Du sang neuf au LGD : le parti reçoit de nouveaux animateurs au Nord-Kivu

Alors que les élections prennent un virage décisif en république Démocratique du Congo, le Parti Leadership et Gouvernance pour le Développement réarme ses états-majors au pays, rangé dans l’ordre utile pour gagner, à plate couture, les scrutins courants, au compte de l’Opposition au régime en place.

Au Nord-Kivu, c’est MWITOERE ADJABU Bruno qui portera le flambeau du parti rouge et blanc cher au Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon, en tête d’affiche d’une équipe de 25 leaders aguerris pour présider à la destinée de ce parti qui agite les masses à travers le pays.

La décision arrêtée par le Secrétaire Général de ce parti, qui nomme en même temps un Vice-Président Fédéral, 13 Secrétaire Exécutifs fédéraux et 10 Secrétaires Exécutifs adjoints, précise par exemple que Gladis Kingombe Matabishi, sera le nouveau Patron de la Communication et Médias au LGD, en Province du Nord-Kivu, et Kawelo Assani, à la tête de l’administration ; pendant ce temps, le célèbre rappeur engagé, Maombi Bausi Claude, dit Black Man sera chargé de mobilisation pour ne citer que ceux-là.

Le leadership au LGD en province du Nord-Kivu n’est pas du reste ; six dames de faire sont nommées, membres de l’équipe Fédérale de ce parti de l’Opposition congolaise.

Le Parti Leadership et Gouvernance pour le Développement, l’un de rares Partis alignés aux scrutins en cours, comme formation de masses qui ont atteint le seuil de recevabilité, sans passer par un quelconque regroupement politique pour totaliser le nombre de candidats requis, fait face à un feuilleton judiciaire, où son président, Matata Ponyo Mapon, Candidat à la Magistrature suprême du Pays, attend devenir le prochain président de la République Démocratique du Congo.

Ancien Premier Ministre, Ministre des Finances et Ancien Directeur du BCCO, plusieurs fois Conseiller à la Banque Centrale du Congo, Conseiller économique du Président Alpha Konde, et Conseiller de plusieurs Gouvernements, dont celui de l’Egypte et de la Tunisie, le Sénateur Mapon vient de faire confiance à la jeunesse du Nord-Kivu, en qui il trouve un dynamisme sans égal, vers laquelle jeunesse l’essentiel de son espoir reste tourné. Il leur lègue un bilan largement réaliste, quelque peu discuté par le régime en place.

Il sied de noter que le Nouveau comité que devra chapoter le Président fédéral du Nord-Kivu, Bruno Mwitoere, est nommé en remplacement du Comité Johnson Ishara qui reste simple candidat sur les listes électorales du LGD, à la Députation nationale en ville de Goma.

La Fédération du Leadership et Gouvernance pour le Développement vient, d’ailleurs d’alligner le 100% des candidats, sur tous les niveaux des scrutins.

Flavien Muhima

Portrait : Me Muhindo Mulumbi, le parcours d’un « redoutable » défenseur des droits humains

Me Muhindo Mulumbi est un avocat réputé pour être un redoutable défenseur du droit. Proche des gens et sans affect, Muhindo Mulumbi Jackson est reconnu suite à son engagement singulier non seulement en politique, mais aussi dans la défense des droits des congolais.

Issu d’une famille des pêcheurs et agriculteurs, tiraillé entre son amour pour la philosophie et le désir de réussir, Me Muhindo Mulumbi est l’un des jeunes de la nouvelle génération prometteuse et qui se caractérise par un parcours hybride. Originaire du territoire de Lubero, principalement à la côte ouest du lac-Edouard, Mulumbi a, généralement un parcours purement atypique.

Dès son jeune âge, il a étudié l’école primaire et secondaire dans le territoire de Lubero et principalement à son village natal, en regardant amoureusement ses Gands-parents. C’est à l’âge de 22 ans et demis qu’il a décroché sa licence en droit privé et judiciaire à l’Université Catholique du Graben (UCG), l’une des institutions réputées dans la province du Nord-Kivu.

