Projet TRANSFORME: Lancement Officiel de l’Identification et de l’Enregistrement des Nouvelles Entreprises à Goma

L’unité de coordination du Projet TRANSFORME a officiellement lancé, ce mardi 20 novembre 2024, à l’hôtel Cap Tuneko de Goma, la campagne d’identification et d’enregistrement des nouvelles entreprises. Ce programme amb vise à structurer et dynamiser le tissu entrepreneurial local, en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes et le renforcement des petites et moyennes entreprises pour une transformation économique durable.

Lors de la cérémonie, Madame Esther Kalanga, cheffe d’antenne du Projet TRANSFORME à Goma, a mis en lumière les enjeux et ambitions de ce projet. « Nous sommes ici pour identifier et accompagner les entrepreneurs les plus prometteurs de notre région, » a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance de la participation active des parties prenantes pour assurer le succès de ce projet.

Objectifs Stratégiques du Projet

Lancé en 2023 et prévu pour se dérouler jusqu’en 2027, le projet TRANSFORME bénéficie d’un financement du gouvernement congolais et de ses partenaires internationaux. L’objectif global est de stimuler la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en mettant un accent particulier sur l’autonomisation des femmes entrepreneures.

Le projet vise à :

  • Soutenir 15 000 MPME avec un accompagnement direct.
  • Créer 28 000 emplois durables dans le secteur privé.
  • Former 42 750 bénéficiaires, dont 31 375 femmes entrepreneures.
  • Faciliter l’accès à des services financiers pour 30 000 personnes et PME.
  • Promouvoir des technologies adaptées au changement climatique.

Une Approche Participative et Inclusive

Madame Kalanga a souligné l’importance des consultations locales, qui ont permis de mieux comprendre les défis rencontrés par les entrepreneurs à Goma. « Ces échanges enrichissants nous permettent d’aligner nos actions sur les besoins réels de l’écosystème entrepreneurial, » a-t-elle affirmé.

Le projet repose sur plusieurs composantes majeures, notamment :

  1. Soutien aux femmes entrepreneures et aux petites entreprises.
  2. Inclusion financière et accès durable au financement.
  3. Renforcement de l’écosystème entrepreneurial.

Un Processus Structuré pour Identifier les Nouveaux Talents

L’activité lancée à Goma prévoit d’identifier 30 000 nouvelles entreprises, dont 12 000 seront sélectionnées pour une formation spécialisée (FOPP) prévue en janvier 2025. Ces entreprises auront ensuite l’opportunité de participer à un concours de plans d’affaires (COPA) en février 2025, visant à sélectionner 2 500 bénéficiaires finaux pour un accompagnement intensif.

Les entreprises admissibles doivent démontrer une activité existante, formalisée ou en cours de formalisation, et prouver leur capacité à générer un impact économique concret.

Un Impact Économique et Social Prometteur

Le projet TRANSFORME s’inscrit dans une vision ambitieuse de transformation économique durable pour la RDC. À Goma, l’activité d’enregistrement représente une étape clé pour renforcer l’entrepreneuriat local, en particulier chez les femmes. « Votre engagement est indispensable pour garantir le succès de cette initiative, » a conclu Madame Kalanga, invitant tous les acteurs économiques à se mobiliser.

Ce lancement marque ainsi le début d’une dynamique prometteuse pour les entrepreneurs de Goma, porteurs d’espoir pour une économie locale renforcée et inclusive.

L’engagement de la mairie pour soutenir les entrepreneurs

La mairie de Goma, représentée par Monsieur Alexis NDAHORANYE, a réaffirmé son appui indéfectible à cette initiative. Dans son allocution, il a souligné que la ville, en tant qu’entité territoriale décentralisée, est un acteur clé dans la création d’un cadre favorable au développement des entreprises.

« La mairie de Goma exécute les lois de la République, et à ce titre, elle veille à ce que toutes les entreprises nouvellement créées bénéficient d’un accompagnement adéquat. Cela inclut la protection des entrepreneurs, de leurs biens, et de la population en général, pour permettre l’émergence de l’économie congolaise », a-t-il déclaré.

Il a également encouragé les jeunes entrepreneurs à saisir cette opportunité pour formaliser leurs activités et renforcer leur contribution à l’économie locale.

PBB

Nord-Kivu: Des opérateurs économiques sensibilisés sur les textes légaux et réglementaires du secteur de l’industrie

Les opérateurs économiques de la ville de Goma ont été réunis dans une conférence ce mardi 27 août 2024 à Goma autour des textes légaux et réglementaires du secteur de l’industrie, la mobilisation des recettes du secteur de l’industrie et la sensibilisation des services déconcentrés du secteur de l’industrie.

