvernement Congolais d’assister les veuves dans leur état de vulnérabilité.

Aux jeunes filles, elle conseille d’être vigilante, de ne pas s’engager dans une Union conjugale sans le mariage civil qui peut déterminer leur état de veuvage en cas de décès du mari.
Les jeunes filles,insiste-t-elle, doivent maîtriser les droits de la veuve, « parce qu’on ne sait jamais ».
« Aujourd’hui, devenir veuve n’est plus question de l’âge. même les jeunes filles mariées perdent leurs maris tôt, et c’est très dangereux si elles ne connaissent pas toutes ces informations au sujet des droits garantis par la loi pour la protection des veuve ».

S’adressant aux autres veuves, Marie-Jeanne poursuit:
« Elles ne doivent pas se laisser faire. Elles doivent comprendre que quand leur époux n’est plus en vie, elles prennent désormais toutes les responsabilités de la famille. Ce qui fait qu’elles doivent travailler doublement jusqu’à subvenir aux besoins des enfants.
Pour mon cas par exemple, mon mari m’a quitté pendant que mon dernier enfant n’avait que quatre ans. Aujourd’hui cet enfant est devenu un grand garçon, il est actuellement étudiant en L1/LMD. Lui et tous ses frères n’ont pas arrêté d’étudier après la mort de leur papa. Je me suis battue seule, et voilà où on en est aujourd’hui… »
témoigne-t-elle.

Bien que reconnus par la Loi Congolaise et renchéris par la Résolution 65-189, les droits des veuves ne sont pas encore respectés, comme il se doit en RDC. Plusieurs femmes plongent dans la vulnérabilité profonde, la calomnie, la discrimination, etc. juste après le décès de leurs époux.
Si certaines le sont par ignorance de leurs droits, ou par naïveté; d’autres sont souvent victimes des mauvais jugements de la part de la Justice. D’où la pertinence de multiplier pareilles activités pour sensibiliser la communauté sur le respect des droits des personnes de cette catégorie sociale.

David USHINDI