Nord-Kivu : La campagne de vaccination contre la poliomyélite confirmée pour ce mercredi 7 juin

C’est au travers une conférence de presse tenue ce lundi 5 juin par la division provinciale de la santé en collaboration avec ses partenaires que le début de la campagne de vaccination a été confirmée pour ce mercredi 7 juin sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu.

Plus de 2 millions d’enfants de 0 a 59 mois sont attendus par cette campagne qui se fera dans 34 zones de santé de la province du Nord-Kivu.

 » La vaccination sera effectuée par la stratégie porte à porte , d’où les parents sont priés d’apprêter leurs enfants pour recevoir la vaccination auprès des équipes de vaccination  » a fait savoir le docteur STÉPHANE Hanse coordonnateur du programme élargi de vaccination.

A lui d’ajouter que les enfants de 0 a 23 mois qui sont en conflit avec le calendrier vaccinal pourront être récupéré au cours de cette campagne de vaccination qui sera précédé par le dénombrement et la surveillance épidémiologique.

Signalons que la dite campagne prendre trois jours soit du 7 au 10 juin dans les zones de santé ciblées par la campagne.

La rédaction

Catastrophe naturelle à Kalehe : Yves Sangara compatit avec les victimes

Le notable de Kalehe est touché par la catastrophe naturelle qui endeuille la population de Kalehe. Touché par cette situation, il présente ses sincères condoléances aux familles qui ont été endeuillées. « Mes pensées et mes prières vont à toutes les familles supportées par cette tragédie. Au nom de la communauté de Kalehe , je présente mes sincères condoléances et je suis de tout cœur avec vous dans cette période difficile » Une centaine de personnes ont trouvé la mort dans les inondations lors de la pluie diluvienne qui s’est abattue, jeudi soir 4 mai, sur le territoire de Kalehe(Sud-Kivu). D’énormes dégâts matériels ont été enregistrés

Inondations au Rwanda: Le bilan est tragique

Des opérations sont en cours pour permettre « l’évacuation et la relocalisation temporaire des résidents des zones touchées »

Le bilan est tragique. Au moins 127 personnes ont été tuées au Rwanda dans des inondations et glissements de terrain causés par de fortes pluies saisonnières, qui ont également détruit de nombreuses maisons et coupé des routes dans ce petit pays d’Afrique de l’Est.

Les autorités ont communiqué mardi après-midi un premier bilan national officiel, après que l’Agence rwandaise de radiodiffusion (RBA), qui chapeaute les médias audiovisuels publics, a fait état de 109 morts, se basant sur des chiffres des administrations locales.

« A ce jour », 127 personnes sont mortes dans les provinces de l’Ouest, du Nord et du Sud après des pluies diluviennes dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé la présidence.

Dans les districts les plus touchés de Rubavu, Ngororero, Nyabihu (Ouest), Gakenke, Burera, Musanze (Nord) et Nyamagabe (Sud), des opérations sont en cours pour permettre « l’évacuation et la relocalisation temporaire des résidents des zones touchées et à haut risque pendant que les pluies se poursuivent », ajoute-t-elle.

« Nous avons réussi à nous échapper »

Des images diffusées sur le compte Twitter de la RBA montrent d’importants dégâts avec notamment des maisons détruites, des toits de tôle renversés, des routes coupées par des glissements de terrain, des champs inondés et des coulées de boue. A Rubavu, les habitants ont été pris par surprise.
La rivière Sebaya, qui se jette dans le lac Kivu quelques kilomètres plus loin, est notamment sortie de son lit.

« J’étais à la maison avec mes enfants, mais nous avons réussi à nous échapper avant qu’elle ne s’effondre », a raconté une des habitantes, Jane Munyemana : « Nous prévoyons de retirer l’eau et dormir à l’intérieur ce soir, mais nous craignons qu’il ne pleuve à nouveau et que ça détruise ce qu’il reste ». En visite dans la ville, le porte-parole adjoint du gouvernement a déclaré que les autorités organisaient l’accueil des habitants dans des tentes et des bâtiments publics, notamment les écoles.