Organisées par une délégation du Secrétariat Général à l’industrie dans la salle des réunions de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC /Nord-Kivu), ces assises se sont focalisées sur l’industrialisation du pays, l’implantation, l’installation et l’encadrement des unités industrielles ainsi que la normalisation et la métrologie légale.

Présent à cette activité au nom de l’autorité provinciale, Éric Kissa Kalobera, conseiller principal du Gouverneur militaire chargé de l’industrie, a reconnu les défis du secteur de l’industrie dans la province du Nord-Kivu, spécifiant que cette séance arrive à point nommé et vient encourager les efforts des opérateurs économiques dans cette région.
« Le secteur de l’industrie du pays regorge de défis dont les principaux sont la concurrence déloyale des produits importés qui inondent les marchés locaux, le non accès facile au financement de fonds de promotion industrielle, le manque du courant électrique et de l’eau pour le bon fonctionnement de l’industrie et la dégradation des infrastructures routières » a-t-il déclaré.

Les opérateurs économiques présents lors de cette conférence ont dénoncé l’insécurité et les tracasseries qui bloquent les activités du secteur de l’industrie.
Tout en formulant certaines recommandations, ces derniers ont plaidé afin que le Gouvernement active des nouvelles stratégies en imposant la paix dans cette province de l’Est de la République Démocratique du Congo pour les faciliter à bien mener leurs activités dans la région.

Le Secrétaire Général de l’Administration Centrale de l’industrie a salué la participation active des opérateurs économiques à cette séance et tous les échanges qui y ont été développés.
Jean Tabala promet que les recommandations formulées seront transmises à la haute hiérarchie pour que des dispositions soient prises.

« Les préoccupations des uns et des autres ont trouvé des réponses appropriées. Soyez rassurés que vos recommandations pertinentes issues des échanges et débats de ce jour, seront transmises à la hiérarchie qui prendra des dispositions utiles pour le renforcement de notre partenariat Public et Privé » a-t-il rassuré.

Il sied de signaler qu’une délégation du Secrétariat Général à l’industrie envoyée par Monsieur Louis Kabamba; ministre congolais de l’industrie, du développement des Petites et Moyennes Entreprises, séjourne à Goma depuis le lundi dernier et sa mission concerne les chefs-lieux du Nord et Sud-Kivu.

Lee Sadiki Kajibwami

Nord-Kivu/Économie: Le CPCE sollicite le soutien des autorités provinciales dans l’exercice de ses activités

C’est au cours des échanges ce jeudi 25 juillet 2024 avec le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu Romuald Ekuka Lipopo, que le Cadre Permanent des Concertations Économiques (CPCE), structure qui joue le pont entre les autorités et les opérateurs économiques, a exprimé son voeux de voir le Gouvernement Provincial l’accompagner dans l’exercice de ses activités en faveur de la population du Nord-Kivu.

Monsieur Adrien Safari Mushumo, secrétaire exécutif provincial du Cadre permanent des concertations économiques au Nord-Kivu, dit être venu présenter les civilités à l’autorité provinciale et lui solliciter un accompagnement dans l’exercice de la noble mission du CPCE envers la population de cette partie du pays.

« Comme vous le savez, nous sommes une structure qui dépend du ministère de l’économie nationale et nous sommes là comme une église au milieu du village.
Les questions économiques sont confortables pour une province importante que le Nord-Kivu et nous ne devrions pas ne pas venir rencontrer le gouverneur pour que nous puissions bénéficier de son soutien et de son accompagnement dans l’exercice de notre mission, de rencontrer les partenaires notamment les privés et les publics
 » a-t-il déclaré.

D’après ses explications, le CPCE rencontre régulièrement les entrepreneurs, les opérateurs économiques pour les pousser à privilégier l’intérêt de la population dans toutes les activités qu’ils exercent, tout en restant dans leurs droits.

« Nous sommes là pour écouter les opérateurs économiques et avoir une idée autour de leurs soucis parce que ce sont des partenaires. Parmi ces partenaires nous avons la FEC, les organisations des commerçants, des boutiquiers et tous les opérateurs économiques à quelque niveau que ce soit, et nous sommes là pour les entendre, recueillir les problèmes auxquels ils sont confrontés afin de les amener auprès des autorités pour des solutions adéquates.
En tant qu’organe de l’État, nous devons trouver des remèdes pour que ces opérateurs se retrouvent dans des bonnes conditions et que l’intérêt de la population soit privilégié
… » a-t-il ajouté.

