Environnement : l’ASBL FADPE envisage de planter plus de 7000 arbres sur un site de 5ha au Nord-Kivu

Ce projet de reboisement, financé par le FFN(Fond Forestier National) et qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, a été dévoilé au public jeudi 05 décembre dernier par les membres de cette association de défense des droits de l’environnement, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’arbre, édition 2024.

Le Forum des Amis de Développement et la Protection de l’Environnement (FADPE) a rassuré l’ensemble des acteurs environnementalistes ayant effectué la descente sur le site de Mugunga où sera exécuté ce projet, que toutes les dispositions sont déjà prises pour planter ces arbres selon les normes requises et pour faire le suivi de leur évolution dès la plantation jusqu’à leur croissance.

Pour Joshua KIKANDI MAFUBILE, coordinateur de FADPE, c’est une fierté pour son association d’être choisie pour exécuter ce projet, « un projet très important pour la communauté et pour la protection de notre environnement ».

Il indique que vue l’étendue très vaste de ce site, son organisation pourra y planter environ 7000 arbres.

« Si vous voyez l’étendue de cette Coline de Kashaka, nous prévoyons d’y planter au-moins 5 hectares. Et la mesure que nous allons suivre sera de 3 × 3 et dans cette philosophie nous prévoyions planter autour de 5 555 arbres, mais vu que l’étendue est grande nous pensons pouvoir atteindre même 7000 arbres » a-t-il expliqué.

Le coordinateur de FADPE souhaite que les populations environnant ce site s’approprient ce projet. Il indique avoir pris contact avec certains d’entre eux pour les associer dans la protection de ces arbres et les sensibiliser sur l’importance de cette démarche des environnementalistes.

« Nous continuons à appeler la population à s’approprier ce projet. Lorsque ces arbres vont pousser, ils seront les premiers bénéficiaires des avantages d’aération qu’ils produiront. Nous les appelons à nous signaler en cas de tentatives de vol ou de destruction de ces arbres » a ajouté Joshua KIKANDI MAFUBILE.

« Nous n’avons qu’un seul héritage commun, prenons soins de lui. Impliquons -nous dans le reboisement et ainsi manifestons notre amour envers notre planète. Vegan pour la planète, vegan pour la vie » conclut-il.

Le thème retenu pour la journée nationale de l’arbre cette année est « l’arbre le salut de notre planète, plantons-le et gardons-le dans nos milieux de vie ».

Emmanuel Barhebwa

Goma: les associations environnementales tiennent une conférence suivie de la plantation d’arbres pour célébrer la journée nationale de l’arbre

C’est dans les locaux de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR-GL) qu’a lieu cette conférence ce jeudi 05 décembre relative à la journée nationale de l’arbre, à laquelle ont pris part les étudiants, les organisations de la société civile, les organisations environnementales, ainsi que les autorités provinciales et urbaines.

Avec comme thème principal « l’arbre le salut de notre planète, plantons-le et gardons-le dans nos milieux de vie« , les échanges au cours de cette conférence ont permis aux uns et aux autres de démontrer l’importance de l’arbre tout en présentant les actions qu’ils mènent dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et les défis auxquels ils sont confrontés.

Au total trois panels ont été organisés dans cette conférence dont un panel scientifique ayant permis aux universités d’évoquer la problématique de l’épuration de l’air en province du Nord Kivu, un panel pour les professionnels du secteur environnemental ayant tourné autour de l’impact de la guerre sur les écosystèmes forestiers du Nord Kivu, et enfin un panel pour la société civile axé sur le rôle à jouer par les organisations de la société civile dans la survie des écosystèmes forestiers de la province du Nord Kivu.

Saluant la richesse des échanges, le représentant du Gouverneur de province explique que la commémoration de cette journée est un canal pour le Gouvernement d’accentuer la sensibilisation des communautés sur le rôle incontournable de l’arbre dans la vie sur terre.