Durant des études, il a eu des surnoms dûs à son application particulière. Son Professeur Abbé Muhindo Malonga Télesphore le surnommait « doctrinaire », une spécialité qui devait marquer les différentes promotions. Son Professeur Roger Mwanawavene et le Procureur Tuta Kamango vont le baptiser « jurisconsulte », une autre parcularité lors dans son parcours. Le tout presque pour l’intelligence qu’avait le jeune étudiant. En suite, l’avocat Jean-Michel Turlot, préfaçant un de ses ouvrages, va dire de lui: « un prodige né dans les sources du Nil », soit pour l’intellection soit pour la facilité d’apprentissage des langues.

Maître Muhindo Mulumbi Jackson est détenteur du certificat et une médaille lui décernée par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), la Croix-Rouge Belgique et la Francophonie, à l’occasion de la première édition du concours de plaidoirie en droit international humanitaire; qui avait été organisée en 2010 dans la ville province de Kinshasa. Outre sa langue maternelle et deux langues nationales (Swahili et Lingala), M. Mulumbi a des notions en Français, Anglais, espagnol, le portugais (le latin et le Grec). Il a l’habitude de dire que ces deux langues anciennes, propres aux savants, qu’il prend pour stade d’entraînement de son intelligence.

« Ces langues, exigeant une gymnastique intellectuelle, affinent mon intelligence et ma façon de comprendre à fond le droit à la source et tout ce qui m’entoure. Ces langues m’enseignent les institutions et les lois logiques nous léguées par les grands philosophes et celles qui pourraient éclairer tout vide juridique actuel« , dit-il.

Un homme au parcours atypique

Auxiliaire de justice, souvent dans des domaines d’activité éclectiques (pour en citer quelques-uns : droit de la famille, droit des contrats, droit pénal, droit administratif), l’avocat est soumis aux règles déontologiques de sa profession, notamment au secret professionnel, au vu de la relation de confiance qu’il noue avec son client, lequel lui transmet pour cette raison des informations sensibles et confidentielles.

Traditionnellement, l’avocat conseille, assiste et défend les intérêts de son client, en cas de contentieux, par devant les autorités administratives et judiciaires, y compris devant le Ministère public si le client est soupçonné d’avoir commis une infraction pénale. Pour mener à bien les mandats confiés, l’avocat engage d’abord une discussion détaillée avec son client afin de comprendre les questions juridiques qui se posent. Plus important, il doit établir les faits pertinents et contestés par la partie adverse, sur la base desquels le juge sera amené à trancher l’affaire.

Muhindo Mulumbi Jackson est l’un des avocats qui respectent ces principes. En 2013, Il prête serment comme Avocat à la liste inscrite du Barreau de Goma, au tableau duquel appartient depuis 2016. Il est ainsi un avocat exerçant en RDC, dans l’espace OHADA. Celui-ci préfère être côté par ses pairs dans le métier d’avocature. Ses confrères charmés par ses prestations lui courant aussi des sobriquets. Il affectionne sa profession qui exige l’apprentissage au quotidien.

Triomphalement politicien

S’il faut revenir en arrière, M. Mulumbi Jackson a été élu vice-chef de promotion en L1 et chef de promotion en L2 départements de droit confondus. Militant fervant au parti politique « Rassemblement des Congolais pour la Démocratie Kisangani Mouvement de Libération »(RCD-KML), Muhindo Mulumbi Jackson a été conseiller au ministère de l’environnement du Nord-Kivu pendant un peu plus de 2 ans, avant que l’état de siège ne suspende ses fonctions. Au-cours de ses fonctions, il écrit un ouvrage à travers lequel, il démontre que « l’Égypte est plutôt le don des arbres et des forêts ». Ceci qui vient contredire Hérodote qui affirme que « l’Égypte est le don du Nil ».

Actuellement, Me Muhindo Mulumbi travaille au cabinet du Ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi dans la ville de Kinshasa. Trop simple, Mulumbi poursuit son cheval et son parcours en servant la patrie à travers ce Ministère.