Retenez que cette structure, qui dépend du ministère de l’Économie Nationale a été créée par le chef de l’État dans le cadre de mettre en place une plateforme de dialogue constructif, et d’échanges des points de vues et d’analyse autour des problèmes économiques et sociaux du pays dans l’objectif de formuler des recommandations sous formes d’une décision à soumettre au Gouvernement.

Au Nord-Kivu, le CPCE est opérationnel depuis novembre 2023 et élargit ses actions dans cette région de l’Est de la RDC.

Lee Sadiki Kajibwami

80 ème anniversaire de la Banque Mondiale et du FMI: À Goma, des activistes montent au créneau face aux dettes financières imposées à la RDC

Quel avenir socio-économique pour la République Démocratique du Congo ? Cette question a été développée ce lundi 22 juillet 2024, lors de la journée commémorative du 80 ème anniversaire de la Banque mondiale et du FMI à Goma dans la province du Nord-Kivu par des activistes environnementalistes mécontents de la manière dont les pays riches traitent les questions des dettes financières.

François Kamate activiste écologiste et chef de chapitre du Mouvement des Jeunes volontaires dénommé « Debt for climate » a évoqué une nouvelle colonisation imposée aux pays africains par les grandes puissances via des dettes interminables.

Offrant un moyen simple et réaliste aux pays riches à fort taux d’endettement de prouver qu’ils sont déterminés de s’attaquer aux racines de la crise climatique, le mouvement militant pour l’annulation des dettes financières des pays du sud Global estime que cette politique utilisée par les pays riches impacte négativement sur la vie de la population africaine généralement et de la RDC singulièrement, d’où, selon ce mouvement il est impératif que la dite stratégie cesse immédiatement.

« Nous nous sommes réunis pour interpeller la conscience des dirigeants et des congolais en ce qui concerne la dette financière que la RDC doit à la Banque Mondiale,une dette illégale et illégitime transférée aux régimes entrant après la colonisation et qui pèse lourdement sur l’économie et le social de notre pays » a indiqué à KivuNyota François Kamate.

Notre mouvement, ajoute-t-il, demande « qu’on arrête d’exploiter le pétrole et les minerais dans le sous-sol dans la mesure où cette exploitation ne profite qu’aux pays riches qui imposent aux pays du sud Global le mode de remboursement de ces dettes ».

Pour lui, le déséquilibre stupéfiant dans la responsabilité du réchauffement climatique signifie que « la dette écologique due par le monde riche minoritaire est déjà incommensurablement plus importante que la dette due par les pays faibles émissions du sud« .

« Les pays du sud sont frappés par les conséquences climatiques de la pénurie d’eau, de l’insécurité alimentaire, de la sécheresse,des inondations,de la pollution, des tempêtes gigantesques et des déplacements des populations civiles.
Cette inégalité se reflète dans le piège de la dette auquel sont confrontés les démunis du monde riche. Nombreux sont ceux qui sont dans les pays à forte émission de gaz à effet de serre, ne font pas partie des 10 % les plus riches de la planète qui sont responsables du chaos climatique » déplore-t-il.

Et de poursuivre : « Nous invitons tout le monde à prendre conscience de cet état des choses parce que lorsque ces pays nous imposent ce mode de remboursement de leurs dettes nous cogitons que c’est injuste et ça doit s’arrêter.
Ces dettes sont illégales et ne doivent pas faire l’objet des discussions parce-que à l’époque Mobutu,il avait atteint le point d’achèvement mais le fait que les grandes puissances veulent imposer leurs mafias sur les pays pauvres, la dette est encore là ».

Des recommandations ont été formulées au cours de cette journée dans le cadre de décourager certaines dettes qui accentuent les misères des populations africaines.

François Kamate élucide l’objectif de Debt for climate a l’intention de faire pression aux États prospères du Nord de payer leur dette climatique. « Nous exigeons que les pays riches du Nord payent leur dette climatique,ce qui englobe les demandes de réparations,de pertes et de dommages ainsi que le financement du climat qui ne doit pas prendre la forme de prêts mais de paiement sans intérêts. Nous demandons l’annulation inconditionnelle des dettes illégitimes attribuées souvent de manière illégale et inconstitutionnelle ».