« la RDC, respectueuse de ses engagements et consciente du rôle que joue ses forêts, commémore chaque 05 décembre la journée nationale de l’arbre, canal utilisé par excellence pour sensibiliser les communautés sur les contributions de l’or de l’arbre pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la lutte contre la pauvreté, et le développement de l’économie verte ainsi que dans la production de plusieurs services écosystèmiques utiles à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) » a déclaré Jean Ruyange, conseiller principal du Gouverneur militaire du Nord-Kivu en charge de l’environnement.

Un projet de reboisement de 5 ha lancé à Mugunga

Après la conférence, toutes les parties prenantes à cette journée de l’arbre ont effectué une descente sur le terrain de 5 hectares, aménagé à Mugunga dans la partie nord-ouest de la ville de Goma, où près de 5000 arbres seront plantés.

Sur place toutes les représentants de toutes les organisations environnementales impliquées dans ce projet ont planté des arbres en présence des populations environnantes, une manière de les sensibiliser sur l’importance de cette initiative.

Pour Mme Bayo Kamala, cheffe d’antenne du FFN(Fond Forestier National) au Nord-Kivu, les impressions sont positives après ces activités qui marquent un pas important dans la sensibilisation sur la lutte contre le réchauffement climatique.

« Pour cette journée, nous encourageons la population du Nord-Kivu à planter des arbres, car sans l’arbre, nous ne pouvons rien. Lors de la conférence, il a été dit que nous respirons au moins 60% de l’air provenant des plantes. C’est pourquoi nous venons encourager la population de Mugunga à nous suivre en plantant des arbres », a déclaré tout en remerciant le Directeur Général qui a financé ce projet de plantation d’arbres sur 5 ha.

Mêmes impressions de la part de l’organisation FADPE(Forum des Amis de Développement et la Protection de l’Environnement) qui loue l’implication de toutes les organisations environnementales dans la concrétisation de ce projet.

« C’est une fierté de voir les gens se mobiliser pour célébrer la journée de l’arbre, c’est aussi une fierté pour nous de faire partie des organisations engagées dans cette lutte. Nous ne pouvons que demander à la population environnante de ce site, de s’approprier ce projet puisque c’est eux-mêmes qui seront premiers bénéficiaires des avantages de ces arbres » a dit Monsieur Joshua KIKANDI, coordinateur de l’organisation FADPE.

Il faut dire que près de quinze organisations environnementales ont pris part à cette activité et comptent poursuivre avec les activités de reboisement tout au long de l’année en cours et l’année prochaine.

Emmanuel Barhebwa

Journée de l’arbre: À Nyiragongo, les ONG IEDA Relief et PRPDE associent les déplacés de guerre dans le reboisement

À l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’arbre ce jeudi 05 décembre 2024, ces deux structures engagées dans la protection de l’environnement ont organisé une campagne de sensibilisation des déplacés du site de Rusayu dans la chefferie de Bukumu en Territoire de Nyiragongo orientée vers l’utilité de l’arbre au sein dudit site.

Selon Olivier Hekima coordonnateur de l’organisation PRPDE (Programme de Reconstruction et de la Pacification pour le Développement Économique) plus de 100 arbres ont été plantés ce jour par les membres de son organisation appuyés par les déplacés de guerre.

Revenant sur sa grande Vision qui sera poursuivie durant l’année 2024,cet acteur environnementaliste indique que plus de 100 000 arbres seront plantés dans l’angle d’améliorer l’environnement au Nord-Kivu singulièrement et en République Démocratique du Congo en général.

L’arbre et l’homme sont des amis, reconnaît-il, voilà pourquoi les zones de refuge des déplacés ont été ciblées par ce projet afin de reconstituer la végétation détruite au moment de l’arrivée massive de ces derniers.

