Église : Un mois après son ordination, l’évêque de Wamba célèbre une messe à l’intention des fidèles de Goma

Ordonné évêque le 15 septembre dernier à Kinshasa, Mgr Emmanuel Ngona, actuel évêque du diocèse de Wamba a célébré une messe ce dimanche 20 octobre à Goma, où il est de passage pour quelques jours, avant de se rendre dans son diocèse.

Membre de la congrégation des Missionnaires d’Afrique, c’est à la paroisse Notre Dame d’Afrique/Katoy dirigée par les prêtres de cette congrégation, que celui-ci a présidé cette eucharistie concelebrée par l’évêque de Goma et par une quinzaine de prêtres, majoritairement missionnaires d’Afrique.

Dans son homélie, l’officiant de la messe, se référant aux lectures de ce dimanche dit « de la mission universelle », a insisté sur le caractère missionnaire de l’Église, invitant chaque chrétien à prendre conscience de sa mission de propager l’Évangile du Christ dans le monde entier.

Actuellement, a-t-il fait savoir, le monde compte environ huit milliards d’habitants et parmi eux à peu près 1,5 milliards sont catholiques et près de deux à trois milliards sont chrétiens.
« Ceci montre que le travail d’évangélisation reste énorme afin de faire connaître l’amour du Christ au monde » a-t-il déclaré.

Pour lui, les paroles du Christ avant sa montée au ciel; « Allez dans le monde entier, faites des disciples et baptisez-les… » constituent ce qu’il qualifie de « feuille de route pour tout chrétien ».

Réjoui du passage de son collègue dans son diocèse, Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, a souhaité bonne mission à l’évêque de Wamba l’assurant des prières de tous les fidèles de Goma pour le soutenir dans sa lourde mission à Wamba.

Au cours du banquet qui a été organisé pour la circonstance, des vaches et pleins d’autres cadeaux ont été remis au nouvel évêque par les fidèles de Goma en signe de communion à sa mission épiscopale.

Pour rappel, au total vingt évêques avaient imposé les mains sur leur nouveau confrère lors de son ordination épiscopale le 15 septembre dernier à Kinshasa.
«Ta grâce me suffit» est la devise choisie par le successeur de Mgr Janvier Kataka Luvete à la tête du diocèse de Wamba.

Le Cardinal Fridolin Ambongo qui avait célébré son ordination épiscopale à Kinshasa avait alors invité le clergé et les fidèles de Wamba à accueillir leur nouveau pasteur dans la foi et dans l’obéissance au Pape.
Wamba, faut-il le rappeler, est le diocèse d’origine de la bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta martyrisée il y a 60 ans.

Emmanuel Barhebwa

Nord-Kivu : le Diocèse de Goma rend hommage au coordonnateur de la Radio Maria, dernièrement assassiné à Goma

Assassiné vendredi 27 septembre dernier, le feu Edmond Bahati Mbarushimana, coordinateur de Radio Maria RDC-Goma, a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 1er octobre 2024, après des hommages lui rendus par ses proches lors d’une messe à la paroisse Cathédrale Saint Joseph de Goma.

C’est après un bref passage au siège de la Radio Maria Goma que le cortège funèbre a joint le site de la messe où l’attendait une foule des fidèles de Goma et des proches de l’illustre disparu.

Accompagné de Mgr Faustin Ngabu,évêque émérite de Goma et d’une vingtaine des prêtres; c’est l’évêque diocésain de Goma Mgr Willy Ngumbi qui a présidé cette messe.

Sous une vive émotion, la plupart d’intervenants dans la messe ont déploré les circonstances douloureuses dans lesquelles a été arraché à la vie ce jeune père de famille, âgé seulement de 36 ans.

Pour le Directeur éditorial de la Radio Maria Goma, « la mort de Edmond Bahati laisse un vide dans notre institution ».
Ce cas d’assassinat, déplore-t-il, vient allonger la liste des victimes des violences qui ont élu domicile dans notre province.
« C’est douloureux et inacceptable de perdre un agent dynamique, soucieux et plein d’initiatives pour le développement de notre radio et le bien-être de ses collègues et des bénévoles. Nous demandons aux autorités politico-militaires de prendre au sérieux leur responsabilité et assurer la sécurité de la population. Sinon nous risquons de mourir comme des bêtes qu’on mène à l’abattoir » tonne l’abbé Adeodatus Muhigi.

