Il s’agit d’un photomontage, selon plusieurs sources consultées par notre rédaction.
Après des recherches, il se trouve que l’image authentique est celle du pape donnant la première communion à un enfant dans l’église du Sacré-Cœur à Rakovski, en Bulgarie du Sud.
Il est donc moins prudent de porter attention, de partager, ou de commenter à cette image qui fait le tour des réseaux sociaux ces derniers temps, démontrant le pape François en train de donner l’eucharistie à un chien; une pratique non conforme aux normes de l’Église Catholique.
Il faut préciser que la communion au corps du Christ (représenté, selon la Foi catholique, par l’hostie consacrée par le prêtre au cours de la messe) n’est réservée qu’aux fidèles catholiques en ordre avec les normes établies dans le catéchisme de l’Église Catholique. Comme tous les sacrements au sein de l’Église, la première communion est reçue à l’issue de plusieurs mois, voire des années de catéchèse.
Il faut donc faire très attention face à certaines images, surtout en cette période de l’évolution de la technologie et de l’intelligence artificielle.
Dans une mise au point parue ce samedi 23 décembre 2023, dont une copie est parvenue à la Rédaction de KivuNyota, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo vient de dire « non à toute forme de bénédiction des couples de même sexe ».
Elle réagit ainsi au document « Fuducia Supplicans » publié par le Vatican le 18 décembre dernier autour du sens de la bénédiction, qui ouvre la possibilité de bénir, hors liturgie, les couples de personnes homosexuelles qui le sollicite.
Pour les évêques catholiques de la RDC, qui réitèrent leur attachement indéfectible au Saint Père, Successeur de Pierre, « bénir les personnes homosexuelles, peut facilement être perçu comme un encouragement à demeurer dans cette situation de pêché ».
Ces derniers justifient également leur position en se basant des cultures africaines qui perçoivent les cas des unions de personnes de même sexe comme des unions déviationnistes qui n’entrent pas dans l’ordre de la création, mais aussi des Saintes écritures qui les présentent comme des dépravations graves et des abominations.
« Fidèles à notre Foi chrétienne, en pleine Communion avec l’Eglise, nous prenons aussi dans nos cultures ce qui est bon et vrai, et ne contredit pas les Écritures et la Doctrine de l’Église » rappellent les évêques de la CENCO.
À cet effet, ces derniers disent « non à toute forme de bénédiction des couples de même sexe ».
Aussi, poursuivent-ils; « nous recommandons aux Ministres ordonnés, aux Catéchistes et aux Animateurs Pastoraux, de ne pas donner la bénédiction dans le cadre liturgique, aux couples d’hommes et femmes, même stables, en situation irrégulière; Ce qui risquerait de porter confusion et faire assimiler Cette bénédiction au Sacrement de mariage ».
La CENCO est un des grands épiscopats au cœur de l’Afrique. Elle est la conférence du pays qui regorge le plus de catholiques non seulement en Afrique, mais dans le monde francophone. Sa position était très attendue face à ce document du Saint Siège qui fait couler encre et salive depuis sa publication.
Emmanuel Barhebwa
Ci-dessous l’intégralité de la mise au point de la CENCO
Au cours d’un point de Presse qu’il vient de tenir à sa résidence ce 08 décembre 2023 l’Evêque de Goma annonce une Messe pour la paix en Province et à l’Est de la RDC au 28 janvier 2024, dans la capitale touristique du pays.
A l’en croire le Pasteur de l’Eglise Catholique à Goma, cette venue sera la matérialisation des décisions des Evêques membres de l’Association des Conférences Episcopales en Afrique Centrale (ACEAC) prises au cours de leur rencontre du 16 au 18 octobre dernier.
« les Evêques ne viennent pas soutenir une quelconque armée, comme l’aurait dit un média au pays, ils viennent s’unir aux Evêques congolais pour prier pour la paix, pour que la guerre cesse en RDC et que règne une paix durable. Ils seront accompagnés de leurs fidèles respectifs et les consacrés de leurs Diocèses, pour s’unir à ceux de Goma en union de prière au cours de cette messe » a précisé Mgr Willy NGUMBI à la Presse de Goma.
Cet échange avec la Presse vient de passer en revue trois questions de l’heure, notamment celle liée au contexte sécuritaire qui se dégrade au jour le jour et, de nos jours, a scindé le Diocèses en deux parties : l’une sous occupation rebelle et l’autre gouvernée par l’Autorité de Kinshasa. Il a également abordé la question des élections qui attendent se dénouer d’ici au 20 décembre 2023, avec le vote de nouveaux animateurs des institutions de la République.
Quant à la voie de sortie de crise face à l’insécurité à l’Est de la RDC, Mgr Willy, qui dit croire à la fin de cette guerre, propose aux belligérants, rebelles comme Gouvernement, à privilégier les méthodes non violentes, car affirme-t-il, « la violence n’a jamais résolu un problème quelconque ». d’où il prêche l’unité, l’amour et le pardon. Abordant des questions liées au processus électoral, le Berger de l’Eglise catholique a condamné les discours de haine entre certains candidats opposés en lisse pour les prochains scrutins.
Ce comportement est « déplorable », regrette Son Excellence Mgr Willy NGUMBI qui appelle la population à la vigilance, à garder le sens de civisme et du respect de l’autre malgré l’adversité, surtout de s’interdire le rachat de suffrage à vil prix.