« Comme vous le savez, beaucoup de personnes s’étaient déplacées et avaient érigé des abris provisoires en utilisant les arbres .Cette pratique a provoqué une diminution des arbres car nombreux étaient coupés. Voilà pourquoi le PRPDE accompagné par IEDA Relief, nous avons jugé mieux d’intervenir dans le reboisement. C’est pourquoi nous sommes ici à Rusayu pour célébrer la journée de l’arbre, en plantant plus de 100 aujourd’hui. Depuis le début des activités relatives à ce projet, au-moins 7200 arbres ont déjà été plantés en collaboration avec AIDES etc. Dans Quartier lac Vert ,nous avons planté 2200 arbres et dans le groupement Kibati on a planté 5000 arbres. Nous voudrions durant l’année 2025 planter plus ou moins 100 000 arbres » a-t-il indiqué.

Celui-ci demande un soutien du Gouvernement et des autres structures engagées dans la même lutte pour la matérialisation de cette œuvre capitale pour l’humanité entière.

Les déplacés associés à cette initiative éco responsable ont aussi encouragé leurs visiteurs s’engageant à pérenniser cette action.

« Nous nous engageons dans la plantation des arbres .Lorsque nous avons fui, beaucoup d’arbres ont été coupés.C’est pourquoi nous décidons d’activer ce projet pour améliorer l’environnement » a déclaré l’un des déplacés.

Ces initiatives de reboisement interviennent à une période où le Parc National des Virunga situé dans la province du Nord-Kivu fait face à une forte menace suite à l’exploitation illicite des bois à l’intérieur dudit Parc par les rebelles du M23 appuyés par l’armée Rwandaise.
Le reboisement autour de ce parc reste l’alternative favorable pour faire face à cette exploitation.

Lee Sadiki Kajibwami

RDC:La valorisation des déchets dans le bassin du Congo, au cœur des échanges entre chercheurs à Goma

Initié par l’Université de Goma à travers ses projets VADECH(Valorisation des Déchets) et RICAR(Programme de Renforcement des Capacités de Recherche en Sciences Sociales en Afrique francophone) ce cadre d’échange offert aux chercheurs locaux et étrangers, étudiants, entrepreneurs et représentants des autorités locales, s’étendra sur deux journées scientifiques soit du 02 au 03 décembre 2024 à Goma, autour du thème « Valorisation des déchets plastiques dans le bassin du Congo: Dynamique socioculturelle et technologiques de l’environnement ».

Ouvertes par les discours des organisateurs et des officiels de la province, les activités de cette première journée ont été marquées par la présentation de l’état des lieux de la gestion des déchets en RDC, avec un constat malheureux sur une quasi-inexistence de projets de valorisation des déchets dans plusieurs villes du pays.

Dans son intervention, le professeur Juste Yamoneka, responsable du projet VADECH a déploré le fait que la région du bassin du Congo étendu sur six pays d’Afrique, qui produit des milliers de tonnes de déchets par jour, n’arrive même pas à recycler la moitié de ces déchets.

Celui-ci note la faible implication des gouvernants et des chercheurs dans les questions de valorisation des déchets, justifiée par « la rareté des recherches scientifiques s’inscrivant dans le cadre de la transformation des déchets en richesse et en produits utiles ».
Se référant à la situation des villes de la RDC, Juste Yamoneka fait savoir qu’au lieu d’être recyclés, plusieurs déchets sont jetés ça et là dans les villes comme Goma et Bukavu « et surtout Kinshasa » et constituent déjà un problème environnemental et sanitaire.

De son côté Monsieur Alex Lina, professeur d’universités et responsable du Bureau d’Études du projet d’assainissement à la mairie de Bukavu, note que dans son entité les statistiques sont alarmantes au sujet de la gestion des déchets plastiques et de leur transformation.