Nous ne pouvons pas nourrir un sentiment de haine ou de vengeance(Mgr Willy Ngumbi)

« Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que son nom soit béni… » C’est par ces paroles de Job que s’est inspiré l’évêque de Goma pour s’adresser à l’ensemble des fidèles réunis dans cette messe de requiem.

J’ai connu Edmond par la radio Maria, témoigne-t-il, comme un homme de paix, un homme effacé et un serviteur fidèle, engagé, conscientieux dans tout ce qu’il fait.
Pour lui, il est difficile de comprendre le motif pour lequel un homme pareil peut être assassiné.

« Je pense qu’aujourd’hui l’essentiel n’est pas de chercher des réponses à toutes ces questions que nous nous posons mais je crois que le plus important c’est de nous tourner vers le Seigneur en communion avec tous ceux qui pleurent Edmond » souligne l’évêque de Goma.

Face aux auteurs de cet assassinat, Mgr Willy Ngumbi, tout en réclamant plus de lumière aux autorités locales autour de ce dossier ; exhorte les fidèles à ne pas nourrir un sentiment de haine.

« Nous devons prier pour la conversion des assassins. Nous ne pouvons pas nourrir à leur égard un sentiment de haine. Jamais la haine doit gagner notre cœur. Ni un sentiment quelconque de vengeance. Nous ne pouvons que prier pour eux pour qu’ils se convertissent et apprennent à être des hommes responsables et engagés à bâtir un monde de Paix, de Justice, de fraternité » a-t-il déclaré.

Il sied de noter que c’est à Rutshuru son territoire d’origine que la dépouille de Edmond Bahati a été conduite pour l’inhumation après la messe.
L’illustre disparu laisse derrière lui une veuve et trois orphelins, le cadet n’ayant qu’une dizaine de jours après la naissance.

Que son âme repose en paix.

Emmanuel Barhebwa

Goma: Les membres du Barza intercommunautaire en atelier d’échanges sur l’impact du projet PIP dans la communauté

C’est dans le but d’évaluer l’apport du projet inter-confessionel pour la paix (PIP) dans l’exercice de leurs fonctions au Nord-Kivu, que ces leaders communautaires (Baraza la Wazee intercommunautaire) ont été réunis en atelier vendredi 13 septembre 2024 à Goma par le Bureau de Développement Communautaire de ce projet de l’Église Anglicane du Diocèse de Goma.

Selon Samuel Walemba, Chef du projet PIP/Nord-Kivu, les travaux de ce jour permettront de s’inspirer des expériences passées depuis deux ans d’exécution de ce projet pour s’améliorer dans la suite.
 » Nous sommes satisfaits des témoignages reçus et nous remercions Dieu pour ce qu’il est en train de faire à travers ce projet qui vise le changement au sein de notre communauté » a-t-il indiqué à la fin de cette activité.

De leurs côtés, les participants louent les organisateurs de cet atelier qui leur a permis d’échanger les expériences autour de la mise en application des leçons apprises lors des différentes formations organisées dans le cadre de ce projet.

Pour Monsieur Lubao Sangoma Stephane, secrétaire-rapporteur du Barza intercommunautaire au Nord-Kivu, les approches qui l’ont aidé davantage au cours de ce projet sont celles de « la transformation de soi » et « la grâce pardonnante ».

« On a appris que quand on est acteur de paix, on doit d’abord se transformer soi-même, on doit être un modèle pour pouvoir prêcher la paix et se faire écouter. L’autre aspect c’est la grâce pardonnante prêchée par les leaders religieux. Celle-ci consiste à ne pas se concentrer sur le mal qu’on nous a fait mais plutôt à se concentrer sur le futur avec optimisme et essayer de travailler pour cohabiter pacifiquement… « souligne-t-il.