Mulumbi, un visionnaire

Me Muhindo Mulumbi Jackson est auteur de plusieurs propositions de loi. Depuis longtemps, il plaide pour le retour de la paix, à travers les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC). Si sont les arbres et les forêts qui assurent l’équilibre des eaux et sans lesquels arbres pas de pluies, Muhindo Mulumbi Jackson estime qu’il peut faire fléchir les pays du bassin du Nil à son plaidoyer pour la paix.

A l’en croire, la guerre détruit les arbres et les forêts et asphyxie les pays que le Nil serpente et même le lac Édouard. Visiblement, ce jeune homme a plusieurs projets à faire accompagner par ceux susceptibles de le comprendre à la base.

Me Muhindo Mulumbi Jackson candidat député national

Alors que les partis politiques membres de l’Union sacrée de la nation affûtent les armes pour les élections générales prévues en décembre prochain, il en est de même pour les partis et regroupements de l’opposition. Au sein du RCD/K-ML, Muhindo Mulumbi Jackson a été porté candidat député national, dans la circonscription électorale de Lubero, au Nord-Kivu.

Oui! Le profil est assez suffisant pour servir le pays. Plusieurs pièges sont dans les lois et dans la constitution, et ils restent la cause de sa candidature! Homme de droit, et amoureux de la lecture, Mulumbi veut poursuivre auprès de la BCC les cautions des coopératives qui ont appauvri les populations. Ces projets s’ajoutent aux plusieurs autres raisons motivantes de la candidature de Mulumbi.

Pour lui, la population doit « Tester le degré du souci qu’il a à lui servir. Un peuple prévoyant choisit intelligemment ses représentants », martele-t-il.

Mulumbi et Nyamwisi, un duo inséparables en esprit et en action?

L’homme de la toge dit avoir des connaissances claires sur la personne d’Antipas Mbusa Nyamwisi.

« Mzee Antipas Mbusa Nyamwisi est un patriote incompris, un nationaliste avéré. Dès son jeune âge, ce Leader mène la résistance « une rébellion » (Rcd/K-ml) contre une autre rébellion (RDC tout court). Cela s’appelle révolution. Parce que Mzee Mbusa Nyamwisi a regroupé les véritables congolais, les journaux et des professeurs (Émile Bongeli par exemple) le qualifient, même aujourd’hui, de branche patriotique des rébellions ! Par son génie, une rébellion (Rcd/K-ml) combatait une autre (RCD tout court) pour aboutir à la formule mathématique :le « moins » plus le « moins » donnent le « positif ». Mzee Mbusa Nyamwisi est pour moi ce génie qui chercha l’effacement de l’AFDL (par la fragilisation de la coalition ougando-rwandaise) métamorphosée en RCD tout court a été un patriote nationaliste, parce que l’on sait que la recherche de la paix passe aussi par la guerre (qui veut la paix prépare la guerre!) », explique-t-il.

Et de poursuivre : « Mzee Mbusa Nyamwisi est aux villes de Butembo-Beni ce que Romulus est et restera à Rome. Autant ce dernier a érigé Rome, sous les collines qui existaient déjà avant lui, autant celui-là (Antipas Mbusa Nyamwisi) a pris les actes conférant à ces anciennes agglomérations le statut officiel les consacrant ville. Bien au-delà, l’économie Nande aujourd’hui combattue de tous bords a du « Mzee Mbusa Nyamwisi » dans ses veines. Il est le pilier de la réunification du pays. Sa simplicité, le défaut du népotisme et autres valeurs humaines me sont difficiles à décrire de ce grand homme Antipas Mbusa Nyamwisi. Il n’aime pas parler de ses hauts faits. Je suis confus d’en parler ici, mais obligé », a-t-il renchéri.

Magloire Tsongo, à Goma

Processus électoral à Masisi: plusieurs habitants adhérent au FJDQEM

Plusieurs habitants venus de Rubaya, Kinigi et Kibabi dans la chefferie des Bahunde, territoire de Masisi au Nord-Kivu ont adhéré à la vision du Front des Jeunes pour le Développement et la Question Électoral en territoire de Masisi (FJDQEM), à l’issue d’un débat communautaire organisée par cette nouvelle structure des jeunes de Masisi.