Debt for climate chute en annonçant que les syndicats de toutes les régions du monde ,du Nord au Sud qu’ils soient pauvres ou riches se mobiliseront jusqu’à ce que la dette soit supprimée et que la vraie dette soit liquidée.

Lee Sadiki Kajibwami

Goma : RAWSUR signe un partenariat avec AMEAD sur la couverture d’assurance des femmes entrepreneures

Il s’agit d’un accord qui permettra à une centaine des femmes membres de cette ASBL spécialisée dans la transformation de différents produits et l’apprentissage des metiers à Goma, de bénéficier de la couverture d’assurance de la part de Rawsur afin de remédier de temps en temps aux éventuels risques liés à leurs activités.

La signature de ce partenariat est intervenue ce vendredi 17 mai 2024 entre les deux parties sous la satisfaction de la Direction Régionale de Rawsur, dans zone Est de la RDC.

« Avec AMEAD qui est une association qui encadre les femmes dans différents métiers, nous avons estimé qu’il était opportun de bien vouloir les accompagner en leur permettant de pouvoir souscrire à nos produits d’assurance vie. C’est un partenariat qui a commencé depuis plusieurs mois et nous avons aujourd’hui l’honneur de participer à la souscription d’une centaine des femmes et nous espérons que ce partenariat pourra encore produire plusieurs effets positifs à l’intention de celles-ci » a déclaré à la presse Michèle MUANDA, Responsable Régionale Est de Rawsur.

De son côté Madame Joséphine Kahongya, Coordinatrice de AMEAD(Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement), loue la collaboration nouée entre sa structure et RAWSUR, grâce à laquelle ce partenariat vient d’être conclu.

« Aujourd’hui nous venons de souscrire à un produit qu’on appelle « produit Kimya ». C’est un produit qui va permettre aux femmes d’AMEAD de se stabiliser d’abord en milieu professionnel et dans leur vie au quotidien. Nous allons continuer des pourparlers avec la Rawsur pour souscrire à ses autres produits » a-t-elle souligné.

Les produits que la RAWSUR met à la disposition de ses clients sont subdivisés en deux filiales, a renchéri son Directeur :
la filiale Assurance (qui propose des produits qui assurent la couverture des dommages matériels corporels mais également des responsabilités civiles) ainsi que la filiale Rawsur Vie qui propose les produits qui touchent directement à la personne humaine en cas de vie ou de décès.

Alain Mbusa

Goma: Des centaines de consommateurs et entrepreneurs attendus à la Foire MAARIFA ce vendredi 15 mars

C’est au cours d’un point de presse ce jeudi 14 mars 2024 que John Kaviavu, responsable de la plateforme MAARIFA Learning Academy a rassuré le public de Goma que toutes les batteries sont déjà en marche pour offrir aux habitants de la ville touristique et aux entrepreneurs locaux un évènement inédit.

Le lancement des activités est prévu pour ce vendredi 15 mars 2024 à partir de 8h00, heure locale; a-t-il souligné, rassurant que « les travaux d’installation de stands sont déjà lancés sur le site de l’espace Full Gospel qui abritera l’événement, pour offrir aux différents invités un cadre favorable pour les échanges ».

Revenant sur l’objectif de cette Foire qui ira jusqu’au samedi 16 mars, l’organisateur précise que l’événement vise d’une part, de faire découvrir au public les innombrables innovations des entrepreneurs locaux et d’encourager ces derniers à formaliser leurs entreprises pour rivaliser avec les importateurs; et d’autre part d’encourager la population à consommer les produits locaux pour promouvoir les entreprises locales, et par ricochet l’Économie Nationale.

Les portes seront ouvertes à tout le monde de 8h à 16h, précise John Kaviavu.

« Il est souhaitable que les participants se munissent d’un mouchoir de poche pour l’achat sur place des produits exposés. Mais le manque d’argent n’est pas un motif pour ne pas venir découvrir les produits de haute qualité que nous présenteront des entrepreneurs locaux. Tout le monde est donc invité » a-t-il déclaré.

Celui-ci en a profité pour annoncer l’organisation d’une Tombola sur le site de la Foire en faveur des plus ponctuels parmi les participants. Ces derniers auront la chance de repartir avec quelques produits exposés sur ce site.

Pour rappel, c’est sous le thème « le patriotisme économique » que s’organise cette deuxième édition de la Foire agro-industrielle MAARIFA, un événement annuel qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat local et à inculquer la culture de la consommation locale au sein de la communauté congolaise.

Emmanuel Barhebwa