Abordant dans le même sens, Madame Pauline Wamaria membre du Barza intercommunautaire dit avoir appris beaucoup de choses à travers ce projet PIP notamment la réconciliation avec soi-même ainsi que la meilleure méthode de médiation des conflits.

« Cet atelier m’a fortement réjouis. Elle m’a permis de m’évaluer et de voir la valeur ajoutée sur ce que je faisais dans la médiation de conflits avant le projet PIP et ce que je fais maintenant. Et je peux vous confirmer ici qu’il y a une grande valeur ajoutée parce que nous considérons désormais que toutes les communautés ressemblent à Dieu et nous devons nous considérer tous comme la merveille de Dieu » a révélé à la presse Pauline Wamaria au sortir de cet atelier.

Madame Feza Bugaruka, secrétaire-rapporteure de la communauté Kumu au sein du Barza intercommunautaire s’engage pour sa part à aller chercher la paix dans sa communauté et résoudre de la meilleure manière les différents conflits qui jaillissent dans son environnement.

Notons que le projet PIP au Nord-Kivu est à sa troisième phase depuis son lancement en 2022, avec comme partenaire de mise en œuvre le Diocèse Catholique de Goma, la 3ème CBECA Nord-Kivu et l’Église Évangélique Luthérienne du Nord-Kivu. Ses partenaires de soutien sont CAFOD-DRC, CHRISTIAN AID DRC et TEARFUND DRC.

Emmanuel Barhebwa

Goma: la congrégation des sœurs carmélites accueille les vœux perpétuels de la Sœur Christine et célèbre 25 ans de vie religieuse de la Sœur Furaha

Ce double événement au sein de la Congrégation des Sœurs Carmelites Missionnaires Théresiennes a été célébré au cours d’une messe ce mardi 13 août 2024 à la paroisse Notre Dame du Mont Carmel à Goma.

Présidée par Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, accompagné par Mgr Faustin Ngabu, évêque émérite de Goma et une dizaine des prêtres; la messe a connu la participation de plusieurs religieuses et des nombreux fidèles, majoritairement membres de famille de la sœur Christine Kayumba et la sœur Furaha Munyerenkana.

Prenant la parole, l’évêque de Goma s’est dit réjoui de voir des femmes qui se consacrent encore à la vie religieuse dans ce monde « qui semble décourager les vocations ».

« C’est toujours un plaisir et une action de grâce pour moi d’assister à des cérémonies comme celles-ci où des jeunes femmes consacrent totalement leur vie au service du Seigneur, au service de son Église. Nous sommes dans un monde qui décourage les jeunes à s’engager dans le vie religieuse. Mais malgré tout ça, ces religieuses ont trouvé qu’il n’y a pas mieux que de servir le Christ, que de consacrer entièrement sa vie pour les autres. Et pour moi c’est une très grande joie » a-t-il souligné.

Le berger du diocèse de Goma a, par la même occasion, salué la présence des sœurs carmélites dans son Diocèse et le travail qu’elles ne cessent de réaliser au profit du peuple de Dieu de Goma, notamment « dans les domaines de la santé et de l’éducation ».

C’est une journée que je n’oublierai jamais…

Originaire de l’archidiocèse de Lubumbashi, la sœur Christine Kayumba Bulobo se réjouit de professer enfin ses vœux perpétuels dans la congrégation de sœurs carmélites Missionnaires Théresiennes avec qui elle vient de passer neuf ans en communauté.
Sa joie s’explique également par le fait que la date de sa profession des vœux coïncide avec son anniversaire de naissance, explique-t-elle, mais aussi du fait qu’elle se déroule dans le diocèse où elle a commencé son cheminement vocationnel.

« C’était mon plus grand souhait, d’arriver jusqu’au vœux perpétuels et de me consacrer au Seigneur pour du bon dans ma vie. Le sentiment qui a ranimé encore mon cœur aujourd’hui c’est le fait que je célèbre deux événements très capitaux de ma vie, ma naissance sur terre et ma naissance définitive dans la famille religieuse. C’est une journée que je ne pourrai jamais oublier… » a-t-elle indiqué.