Le cours d’eau « continue de monter »

« Aucun d’entre eux ne doit passer une nuit de plus dans sa maison, ils doivent se rendre sur les sites [d’accueil] les plus proches de chez eux », a affirmé Alain Mukuralinda. Dans le district de Ngororero, plus au sud de la province de l’Ouest, la crue de la rivière Nyabarongo a coupé la principale voie de circulation, « rendant le district inaccessible par la route », ajoute la RBA, prévenant que le niveau du cours d’eau « continue de monter ».

« Lorsque les inondations ont commencé, il y a eu d’énormes glissements de terrain qui ont fait tomber des arbres et englouti la route. Nos plantations ont également été emportées », a raconté une femme interrogée par la RBA dans la province du Nord. Les pluies saisonnières qui frappent l’Afrique de l’Est ont également été mortelles en Ouganda. Six personnes ont été tuées dans un glissement de terrain causé par de fortes pluies dans la région de Kisoro, dans le sud-ouest du pays, non loin de la frontière rwandaise, a annoncé la Croix Rouge locale.

KivuNyota avec AFP

Assistance médicale aux déplacés de guerre au Nord-Kivu: l’organisation KEMG félicitée par la Division Provinciale des affaires humanitaires

C’est pour s’imprégner des actions de cette Organisation Humanitaire et Médicale, active à l’Est de la RDC; que le Chef de Division provinciale des affaires humanitaires et Solidarité Nationale au Nord-Kivu s’est rendu ce samedi 29 avril 2023 au site de Bulengo, où KEMG (Kivu Emergency Medical Group) en collaboration avec d’autres structures du domaine de la santé; assure la prise en charge sanitaire des déplacés atteints de différentes maladies.

Il s’agit d’après Monsieur Kasika Kibatsi, d’une visite d’inspection « des différentes interventions des partenaires du secteur de la santé en faveur de nos déplacés ».

Sur place, celui-ci a été conduit dans différentes tentes où les médecins de KEMG offrent des soins de santé primaires et secondaires aux malades, atteints de différentes pathologies, de blessures, voire des violences sexuelles.

« Ici nous faisons la Consultation, mais aussi l’observation. Et cette observation ne doit pas dépasser normalement 3 jours. Un cas qui dépasse 3 jours, nous sommes obligés de le référér dans des structures spécialisées à Goma » lui a expliqué le Dr Olivier Paluku.

Celui-ci n’a pas manqué d’évoquer quelques défis auxquels leurs interventions sont confrontées notamment « le problème de médicaments, la prise en charge des prestataires; ainsi que la prise en charge des malades référés dans les structures spécialisées de Goma, qu’on arrive pas à mieux suivre jusqu’à leur sortie des hôpitaux faute de moyens ».

Réagissant, le chef de Division provinciale des affaires humanitaires fait une note de satisfaction par rapport à l’engagement constaté de la part de tous les prestataires de cette organisation et d’autres partenaires du secteur santé.

« Mes impressions sont vraiment meilleures. Ce qui m’a beaucoup touché c’est la complémentarité que j’ai pu constater de ceux qui interviennent dans le secteur santé, d’autant plus que leurs installations sont juste côte à côte; ce qui favorise une bonne collaboration pour la prise en charge de nos déplacés  » a déclaré Kasika Kibatsi.

Et de poursuivre :

« Nous devons faire des plaidoyers à différents niveaux sur base de ce que nous avons pu constater. Il est vrai qu’il y a beaucoup à faire et cela nécessite vraiment l’implication de tout le monde« .