Axée sur les élections, la séance débat a été organisée dans ces trois agglomérations de la chefferie des Bahunde en territoire de Masisi.

Selon Chiza Clovis, coordonnateur du Front des Jeunes pour le Développement et la Question Électorale dans le Masisi, cette adhésion massive de la population de Rubaya, Kinigi et Kibabi prouve suffisamment que la population de cette partie reste déterminée à accompagner le processus électoral en cours en RDC en s’inspirant des différentes idées prônées par cette nouvelle plateforme.

« Nous avons organisé une tournée à Rubaya, Kinigi et Kibabi dans l’objectif d’éveiller la conscience de la population. Nous avons ténu un débat communautaire axé sur les élections, et la population a trouvé que c’était important qu’elle adhére à notre vision. Au niveau du Front des Jeunes pour le Développement et la Question Électorale en territoire de Masisi, nous travaillons fortement pour le progrès de notre meilleur territoire et nous sommes là pour montrer à la population l’importance de voter, et quels sont les meilleurs profils d’un candidat » a déclaré Chiza Clovis, coordonnateur de cette structure dans le Masisi.

À cette occasion, plusieurs comités ont été créés par les jeunes au niveau de Rubaya, Kinigi et Kibabi dans le but de renforcer la sensibilisation et rendre extensive cette association qui travaille dans la promotion des valeurs démocratiques.

il faut donc noter que le front des jeunes pour le développement et la question électorale dans le Masisi, est une structure juvénile qui travaille dans l’objectif de sensibiliser la population sur le développement et le civisme électoral dans l’objectif de montrer à la population de Masisi l’importance de voter et les profils d’un meilleur candidat.

Bahati Amuli Faustin

Mme Hortense Bayongwa après le dépôt de sa candidature : « Goma a démontré son choix… »

La circulation routière en ville de Goma a failli être perturbée ce mardi 22 août 2023 suite à la foule qui a envahi les artères pour accompagner Madame Hortense Bayongwa au bureau de la CENI où elle est allée déposer sa candidature à la députation provinciale pour la circonscription électorale Goma-Ville.

Partis du bureau du parti politique RDC-KML; les femmes, les hommes et les enfants ont fait une marche à pied, jusqu’au bureau de la centrale électorale; scandant des chants d’encouragement à l’endroit de celle qu’ils surnomment « mama wa Maendeleo », lui témoignant de leur soutien indéfectible.

En réaction, Madame Hortense Bayongwa a tenu à remercier les habitants de Goma pour l’amour lui manifesté.

« Je suis fortement touchée par ce que j’ai vu aujourd’hui. Ça m’encourage à aller de l’avant dans cette démarche. La population a démontré son choix. Je crois que la plupart sont venus, puisqu’ils sont témoins des actions concrètes que je mène chaque jour en faveur des habitants de cette ville… notamment l’accompagnement des entrepreneurs, la construction d’un marché, l’appui des personnes en difficulté, etc. » explique-t-elle.

Elle indique que son plus grand cheval de bataille, une fois élue, c’est la lutte contre l’insécurité à Goma et l’appuie aux entrepreneurs.

Remise d’une caution pour postuler

L’un des moments forts de cette journée de dépôt de candidature, a été la remise d’un chèque d’argent à Madame Hortense par une représentation des femmes vendeuses de souliers à Goma.
Par cette initiative, celles-ci voulaient faire savoir au parti politique de leur leader que ce n’est pas le parti qu’elle ira servir en tant que député, mais la population de Goma.

Voilà pourquoi, indiquent ces femmes, « nous remettons nous-mêmes sa caution de dépôt de candidature ».

Geste vivement loué par la fédération provinciale du parti politique RCD-KML qui estime qu’à travers sa popularité et l’affection qu’elle a de la population de Goma, Madame Hortense Bayongwa est parmi les personnes qui pourraient ramener de nombreuses voix en faveur du parti.

