Sud-Kivu : Le notable Yves Sangara rejoint officiellement l’UNC de Vital Kamerhe avec des centaines d’autres personnes.

Le notable Yves Sangara a adhéré ce vendredi 28 avril 2023 au sein du parti UNC, parti cher à Vital Kamerhe. Il a ainsi suivi le bon exemple de son frère ainé, Aimé BOJI SANGARA, haut cadre de l’UNC.

Lors de la cérémonie de son adhésion, ce notable a indiqué avoir été convaincu par l’idéologie politique de Vital Kamerhe sur laquelle le pays peut compter ainsi que le développement de tout le groupement de Buzi Bulenga.  

« Je suis venu pour prouver mon attachement au parti de Vital Kamerhe dont j’apprecie beaucoup le travail depuis 2013. J’ai aimé l’honorable Vital Kamerhe parce que d’abord nous avons fait les mêmes études, ‘’l’économie’’. Kamerhe, c’est quelqu’un qui m’inspirait beaucoup. La deuxième raison c’était par mon frère, mon grand-frère, excellence Aimé Boji qui était déjà dans le parti, lui aussi m’a fait aimer le parti. Aujourd’hui, je me suis dit que c’était le moment de l’accompagner dans la lutte. J’ai demandé la permission de me représenter et ma famille me l’a accordéte parce qu’elle me connait déjà et elle connait déjà bien mes compétences ainsi que toutes mes valeurs. Je suis un homme de parole et le Buzi Bulenga a besoin de quelqu’un comme moi pour son développement. Et leurs excellences Vital Kamerhe et Aimé Boji m’ont donné toutes leur bénédiction pour que je vienne me représenter ici. J’ai choisi de rejoindre ce parti devant vous tous et je vous demande de rejoindre tous l’UNC parce que c’est le meilleur des partis. Que tu sois jeune, maman, vieux, qu’importe ton âge, tu es le bienvenu au sein de l’UNC. »

Des centaines de personnes accuillent Yves Sangara à Minova

Après l’adhésion solennelle de Yves Sangara à l’UNC, c’est toute la famille Sangara représentée ainsi que des centaines d’autres personnes qui ont signé leur adhésion à l’Union pour la Nation Congolaise.    

« Moi et ma famille avons sensibilisé tous les jeunes ainsi que toute la population à adhérer massivement à l’UNC. Vous voyez, même dans une famille, quand vous êtes unis, vous travaillez très bien mais quand chacun est de son coté, tout ne marche pas bien. C’est pourquoi vous verrez que, la famille, au lieu d’avancer, ne fera que reculer. Nous voulons user de cette même méthodologie, au niveau d’ici chez nous dans le Buzi. Que tout le Buzi montre d’abord qu’il est derrière notre mwami ensuite derrière Yves Sangara. Pour que nous puissions bien développer notre chefferie. Et nous arriverons à cet idéal que si et seulement si nous adhérons tous massivement à l’Union pour la Nation Congolaise. Je suis très satisfait et toute ma famille est très satisfaite. Vous l’avez vu, on était une très grande représentation et nous disons tous merci du grand accueil qui nous a été réservé. On ne s’attendait pas à cette foule. Et j’aimerais signaler qu’il ne s’agissait que d’une simple représentation de différents villages qui constitue le Buzi ainsi que les autres coins environnant le territoire de Kalehe. »

Yves Sangara lors de la signature du formulaire d’adhesion à l’UNC

Sentiment de satisfaction aussi pour Me Celestin Bahati, secrétaire exécutif interfédéral en charge de la justice et droits humains et protection des consommateurs à UNC Sud Kivu qui s’est déplacé de Bukavu pour accompagner cet événement. « Il y a eu approximativement 500 personnes qui ont adhéré. Au fait, c’est quelque chose à louer de voir un fils du terroir, un fils de Buzi, qui, dès le début, commencer à mobiliser un très grand nombre de personnes. Je suis très sûr qu’en arrivant jusqu’à la période de la précampagne, on aura déjà mobilisé beaucoup de gens. Vous avez vu comment est-ce que j’ai appelé tous les cadres et militants du parti qui se trouvent dans le groupement de Buzi d’aller jusque dans le fin fond pour mobiliser les gens à adhérer et continuer avec nous dans la lutte et donner à Kamerhe assez de députés. Cette année, nous voulons prendre le taureau par ses cornes, nous voulons prendre le gouvernorat. Nous voulons être majoritaires à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.  Avec l’adhésion de Yves Sangara, c’est déjà un bon départ pour renforcer notre lutte de donner à Vital Kamerhe assez de députés »

Me Celestin Bahati, secrétaire exécutif interfédéral en charge de la justice et droits humains et protection des consommateurs à UNC Sud Kivu

L’UNC de Vital Kamerhe peut donc désormais compter sur un des fils illustres, très connu et influent dans le Buzi Bulenga, aux prochains scrutins électoraux dans le territoire de Kalehe. Ce n’est pas seulement parce qu’il vient d’une grande famille, la famille Sangara, qui a déjà fait ses preuves qu’Yves Sangara est un nouvel espoir dans cette localité mais parce que la personne elle-même n’est pas à présenter. On l’a vue présente pendant les moments forts aux cotés des nécessiteux, prêts à leur venir en aide.  