« En ville de Bukavu, près de 898 tonnes de déchets sont produits par jour. De ces 898 tonnes, une seule est récupérée par les associations qui font le recyclage, 62 tonnes sont collectées et transportées jusqu’au niveau d’une décharge, encore qu’à Bukavu nous n’avons qu’une décharge privée (la decharge de Musigiko) et aucune décharge officielle; Il y a 835 tonnes de déchets qui restent chaque jour au niveau de la ville, et avec la géomorphologie du relief de la ville de Bukavu tous ces déchets sont acheminés directement, lors des pluies, au niveau du lac Kivu, ce qui n’est pas une bonne chose » a-t-il déclaré.

Alex Lina exhorte ainsi les chercheurs et les étudiants à s’intéresser au secteur de la valorisation des déchets pour non seulement créer plus d’emplois et générer des recettes, mais aussi participer à la protection de l’environnement et la préservation de la vie humaine.

Des interventions similaires ont été évoquées en visioconférence et en présentiel par d’autres chercheurs démontrant l’importance de sensibiliser les communautés à s’investir dans la valorisation de déchets plastiques pour transformer le danger environnemental en opportunité d’affaires.

La Division Provinciale de l’Environnement et Développement durable au Nord-Kivu a, quant a elle, salué l’initiative de l’UNIGOM, assurant de l’engagement et de la détermination de ses services à appuyer toutes les résolutions qui ressortiront des travaux de ces deux journées scientifiques.
Baudoin Kltuma Munganga , secrétaire administratif au sein de la Division de l’environnement promet de mettre à la disposition des chercheurs « toutes les stratégies et outils nécessaires pouvant les aider à atteindre leurs objectifs ».

Il faut dire que les entrepreneurs locaux œuvrant dans la valorisation des déchets saisissent l’occasion de ces journées scientifiques pour exposer leurs différents produits issus du recyclage des déchets à Goma.

Emmanuel Barhebwa

80 ème anniversaire de la Banque Mondiale et du FMI: À Goma, des activistes montent au créneau face aux dettes financières imposées à la RDC

Quel avenir socio-économique pour la République Démocratique du Congo ? Cette question a été développée ce lundi 22 juillet 2024, lors de la journée commémorative du 80 ème anniversaire de la Banque mondiale et du FMI à Goma dans la province du Nord-Kivu par des activistes environnementalistes mécontents de la manière dont les pays riches traitent les questions des dettes financières.

François Kamate activiste écologiste et chef de chapitre du Mouvement des Jeunes volontaires dénommé « Debt for climate » a évoqué une nouvelle colonisation imposée aux pays africains par les grandes puissances via des dettes interminables.

Offrant un moyen simple et réaliste aux pays riches à fort taux d’endettement de prouver qu’ils sont déterminés de s’attaquer aux racines de la crise climatique, le mouvement militant pour l’annulation des dettes financières des pays du sud Global estime que cette politique utilisée par les pays riches impacte négativement sur la vie de la population africaine généralement et de la RDC singulièrement, d’où, selon ce mouvement il est impératif que la dite stratégie cesse immédiatement.

« Nous nous sommes réunis pour interpeller la conscience des dirigeants et des congolais en ce qui concerne la dette financière que la RDC doit à la Banque Mondiale,une dette illégale et illégitime transférée aux régimes entrant après la colonisation et qui pèse lourdement sur l’économie et le social de notre pays » a indiqué à KivuNyota François Kamate.

Notre mouvement, ajoute-t-il, demande « qu’on arrête d’exploiter le pétrole et les minerais dans le sous-sol dans la mesure où cette exploitation ne profite qu’aux pays riches qui imposent aux pays du sud Global le mode de remboursement de ces dettes ».

Pour lui, le déséquilibre stupéfiant dans la responsabilité du réchauffement climatique signifie que « la dette écologique due par le monde riche minoritaire est déjà incommensurablement plus importante que la dette due par les pays faibles émissions du sud« .

« Les pays du sud sont frappés par les conséquences climatiques de la pénurie d’eau, de l’insécurité alimentaire, de la sécheresse,des inondations,de la pollution, des tempêtes gigantesques et des déplacements des populations civiles.
Cette inégalité se reflète dans le piège de la dette auquel sont confrontés les démunis du monde riche. Nombreux sont ceux qui sont dans les pays à forte émission de gaz à effet de serre, ne font pas partie des 10 % les plus riches de la planète qui sont responsables du chaos climatique » déplore-t-il.