À la communauté chrétienne de Goma, celle-ci encourage à continuer à engendrer plus de vocations à la vie religieuse pour venir en aide au peuple souffrant de cette région marquée par des guerres en répétition.
Elle exhorte particulièrement les jeunes filles de cette région à ne pas faire sourde oreille face à l’appel du Seigneur et de s’engager dans la vie consacrée pour servir le peuple de Dieu. « Dès que vous vous lancez, le Christ ne vous lâchera jamais » conseille-t-elle.

« Le christ ne déçoit jamais… »(Sr Furaha Munyerenkana)

25 ans après avoir professé ses premiers vœux au sein de la congrégation des sœurs carmélites Missionnaires Théresiennes, la Sœur Furaha Munyerenkana, actuelle maîtresse de novice au niveau de la communauté de Bukavu, ne regrette jamais le choix qu’elle a fait.

Se confiant à KivuNyota à la fin de la messe d’action de grâce célébrée en son honneur, celle-ci reconnaît qu’atteindre cette étape dans la vie religieuse est la preuve de la fidélité du Seigneur envers elle.

« Notre parcours a été marqué par des hauts et des bas, mais par la force du Seigneur nous avons pu tenir jusqu’aujourd’hui. C’est pour nous une occasion de rendre grâce à Dieu pour sa fidélité… Le plus beau souvenir de notre cheminement c’est celui de rendre service aux autres. Il n’y a pas plus grand bonheur que de servir les autres et c’est cela qui résume la vie consacrée. Servir les autres pour la plus grande gloire de Dieu » a déclaré la sœur Furaha Munyerenkana.

Notons que la congrégation des sœurs carmélites Missionnaires Théresiennes est l’une des plus anciennes familles religieuses présentes en diocèse de Goma, ayant suscité nombreuses vocations dans la région.

Emmanuel Barhebwa

Diocèse de Goma : l’évêque ordonne 7 nouveaux prêtres et 10 diacres ce 11 août à Goma

Ces ordinations diaconales et sacerdotales ont lieu au cours d’une messe ce dimanche 11 août 2024 au sanctuaire d’adoration de Goma, en présence de l’ensemble du clergé local et d’autres prêtres nationaux et étrangers, ainsi que de quelques autorités politico-administratives et militaires de la Province, et de nombreux fidèles de la place.

On a également noté la présence, parmi les participants à cette messe, d’une grande délégation venue de l’Italie. Deux de leurs compatriotes en effet, ont été ordonnés diacres pour le compte du chemin Neo-catecumenale.

Dans son adresse aux nouveaux ordonnés, l’évêque de Goma, s’inspirant d’une pensée du feu cardinal Malula, a soulevé trois éléments que devront éviter ces derniers pour mieux vivre leurs engagements sacerdotaux.

« Vous devez d’abord éviter la recherche exagérée d’argent, ensuite la recherche exagérée du pouvoir (« des postes juteux »), et enfin la recherche exagérée de la compagnie des femmes et des filles (et « même des religieuses ») » a-t-il souligné.

« De vous-même vous n’y arriverez pas », poursuit Mgr Willy Ngumbi, d’où exhorté-t-il ces jeunes prêtres et diacres, « confiez-vous à la prière et surtout à la dévotion mariale qui vont vous aider à rester fermes dans vos engagements et à mieux accomplie votre mission« .