C’est pourquoi la nouvelle a plus que réjoui des centaines des personnes habitant le groupement de Buzi Bulenga présentes à la cérémonie. Toutes sont déterminées à l’accompagner et le soutenir, un vœu qui a d’ailleurs été très visible lors de son accueil et son passage dans le marché central de Minova soulevé comme un prince, motivant ainsi des vives clameurs de joie de toute la population.

Patrick BASSHAM

RDC: la Réunion des ministres de la défense de l’EAC reportée, après l’inquiétude soulevée par le Rwanda

Initialement prévue pour ce mercredi 19 avril 2023 à Goma, la réunion des ministres de la Défense de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), est reportée sine die.

La nouvelle est confirmée par plusieurs sources proches du ministère de la défense Nationale de la RDC, organisateur de cette rencontre, sans donner des détails autour de ce report.

Et pour preuve, le vice-ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Samy Adubango, ainsi que d’autres délégations dépêchées à Goma pour les travaux préparatoires, sont retournés ce mardi 18 avril à Kinshasa , en attendant la fixation d’une nouvelle date.

Toutefois, selon le secrétariat de cette organisation sous-régionale, cité par nos confrères de Forum des As; il se trouve que le Rwanda, un des pays de l’EAC, refuse d’envoyer des représentants à ladite rencontre devant avoir lieu à Goma; indiquant que « la sécurité de la délégation du Rwanda n’est pas garantie à Goma » et que « la partie rwandaise n’a pas envoyé ses émissaires, sollicitant une délocalisation de cette rencontre ».

Sollicitée et obtenue par l’actuel ministère Congolais de la Défense Nationale, l’organisation de cette rencontre entre les ministres de la défense des six pays membres de l’EAC (Ouganda, Kenya, Burundi, RDC, Tanzanie, Rwanda, Soudan du Sud) s’inscrit essentiellement dans le cadre d’évaluer le mandat de la force régionale de cette organisation, déployée depuis quelques mois à l’Est de la RDC, sur accord des chefs d’Etat membres.

Emmanuel Barhebwa

RDC: Ce que le Président Rwandais doit faire c’est de respecter ses engagements(P. Muyaya)

Le Porte-parole du Gouvernement Congolais, Patrick Muyaya a réagi ce dimanche 16 avril 2023 face aux déclarations du Président Rwandais Paul Kagame disant qu’une partie du Rwanda a été donnée au Congo et à l’Ouganda. Ces déclarations ont été relayées par des médias internationaux qui ont été reçus à Kinshasa ce même jour.

Le président rwandais doit respecter ses engagements souscrits dans la feuille de route de Luanda et cesser aussi de soutenir les rebelles de M23 qui ne cessent de causer de la peine à la population congolaise et violer les frontières congolaises.

 » Ce que le président Kagame doit faire, c’est de respecter ses engagements souscrits dans le cadre de la feuille de route de Luanda, de cesser de soutenir le M23 qui a été démontré mondialement et doit de même retirer ses mains dans le territoire congolais comme l’avait dit le Pape » a déclaré le ministre congolais chargé de la communication et médias, Patrick Muyaya.

Et d’ajouter  » Notre patrie nous la défendrons à chaque centimètre et qu’il est hors de question de laisser penser les velléités et les idées expansionnistes du président rwandais. Et en plus de cela, il faut peut-être demander à la Belgique de rappeler ce qu’étaient les actes de nos frontières. Il y a quelques semaines nous avions fait un briefing avec le professeur Tshibangu Kalala, il avait bien expliqué cette problématique de tracer les frontières. » A conclu le Porte-parole du Gouvernement Congolais.

À noter que la feuille de route de Luanda a été signée le 06 juillet 2022 entre le Président Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Président Rwandais Paul Kagame sous les auspices du Président Angolais João Laurenço désigné comme médiateur par l’Union Africaine avec comme objectif de restaurer la confiance entre ces deux États (RDC-RWANDA).

Florentin Muzungu

Rwanda: 23 ans après, Paul Kagame se dit prêt à céder le fauteuil présidentiel

Paul Kagame Président de la République Rwandaise, membre du parti Politique Front Patriotique Rwandais, a exprimé mercredi 05 Avril 2023 le désir de se retirer et de céder à un autre dirigeant le Pouvoir.

C’était lors d’une rencontre à Kigali avec son homologue Kényan William Ruto qui était en visite de deux jours au Rwanda.

Le Président Kagame a qualifié sa retraite au pouvoir « d’inévitable » en annonçant qu’un plan de succession était déjà en cours de discussion au sein de son parti Politique qui est au pouvoir, le Front Patriotique Rwandais (FPR).