Et de poursuivre : « Nous invitons tout le monde à prendre conscience de cet état des choses parce que lorsque ces pays nous imposent ce mode de remboursement de leurs dettes nous cogitons que c’est injuste et ça doit s’arrêter.
Ces dettes sont illégales et ne doivent pas faire l’objet des discussions parce-que à l’époque Mobutu,il avait atteint le point d’achèvement mais le fait que les grandes puissances veulent imposer leurs mafias sur les pays pauvres, la dette est encore là ».

Des recommandations ont été formulées au cours de cette journée dans le cadre de décourager certaines dettes qui accentuent les misères des populations africaines.

François Kamate élucide l’objectif de Debt for climate a l’intention de faire pression aux États prospères du Nord de payer leur dette climatique. « Nous exigeons que les pays riches du Nord payent leur dette climatique,ce qui englobe les demandes de réparations,de pertes et de dommages ainsi que le financement du climat qui ne doit pas prendre la forme de prêts mais de paiement sans intérêts. Nous demandons l’annulation inconditionnelle des dettes illégitimes attribuées souvent de manière illégale et inconstitutionnelle ».

Debt for climate chute en annonçant que les syndicats de toutes les régions du monde ,du Nord au Sud qu’ils soient pauvres ou riches se mobiliseront jusqu’à ce que la dette soit supprimée et que la vraie dette soit liquidée.

Lee Sadiki Kajibwami

J. de l’urgence climatique : Le Réseau des Reporters pour la Biodiversité mobilise Goma contre le jet des déchets plastiques dans le lac Kivu

C’est au cours d’un point de presse ce samedi 20 juillet 2024 que cette structure regroupant les journalistes et activistes environnementalistes a exprimé son message de sensibilisation à l’endroit de la population de Goma à l’Est de la République Démocratique du Congo, riveraine du lac Kivu, lui interdisant strictement de jetter les déchets plastiques dans le lac.

Selon John Tsongo, membre du REREBIO, ce comportement est non seulement anti-écologique et dangereux pour l’écosystème aquatique, mais aussi constitue un empoisonnement de l’ensemble des consommateurs des ressources du lac dont les poissons et l’eau.

« Aujourd’hui si nous visitons les limites du lac Kivu ici à côté, nous allons nous rendre compte que les déchets plastiques deviennent de plus en plus nombreux à l’intérieur du lac. On dirait même qu’ils cohabitent avec les poissons que nous consommons…Ce que les jeteurs de ces plastiques dans le lac ignorent est que ces déchets sont en mesure de provoquer des cancers chez les humains, ils sont en mesure de provoquer l’asphyxie au niveau des êtres aquatiques, ils sont en mesure de polluer l’eau de manière à la transformer en une denrée toxique. D’où ça en vaut la peine d’interdire à la population de jeter des déchets plastiques dans le lac… » souligne John Tsongo.

Cet activiste environnementaliste souhaite que la population adopte un comportement éco-responsable, surtout en matière de gestion des déchets plastiques afin de préserver « notre maison commune ».

Un comportement éco-responsable, selon lui, consiste à disponibiliser des poubelles pour des déchets biodégradables et pour déchets non-biodegradables notamment les plastiques. Ces derniers devront être fournis aux nombreux entrepreneurs locaux qui transforment déjà ces déchets en pavé, en œuvre artistique, objets de décoration, et autres.

À part la conférence de presse, le Réseau des Reporters pour la Biodiversité, a aussi organisé une conférence avec les étudiants et un marathon écologique ce même samedi, toutes ces activités s’inscrivant dans le cadre de la journée de l’urgence climatique célébrée le 22 juillet de chaque année.

Emmanuel Barhebwa