Regroupant des médecins, infirmiers et étudiants en médecine de la région, l’organisation « Kivu Emergency Medical Group » s’active du jour au lendemain pour apporter des soins de santé aux plus démunis dans des milieux défavorisés. C’est elle, faut-il le souligner, qui offrait, en partenariat avec le PDDRCS, des soins santé aux rendus cantonnés sur le site de Mubambiro à Sake.

Emmanuel Barhebwa

Nord-Kivu : Les affrontements entre 2 groupes armés occasionnent les déplacements des populations à Masisi

Les violents affrontements signalés ce lundi 24 avril dans les villages Kikoma et Kyangatsi en groupement Nyamaboko 2, territoire de Masisi, ont entrainé des déplacements massifs de la population, rapporte la société civile du territoire de Masisi.

Ces accrochages ont opposé, indique notre source, les éléments des groupes armés Nyatura Abazungu et les APCLS.
La société civile parle d’une débandade totale de la population, certaines personnes ont emprunté la route vers des agglomérations jugées sécurisées dans le Masisi. D’autres sont présentement à Walikale, territoire voisin.

« La population de Kikoma et Kyangetsi se déplace forcément suite aux affrontements imposés par les Nyatura et APCLS. Cet état de chose nous pousse à rappeler l’opinion publique qu’il n’y a pas longtemps que nous avons enregistré d’autres échanges des tirs entre groupes armés avec des effets similaires dans cette même partie de notre territoire. nous sommes choqués » a déclare Telesphore Mithondeke rapporteur général de la société civile.

Et de poursuivre :

« Nous sommes en train de mettre en garde toutes les personnes malintentionées, qui chercheraient à manipuler les gens, ou à opposer les communautés. Elles doivent cesser. Nous en appelons même à la responsabilité des différentes autorités Étatiques compétentes afin que des mesures soient prises le plus urgemment possible pour arrêter l’hémorragie dans cette zone. Notre appel est lancée également à toutes les communautés, à ne pas céder à aucune manipulation de quelque nature que ce soit et à dénoncer tout ceux là qui troublent la quiétude »

Dans la communauté les habitants ne savent pas expliquer les motivations qui pousseraient les groupes armés à s’affronter.
Ils pensent pourtant que pendant ce moment d’agression du M23, toutes les forces devraient s’unir, et barrer la route au seul ennemi, connu de tous.

USHINDI David

Tension à la prison centrale de Bukavu: On en sait un peu plus sur ce qui s’est passé

Une vive tension a éclaté le matin de ce mardi 25 avril 2023 à la Prison Centrale de Bukavu, à la grande surprise de la population environnante.

« Nous avons été surpris en constatant une forte fumée en provenance de cette maison carcérale et en écoutant plusieurs coups de feux » a indiqué à KivuNyota un habitant de Pajeco à quelques mètres de la prison centrale de Bukavu.

D’après la Cellule de Communication du Gouvernorat de Province, qui vient de réagir, il y a peu, il s’agit des troubles causés par quelques prisonniers manipulé par leur Kapita Général (président des prisonniers).

« La cellule de Communication du Gouvernorat de Province informe l’opinion sur une agitation et troubles de quelques prisonniers manipulés par un certain Kapita Général ce Mardi 25 Avril 2023 à la Prison Centrale de Bukavu, un Monsieur qui a déjà purgé sa peine mais refuse de quitter ce centre pénitentiaire pour ses forfaits et activités criminelles qu’il y mène. » a indiqué Paterne Nkunzi, de la Cellcom du Gouverneur du Sud-Kivu.

Et de poursuivre :
« Nous appelons la population au calme et faisons savoir que les services de sécurité dépêchés par l’autorité provinciale Théo NGWABIDJE Kasi qui suit de près cette situation, viennent d’y remettre de l’ordre ».

Cette version du Gouvernorat rejette ainsi, celles propagées par d’autres sources qui ont évoqué des tentatives d’évasion des prisonniers, voire des éventuelles manifestations de colère pour réclamer l’amélioration des conditions carcérales des détenus de cette Prison.

Emmanuel Barhebwa