Ci-dessous les noms et les paroisses d’origine des nouveaux ordonnés :
-Abbé Sadiki Prosper(de la paroisse Mater Dei de Masisi),
-Abbé Amani Muhindi Pascal (Paroisse Saint Joseph Cathédrale),
-Abbé Nkonkonyange Mikila Serge(paroisse Saint Joseph Cathédrale),
-Père Lulenga Amani Trésor Jean-Claude (paroisse Saint Joseph Cathédrale),
-Père Mutoo Ndonga Valère (Paroisse Saint Pierre Mugunga),
-Père Chirahongerwa Chitwara Joseph(Paroisse Bienheureuse Anuarite), et
-Père Kambale Kataka Claude( Paroisse Notre Dame de l’Esperance,
Turunga).
Ont été ordonnés diacres: Akonkwa Kubagire Jonathan (Paroisse Saint Joseph/Bobandana); Asingizwe Baziyaka Benjamin (Paroisse Saint Paul/Karambi), Kasereka Bahati Gédéon (Paroisse Saint Charles Lwanga/Kabasha), Mugisho Bashomberwa Elie (Paroisse Saint Martin des Tours), Mwamini Kagondo Gyavira (P. Saint Paul/Karambi), NSengimana Seyanga Éric(Paroisse Notre Dame du Saint Rosaire/Rugari), Nzayituriki Barimenshi Clément (Paroisse Mater Dei/Masisi), Martini Samuel (Paroisse Notre Dame du Mont Carmel/Chemin Neo-catecumenale), Uchoa Dos Santos Pierre David (Paroisse Notre Dame du Mont Carmel/chemin Neo-catecumenale) et Bahidi Murhula Pacifique(Paroisse Saint Edmond/Irambo, Archidiocèse de Bukavu).

Emmanuel Barhebwa

Goma: Mgr Willy Ngumbi ouvre le 14ème Forum Régional des jeunes par une catéchèse sur « les crises actuelles de la jeunesse »

Pour l’évêque de Goma, à part la crise sécuritaire que traversent les jeunes de son diocèse actuellement, il existe plusieurs autres crises auxquels ils sont confrontés et qui devront être abordés dans ce forum. C’est notamment la crise écologique, la crise économique, la crise du patriotisme, la crise de chômage, et autres.

C’est autour de toutes ces crises que celui-ci a développé sa catéchèse d’ouverture de la 14 ème édition du Forum Régional des jeunes pour la paix et la cohabitation pacifique ce jeudi 25 juillet, exhortant la jeunesse à « ne pas avoir peur ».

Réjouis de voir les jeunes de différentes cultures, tribus et religions se rencontrer ; l’évêque de Goma estime que seule « la fraternité et la solidarité nous aideront à nous en sortir ».

« Dans cette situation de crise, il est important que nous revenions aux valeurs de la fraternité et de la solidarité. Vous savez qu’à cause de la guerre, il y a beaucoup de déplacés et quand les gens vivent dans une crise comme celle-ci on a tendance à se regrouper avec les gens de chez soi, avec lesquels on parle même langue. On a tendance à se renfermer à cause de la peur… Voilà pourquoi j’ai dit aux jeunes, nous devons nous ouvrir à la fraternité, ne pas avoir peur de considérer l’autre comme mon frère. Nous devons réfléchir ensemble à comment sortir de cette situation, comment mettre fin aux conflits inter-tribaux, comment sortir des questions de chômage,etc.  » a indiqué à la presse Mgr Willy Ngumbi, à l’issue de sa catéchèse.

Il dit attendre de ces jeunes le courage de sortir de toutes ces crises, en particulier la crise sécuritaire, avec un esprit nouveau, un esprit patriotique.

« Derrière cette guerre, il y a aussi la crise du patriotisme. Les gens ont perdu le sens de la patrie. On est trop enfermé dans nos tribus et on a oublié le sens de la patrie que l’on doit servir et protéger. C’est tout cela que nous voulons apprendre aux jeunes aujourd’hui  » a ajouté le Berger du diocèse de Goma.

La catéchèse de l’évêque a été suivie par la messe d’ouverture qu’il a lui-même présidée aux côtés d’une dizaine des prêtres de la place.
Lancées en début d’après-midi, les activités culturelles ont sanctionné cette première journée, offrant aux jeunes l’occasion d’exprimer leurs talents par des chants, des danses traditionnelles et modernes, des sketchs,…en parfaite communion avec le public venu des divers horizons.
La deuxième journée s’ouvre vendredi à 8h par d’autres catéchèses et enseignements, ainsi que d’autres activités culturelles.

KivuNyota est présent sur le site de la paroisse Notre Dame du Mont Carmel pour faire vivre à ses lecteurs chaque instant de cette édition du Forum régional des jeunes.

La Rédaction