Il faut noter que, sur demande de sa base et pour mieux la servir, à en croire ses propres dires; Hortense Bayongwa a déposé également sa candidature à la députation Nationale pour la même circonscription électorale.

Emmanuel Barhebwa

La « Kombolisation pour la Renaissance de la RDC », Marie José Ifoku présente sa philosophie au peuple congolais

Dans une déclaration de ce jeudi 17 août madame Marie Josée IFOKU cadre de la  formation politique « Alliance des élites pour un nouveau Congo » AENC ;  est revenue sur les fondements de la philosophie dite de la kombolisation.

Après avoir déclaré récemment sa candidature à la magistrature suprême aux élections du 20 décembre en Republique Démocratique du Congo, candidature selon elle, pour un mandat de la renaissance de la RDC; Marie José Ifoku  estime que ce mandat électoral n’a qu’un seul objectif :
 »déraciner et renverser, détruire et démolir toutes ces mauvaises habitudes et mentalités, afin de planter une nouvelle semence et bâtir une nouvelle république ».

Son mandat repose, d’après elle, sur des valeurs et une vision claires, dont les 4 premiers piliers parlent de la Renaissance pour tous les citoyens congolais, « encrée dans notre cœur par le renouvellement de notre intelligence et par une prise de conscience, qui commence par un nettoyage en soi et une conscientisation de l’autre, pour aboutir à la réconciliation nationale et l’unité dans la diversité »

Pour elle, Il s’agit de former l’homme congolais et la femme congolaise en les préparant à travers cette idéologie de la « Kombolisation », à se prendre en charge, avec responsabilité, pour la restauration de l’autorité de l’Etat et la construction de l’esprit patriotique et du mental de développement pour la gestion de la IVème République.

« On ne verse pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon les outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues. On verse au contraire le vin nouveau dans des outres neuves et ainsi le tout se conserve bien.» peut-on lire dans cette déclaration.

A elle d’ajouter que la matérialisation des 4 premiers piliers de la « Kombolisation » aura lieu à travers le premier axe prioritaire de la formation humaine et la construction du bon citoyen, agent de la renaissance et du développement intégral.

 » Il s’agit des programmes particuliers et des réformes audacieuses dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement, de l’administration publique, de la justice, de la culture, de l’encadrement des jeunes, de la prise en charge de la famille, de la santé, du développement agricole et de l’organisation du travail. » a-t-elle ajouté.

Par ailleurs celle-ci a insisté sur la promotion de la femme, le mérite et la compétence, le nettoyage de l’Etat, la bonne gouvernance et la renaissance de la République tout mettant de l’avant les axes composant la kombolisation.

Pour finir, celle-ci insiste sur la nature de son mandat électoral, qui prend la forme d’une transition pour entreprendre des réformes institutionnelles nécessaires à la construction d’une nouvelle République, entre autres
-Établir un état des lieux complet de l’Etat depuis 1960,
-Mettre en place deux autres institutions d’appui à la démocratie, le  Conseil National de Médiation et la Commission constituante pour la 4ème République, -Encourager la participation des citoyens à chaque étape de la transition,
-renforcer  la compréhension des citoyens sur la nouvelle République et encourager leur engagement actif dans la vie politique,
-Veiller à ce que la transition vers la nouvelle République se déroule de manière pacifique et inclusive, en respectant les droits de tous les groupes et en encourageant la diversité et l’égalité des chances, -Promouvoir la réconciliation nationale et rechercher des solutions inclusives pour les défis et les tensions existantes.

Pour rappel c’est depuis la commémoration de la journée mondiale de la femme africaine célébré chaque 31 juillet, que Marie Josée IFOKU, candidate Présidente de la RDC; est dans la campagne de la nouvelle philosophie de la kombolisation après celle de  « EKOKI INATOSHA » pour dire non aux massacres dont sont victimes les femmes de l’Est et cela après avoir perdue lors élections présidentielles de 2018.