Il exprime de même qu’il ne tenait pas à nommer son successeur, mais plutôt à créer un bon environnement à l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants.

« Cette discussion est menée au sein de notre Parti depuis 2010, mais les circonstances, les défis et l’histoire du Rwanda nous ont imposé d’autres priorités. » a-t-il déclaré.

C’est après quelques jours de la tenue du 16ieme congrès du Front Patriotique Rwandais à Rosoruru, près de Kigali que Paul Kagame, président de ce parti depuis 1998 et du Rwanda depuis 2000 vient d’annoncer ces déclarations.

Florentin Muzungu

RDC: Enfin la position de Matata Ponyo face à la Loi sur la Congolité

La proposition de Loi sur la Congolité, initiée par le Docteur Noël Tshiani, ne cesse d’alimenter le débat en RDC depuis sa programmation parmi les sujets à examiner durant de la session parlementaire en cours.

Après l’Église catholique et plusieurs autres personnalités et organisations tant politiques que celles de la société civile ; l’ancien premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, a donné sa position ce 04 avril 2023 face à cette question, désapprouvant l’esprit discriminatoire derrière laquelle se cacherait cette proposition.

Selon l’ancien Premier ministre de la RDC, la constitution congolaise a déjà tranché sur cette question de la nationalité congolaise. Ceci ne devrait faire objet d’une autre loi ou protestation.

« Le développement du pays ne dépend pas du fait pour les dirigeants d’être nés des parents congolais, mais plutôt, le développement dépend du leadership et de la qualité de ses dirigeants. » a-t-il déclaré

Augustin Matata Ponyo a référé sa pensée à l’ancien président américain Barack Obama, dont ses parents furent Kényans mais qui a pu diriger les États-Unis d’Amérique pendant 8 ans.

« Le développement, c’est une question de leadership, d’un travail ardu, d’une vision et des principes. Le Président Obama fut président des États-Unis dans un mandat de huit ans sans qu’il ait l’origine américaine. Et alors ici les congolais de Père et de mère, quel leadership ont-ils prouvé. Nous cherchons le leadership pratique et non théorique car le leadership rime avec les résultats. » conclut Augustin Matata Ponyo

La loi Tshiani, la loi de Père et de Mère congolais veut que les hautes fonctions du pays puissent être occupées par seuls les congolais nés des parents congolais.

La Rédaction

Comment la population de Goma doit se comporter face aux candidatures féminines lors des élections 2023?

Cette question était au centre d’un atelier d’échanges et des réflexions ayant réuni ce vendredi 24 mars 2023 à Goma plusieurs femmes leaders et responsables d’organisations feminines, les femmes politiques ainsi que celles des médias.

Organisée par le Réseau d’Associations pour la Promotion des Droits de la femme (RAPDFEM ASBL), en collaboration avec la section Genre de la MONUSCO; cette rencontre avait pour objectif, ont indiqué les organisateurs, d’évaluer la participation effective de la femme du Nord Kivu au processus électoral, et de proposer des pistes de solution face aux principales difficultés que connaissent les femmes ambitieuses lors des différents scrutins électoraux au pays.

« Le processus électoral étant à l’horizon la femme aussi doit avoir sa place pour contribuer au développement du pays » a souligné Maître Lina Bindu, femme politique à Goma qui est largement revenu sur le slogan « Éduquer une femme c’est éduquer toute une nation ».

Il est temps, a-t-elle insisté, que toute la communauté du Nord Kivu se lève pour soutenir la femme lors des élections car la celle-ci a toutes les capacités au même titre que l’homme.

Pour sa part Euphrem Zihalirwa, coordonnateur du réseau d’Associations pour la Promotion des Droits de la femme (RAPDFEM ASBL), un des organisateurs de cet atelier, soutient les femmes à aller plus loin, et estime que comme l’homme, la femme est aussi éligible pour participer à la gestion du pays et contribuer à son développement.

Celui-ci ne manque pas de remercier les partenaires du RADFEM ASBL, qui ont appuyé l’organisation de cette activité, notamment la MONUSCO, à travers sa section Genre.

Plusieurs questions étaient à la ronde pour proposer différentes pistes de solutions pour qu’à cette nouvelle élection il y ait un maximum des voies accordées à la femme.

Le rôle des médias dans cette démarche a également été soulevé, avec une exhortation spéciale aux femmes des médias de soutenir l’ensemble des femmes qui vont déposer leurs candidatures aux prochaines élections.

Depuis plusieurs années, avant et après l’indépendance de la République Démocratique du Congo , les compétences des femmes restent sous-estimés par plusieurs congolais. Mais il a été révélé toutefois, qu’avec le plaidoyer visant à lutter contre les violences basées sur le Genre, petit à petit la femme commence à prendre place dans différents domaines de la vie, bien que les efforts restent à fournir pour bannir toute forme de discrimination vis-à-vis de la femme.

Esther Buingo