Mort d’hommes dans des pluies diluviennes à Kinshasa: le cardinal Ambongo réagit

Dans un message de compassion, rendu public ce mardi 13 décembre, dont une copie est parvenue à KivuNyota; le cardinal Fridollin Ambongo Besungu, archevêque métropolitain de Kinshasa, a réagi face au drame des pluies diluviennes survenues à Kinshasa en début de semaine, coûtant la vie à 141 personnes et causant d’énormes dégâts matériels.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa dès les premières heures du 13 décembre 2022, ont une fois de plus, causé d’énormes dégâts humains et matériels, plongeant ainsi des nombreuses familles et communautés religieuses dans la désolation et l’emoi,  regrette le cardinal Fridollin Ambongo.

« Cet état des choses m’attriste profondément. Aussi, je voudrais exprimer toute ma compassion et toute ma proximité spirituelle et pastorale à toutes les personnes sinistrées, et en particulier à celles qui, en moment, sont sans abris, ni secours » écrit l’archevêque de Kinshasa.

Et de poursuivre:

« Au-delà du caractère imprévisible des intempéries naturelles, j’estime qu’il devient de plus en plus urgent que l’Autorité urbaine procède sérieusement aux grands travaux d’assainissement, de reamenagement et d’urbanisation de la ville de Kinshasa, afin de prévenir et de minimiser l’ampleur de telles catastrophes naturelles. Par ailleurs, notre responsabilité dans la gestion commune de notre environnement est aussi engagée ».

Pour rappel le bilan officiel des inondations causées par les pluies diluviennes à Kinshasa dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 décembre, fait état de 141 morts, 38787 ménages inondés, 280 maisons écroulées, et 64 nouvelles têtes d’érosion.

Depuis Washington où il sejourne en mission officielle, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a instruit d’organiser un deuil national de trois jours en mémoire des victimes de cette catastrophe naturelle.

Emmanuel Barhebwa

Guerre M23-FARDC: 15 grandes décisions prises par les chefs d’Etat pour le retour de la paix

Le retour de la paix et la sécurité dans la région orientale de la RDC était à la base d’un mini-sommet des chefs d’Etat tenu ce mercredi 23 novembre 2022 à Luanda en Angola.

Connaissant la participation de
de Son Excellence
Évariste Ndayishimiye , Président de la République du
Burundi et Président en exercice de la Communauté de
l’Afrique de l’Est (EAC), Son Excellence Paul Kagame ,
Président de la République du Rwanda, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo , Président de la République
Démocratique du Congo, et Son Excellence Uhuru Muigai
Kenyatta , ancien Président de la République du Kenya et d’autres invités ; ce sommet a abouti à la formulation des décisions suivantes, dont KivuNyota vous propose l’intégralité:

Le mini-sommet a décidé:

a) La cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO, à partir du vendredi 25 novembre 2022 à 18h.

b) Respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de la CAE des 21 avril et 20 juin 2022 (processus de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 et des conclusions de la réunion extraordinaire des chefs EMG forces armées de la CAE

c) Poursuite du déploiement intégral de la Force régionale FR de l’EAC ;

d) Retrait du M23 des zones occupées et retour de celui-ci à ses positions initiales à Sabinio du côté de la RDC, sous le contrôle des FARDC, de la FR et du Mécanisme ad hoc en collaboration avec la MONUSCO.

Cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’est de la RDC et dans la région (jour J) ;

Mise en place d’une zone tampon avec le soutien de la MONUSCO, du mécanisme de vérification ad hoc et de la CAE.

MINI-SOMMET SUR LA PAIX ET LA SECURITE DANS LA REGION ORIENTALE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO – LUANDA 23/11/2022

a) Cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre 2022 à 18h00 (Jour J) ;
Mkutano wa viongozi wa kikanda

b) Respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de l’EAC du 21 avril et du 20 juin 2022 (processus de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 (processus de Luanda) et des conclusions de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major général des forces armées de l’EAC (Bujumbura, 8 novembre 2022) ;

c) Poursuite du déploiement complet de la Force régionale de l’EAC ;

d) Retrait du M23 des zones occupées et retour à ses positions initiales à Sabinio côté RDC, sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc en collaboration avec la MONUSCO (Jour J+2) ;

e) Création d’une zone tampon avec l’appui de la MONUSCO, du Mécanisme de vérification ad hoc et de l’EACForce régionale, comme prévu dans le cadre de la réunion des chefs d’état-major général de l’EAC tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022 (Jour J+2) ;

f) Cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’Est de la RDC et la Région (Jour J) ;

g) Les FDLR-FOCA, RED-TAMARA, ADF et les autres groupes armés opérant sur le territoire congolais doivent immédiatement déposer les armes et entamer leur rapatriement inconditionnel conformément aux termes du Processus de Nairobi, avec le soutien de la MONUSCO, le Mécanisme de vérification ad hoc et la Force Régionale EAC (Jour J+5) ;

h) Désarmement et cantonnement du M23 en territoire congolais sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc de Vérification, avec la collaboration de la MONUSCO (Jour J+5) ;