Richard Kubuya

Guerre à l’Est: Quand la Cheffe de la MONUSCO se reserve de doigter le Rwanda comme agresseur de la RDC

L’attention d’un grand nombre des journalistes et de nombreux congolais qui suivaient en direct mercredi 02 août dernier, la conférence de presse de Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO; était focalisée sur cette question.

En effet, un journaliste a souhaité, lors de cette conférence de presse, savoir la position de la MONUSCO face aux accusations impliquant le Rwanda dans la guerre actuelle entre l’armée loyaliste et le M23.

Selon l’Esprit de sa question, le confrère souhaitait que la MONUSCO, qui affirme haut et fort soutenir les FARDC dans cette guerre d’agression, puisse « appeler le chat par son nom » en parlant de l’ennemi qui agresse la RDC.

Dans la formulation de sa question, celui-ci a évoqué notamment le sentiment anti-MONUSCO qui n’est pas encore complètement éradiqué au sein des communautés ; invitant de ce fait, la cheffe de la MONUSCO, d’être clair à ce sujet pour rassurer la population qu’elle parle même langage avec son Armée, qui ne cesse de confirmer; preuves, témoignages et rapports à l’appui ; la présence des troupes rwandaises sur le sol Congolais aux côtés de M23.

Par surprise, la représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita à qui cette question a été adressée, puisque revenant d’une mission à l’Est, a préféré plutôt se réserver sur la question.

« Le secrétaire général a déjà évoqué cette situation. C’est lui qui pourra répondre à cette question… » a-t-elle déclaré.

D’aucuns n’ont pas compris, selon les réactions après cette réponse, le pourquoi d’une telle réserve pour une personne qui revient d’une mission dans la zone concernée par cette situation.

Contexte inapproprié?

Il faut noter que depuis près d’une année, les projecteurs de l’Afrique centrale luisent encore plus fort du côté de La République Démocratique du Congo. Le pays-continent fait face à l’une de plus sanglantes guerres de sa récente histoire, guerre lui imposée par une armée aux antipodes goulues.
Le Mouvement du 23 Mars, une vraie rebellion en métamorphose reste le point d’achoppement de cette guerre imposée au Congo.

Depuis la première guerre dite du Kivu, ce Mouvement a su montrer aux collèges dorées, aussitôt qu’il triomphait sur la cité mégalopole de Bunagana, à la frontière congolo-ougandaise; la main du Rwanda, dans le rang des agreseurs, qui revêtent, quelque peu la casquette de génocidaires, au regard des affres dans leur sillage.

La mission onusienne, déclarée défailante à matter la progression de ce Mouvement, a été dos au mur face au mécontentement populaire.

C’est dans l’ordre utile d’évaluer le plan de retrait progressif et responsable, selon les termes de la patronne de la Mission, que Bintou Keita a effectué une itinérance dans les bases et agences du système des Nations unies.

La représentante de Antonio Gutterres, en fin de Mission, s’est livrée à la presse en présentiel les uns et en vidéo conférence, regroupant les professionnels des médias d’une poignée de villes de la RDC.

Guterress va-t-il condamner le Rwanda?

En s’abstenant de répondre à cette question, Bintou Keita renvoie plutôt les journalistes au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterress.

Aura-t-il le courage de le faire ? se demandent encore, sceptiquement plusieurs congolais.

Ces derniers n’ont pas oublié les fameux propos du tout puissant secrétaire général de Nations Unies, ayant avoué que les rebelles du M23 détiennent des armements plus sophistiqués que la MONUSCO.
Plusieurs ont rappelé ces propos, réagissant à la réponse de Bintou Keita, une manière pour eux de montrer leur scepticisme face à ce que pourrait dire Guterress à ce sujet.

En tout état de cause, vu les interprétations divergentes et méfiantes vis-à-vis de cette réponse de la cheffe de la MONUSCO; Il serait convenable pour l’équipe des Nations Unies de revenir sur cette question et proposer une réponse claire et précise là-dessus.

Emmanuel Barhebwa