i) Retour des Personnes Déplacées Internes (PDI) dans leurs foyers (Jour J+7) ;

j) Reprise et poursuite des consultations politiques entre le Gouvernement de la RDC et les groupes armés locaux (J+10) ;

k) Reprise du dialogue bilatéral entre la RDC et le Rwanda en vue de la normalisation des relations diplomatiques et de la reprise de la coopération (Jour J+60) ;

l) Engagement des parties à mettre en œuvre la feuille de route de Luanda et les accords conclus dans le cadre du processus de Nairobi et de la réunion des chefs d’état-major général de l’EAC ;

m) Examen et résolution de la question du retour de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, telle que mentionnée dans la Feuille de route de Luanda et (J+15) ;

n) Poursuite des réunions de coordination à tous les niveaux entre le Processus de Luanda et le Processus de Nairobi ;

o) Création d’un mécanisme conjoint de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda et des décisions des initiatives entreprises dans le cadre du Processus de Nairobi.

9. Les Chefs d’Etat ont demandé que les FARDC, la Force Régionale et les Chefs d’Etat-Major Général (CGS) de la Force Régionale EAC, en collaboration avec la MONUSCO, étudient toutes les questions liées au désarmement et au cantonnement des éléments du M23 et soumettent des propositions au lors de leur prochain mini-sommet.

10. Les Chefs d’Etat ont recommandé l’accélération de la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (PDDR-CS) en cours en RDC et ont exprimé leur profonde préoccupation quant aux conditions dans lesquelles vivent des centaines de milliers de personnes déplacées. dans les zones touchées par la guerre de la province du Nord-Kivu.

11. Les Chefs d’Etat sont convenus de se retrouver prochainement à Bujumbura pour évaluer la mise en œuvre des conclusions des résolutions et recommandations du Mini-Sommet de Luanda

La rédaction 

Matata de nouveau face à la justice: L’APCBC partage l’avis de LGD/N-K et trouve inopportune la décision de la cour constitutionnelle

L’Action Patriotique contre la balkanisation du Congo (APCB) a réagi ce mardi 22 novembre face la sortie médiatique de la fédération du parti politique Leadership pour la Gouvernance et le Développement (LGD) Nord-Kivu, axée sur le revirement du dossier Matata Ponyo.

Dans un entretien avec la rédaction de KivuNyota, maître Odile Malekera Bora, responsable de ce collectif des mouvements des jeunes congolais, a indiqué ne pas comprendre comment la justice peut revenir sur ce dossier qu’il ya peu s’était déclarée incompétente.

 » Nous craignons que certaines décisions de la justice sois politisées surtout à l’approche des élections au pays, en particulier la décision sur ce revirement du dossier visant l’ancien premier ministre Matata Ponyo…Aujourd’hui la justice a un rôle de concilier les dignes filles du pays afin d’avoir un idéal unique, celui de chasser l’ennemi car le pays est en temps de guerre…Nous estimons que le président de la République doit décreter un régime spécial du pays où toutes activités public seront gérées.. « a-t-il déclaré.

Pour maître Odile Malekera Bora la justice devrait d’abord plus être centrée sur la situation que connaît la nation avec l’agression l’étrangère et non prendre une décision qui pourrait encore fragiliser la solidarité et l’unité nationale que connaît le pays contre l’agression de l’ennemi et le silence de la communauté internationale.

A lui d’ajouter que » cette décision de la justice est tout simplement inopportune car maintenant ce n’est pas le temps de prendre toute décision qui doit mette en mal la solidarité qui est consenti par tout congolais pour barrer la route à l’ennemi avec ses complices » .

Signalons que lors de sa sortie médiatique du lundi 21 novembre, le LGD Nord-Kivu a fait appel fait part de sa position face à la guerre d’agression dont la RDC est actuellement victime, tout en reiterant son soutien à l’endroit de son président national, le sénateur Matata Ponyo de nouveau dans le viseur de la justice. Concernant l’agression en cours dont est victime le pays, le LGD/N-K a invité le Gouvernement à réduire le train de vie des institutions pour mettre les militaires congolais dans des bonnes conditions afin de leur permettre de défendre l’intégrité territoriale contre toute agression étrangère.

La Rédaction

Motion contre Ngwabidje: Jérémie BASIMANE dénonce la main noire de certains notables du Sud-Kivu

Dans un point de presse tenue ce mardi 22 novembre, le porte parole du gouvernement du Sud-Kivu Jérémie BASIMANE est revenu sur la le contexte justifiant les irrégularités de forme et de fond de la motion de censure initiée contre le gouverneur Théo NGWABIDJE KASI.

 » Il a été constaté que cette motion n’a pas été réceptionnée dans le circuit normal par les services attitrés du secrétariat de direction administrative de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu alors que les pétitions contre le Vice-President, honorable Norbert BISIMWA YABE NTAITUNDA et le rapporteur JACQUES AMANI KAMANDA, ont été réceptionnées par le secrétariat de direction administrative de l’assemblée provinciale avant même le dépôt de cette motion, ce qui a conduit au dépôt de ladite motion dans la précipitation au cabinet du Vice-President pour l’antidater par rapport à la date de réception des pétitions et cela, sans numéro d’enregistrement » a-t-il révélée

Pour Jérémie BASIMANE il ya certains fils de la province qui se disent notables bien identifiés qui sont derrières les députés provinciaux signataires de cette motion pour leurs intérêts personnels et égoïstes en décidant ainsi de déstabiliser le gouvernement Théo NGWABIDJE KASI qui a refusé de faire allégeance.

A lui d’ajouter qu’il est regrettable de voir que les députes provinciaux défient l’instruction du chef de l’État , les appelant à privilégier la paix, la cohésion et la stabilité des institutions provinciales en cette période où le pays fait face à la guerre d’agression.

La rédaction 

Crise à l’UDPS: La fédération du Nord-Kivu désavoue Augustin Kabuya et exige sa démission immédiate

C’est dans une déclaration politique au siège de l’UDPS/Tshisekedi, fédération de la ville de Goma situé au quartier Mabanga, que les cadres et militants de ce parti présidentiel, basés au Nord-Kivu, ont fait savoir leur position face à la crise actuelle au sein du leur parti.

Pour la fédération de l’UDPS/Goma, à l’instar de Jean-Marc Kabund; Augustin Kabuya doit quitter le navire.
Il est reproché, selon la déclaration, de la gestion irrationnelle du parti orchestrant multiples divisions en son sein, d’injures publiques, etc.

« Soucieux de renfler plus de sièges et de la présidence pour le rendez-vous électorale prévu l’année prochaine, mais sans aucune garantie, vu les multiples divisions au sein du parti orchestrées par la gestion irrationnelle de Monsieur Augustin Kabuya..
Étant donné que L’UDPS/T prône la démocratie, la tolérance, la contradiction, la lutte contre les antivaleurs,…Malheureusement des qualités qui ne convergent pas avec les valeurs morales d’Augustin Kabuya, qui lui, au lieu de chercher solution au défi, se livre aux injures publiques, chose qui prouve son incapacité à gérer une grande maison politique comme l’UDPS/T,…

Nous déclarons ce qui suit:

-Soutenons totalement et indéfectiblement la mesure prise par le président de la CDP Monsieur Victor Wakwenda et gardons loyauté au président de la République Chef de l’Etat…
-Desavouons totalement et définitivement Monsieur Augustin Kabuya Tshilumbu comme S.G. du parti conformément aux R.O.I. de L’UDPS/T, vu son incapacité politico-administrative… » indiquent les cadres et militants du parti présidentiel à Goma.

Ces derniers demandent à toutes les fédérations de l’UDPS/T de l’intérieur comme de l’extérieur du pays et toutes les formations et forces vives alliés à l’UDPS/T de se débarrasser des personnes ou des idées pouvant « maintenir le parti dans le chao en allant à l’encontre de nos textes et idéologies qui régissent l’UDPS/T ».

Emmanuel Barhebwa

Kalehe : Grace Kashali adhere à l’UDPS avec plus de 1000 personnes.

Kalehe : Grace Kashali adhere à l’UDPS avec plus de 1000 personnes.

Plus de 1000 personnes ont signé leur adhésion dans le parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ce samedi 5 novembre dans le Buzi Bulenga en territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

Cette adhésion massive est l’œuvre de Grace Kashali, une digne fille du territoire de Kalehe, qui a choisi d’accompagner les œuvres du chef de l’Etat, son excellence Félix Tshisekedi, en intégrant ce parti cher à Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.

Dans une ambiance sans pareil, Grace Kashali a sensibilisé ces centaines des personnes adhérentes, venues de tous les coins de Kalehe et ses périphéries, à continuer à vulgariser l’idéologie du parti et soutenir les actions du président de la république Félix Tshisekedi.

Certains adhérents ont salué ce geste, un premier dans le Kalehe, qui n’a pas connu, jusque-là des femmes engagées en politique. Ils ont félicité cette brave femme pour sa décision et l’ont remerciée de ne pas avoir choisi d’adhérer seule à l’UDPS dont les actions ne sont plus à démontrer. Les adhérents ont promis à continuer la sensibilisation dans d’autres villages pour qu’il y ait très prochainement d’autres adhésions.

Pour Grace Kashali, adhérer à l’UDPS, est un signal fort et une certitude que les œuvres du Chef de l’Etat sont bel et bien visibles dans ce territoire notamment la gratuité qui est effective depuis 2018 mais aussi les valeurs que porte les actions du chef de l’Etat sont conformes aux attentes de la population congolaise.

‘’Pour moi, l’UDPS, c’est le parti qu’il nous fait. Je crois au chef de l’Etat, je crois en sa vision. Et ses œuvres sont vraiment palpables ici. J’ai décidé de rejoindre ce parti pour l’accompagner à rendre prospère notre territoire. J’invite les autres à ne pas tarder à nous rejoindre » a expliqué Grace Kashali devant la presse.

Les formalités politiques administratives de cette adhésion ont été faites au cours d’une cérémonie à laquelle a pris part une grande partie de la population de Buzi Bulenga et de Kalehe.

Patrick BASSH