Très positif sur le dénouement de ce processus, l’Evêque de Goma est confiant en des élections d’ici au 20 décembre 2023. Tel un patriote, il a émis le vœu de voir d’ici 2024 un nouveau Président pour la RDC (issue d’un vote apaisé ndlr) et la formation d’une armée Républicaine et professionnelle.
A ce sujet, il a encouragé les jeunes à intégrer cette Armée, autant qu’ils le font pour les autres services publics de l’Etat. Pasteur du peuple de Dieu, Mgr Willy NGUMBI, en fin de son adresse à la Presse a émis un vœu de voir le peuple de Dieu dans la région vivre dans l’Amour et l’unité.
Il sied de rappeler que cette communication de l’Evêque de Goma, en marge du temps de l’Avent, où l’Eglise Catholique se prépare à la fête de Nativité, intervient dans un contexte d’insécurité et des élections au pays, où crise humanitaires, désespoir et discours de haine ont tendance à prendre le dessus sur la vie quotidienne.
La ville de Goma a été témoin d’un moment exceptionnel le dimanche 30 juillet 2023. Dans l’église Miracle Center la Source, une flamme sacrée s’est allumée dans le cœur de Franc Kumba. Sous les regards bienveillants de sa communauté, il a été consacré Pasteur et ancien de l’église. Mais la magie de cette journée n’a pas pris fin là, car son épouse, Madame WATANENE SABITI Thérèse a également été élevée au rang d’évangéliste, créant ainsi une danse enflammée entre leur foi et leur engagement.
Tel un astre solaire illuminant le ciel, Franc Kumba s’est exprimé avec une émotion palpable : « Je suis très content, je servais Dieu comme évangéliste, mais aujourd’hui nous venons de confirmer ce qui était déjà en moi. Je remercie mon Dieu de m’avoir donné cette grâce. Je sais qu’Il va travailler avec moi, comme Il a travaillé avec mon père spirituel, le Révérend Pasteur Carlos, et mon grand-père spirituel, le Révérend Pasteur Tshimtsham. Je suis comblé d’être appelé Pasteur aujourd’hui. »
Les Flammes Jumelles de la Volonté Divine
Dans cette danse magistrale entre sa foi et son ambition, Franc Kumba affirme humblement qu’il n’est que le reflet d’une volonté supérieure : celle de Dieu. Comme une brise céleste guidant un navire sur des eaux inconnues, Franc garde son humilité et trouve qu’il ne pourra apporter rien de nouveau dans l’église et n’accomplira que la volonté de Dieu: « Je ne peux pas dire que je vais apporter quelque chose de nouveau dans l’église. Dans l’église, je suis comme je suis, j’agirai selon la volonté de Dieu. Lorsque Dieu va se manifester en moi, je ferai ce qu’Il veut, pas ce que moi je veux. Etre appelé Pasteur aujourd’hui, c’est ce que Dieu a choisi pour moi, comme Jérémie. Je ne peux pas dire que je vais faire quelque chose sans Sa volonté. »
Une Flèche Guidée par l’Intégrité
La nouvelle de la consécration de Franc Kumba a rapidement fait le tour de la ville, évoquant des murmures d’admiration et de respect. Les habitants de Goma perçoivent en lui un homme de Dieu, sincère et intègre, prêt à embrasser sa destinée avec une détermination inébranlable. « Un homme de Dieu, c’est quelqu’un qui ne ment pas, quelqu’un qui dit la vérité. Tout ce que je veux, c’est la volonté de Dieu. Devenir Pasteur aujourd’hui, c’est la volonté de Dieu, me lancer en politique, c’est Sa volonté de Dieu », affirme-t-il avec une énergie contagieuse.
Pour Franc Kumba, les flammes de la consécration et de l’ambition politique dansent harmonieusement, telles des lucioles guidant sa voie.
Malgré la responsabilité de servir à la fois Dieu et la nation, il reste confiant : « Dieu choisi chacunDE nous selon son appel. Dieu lui-même sait que Franc Kumba est un travailleur, et Dieu lui-même saura comment Il va m’orienter. C’est Sa volonté que je vais accomplir. »
Une Étoile Montante dans le Ciel Politique
L’étoile de Franc Kumba brille désormais au firmament politique, portant avec elle les valeurs sacrées de son engagement religieux. Sa double consécration lui confère une aura spéciale, faisant de lui un candidat crédible pour la députation nationale. Les yeux de la population de Goma se tournent vers lui, espérant que cette étoile montante saura les guider vers un avenir meilleur.
Au-delà de la politique, Franc Kumba incarne une source d’espoir pour ceux qui aspirent à une nouvelle ère de dirigeants intègres, déterminés à suivre la voie de la vérité et du dévouement. Sa consécration a été le point culminant d’un jour inoubliable, où les flammes de la foi et de l’ambition se sont unies dans une danse étincelante, marquant le début d’un nouveau chapitre dans la vie de ce couple dédié à la cause de Dieu et de son peuple.
En marge du Forum régional des jeunes pour la paix, ouvert à Goma jeudi,12 juillet, l’Évêque du Diocèse catholique de Goma a fait une étude pyramidale du manque de paix qui met à genoux, particulièrement la sous-région depuis plusieurs décennies.
Dans sa réflexion avec les jeunes en début de soirée de la deuxième journée de ce forum, le Berger de L’ Église catholique de Goma, a évoqué trois points notamment « le contexte de l’absence de paix », « Comment sortir de la crise », avec un accent sur « l’après guerre ».
À l’en croire, c’est sur ce dernier cap que les jeunes sont appelés à fixer leur regard.
Pour résorber la crise, par exemple, Monseigneur Willy propose aux jeunes des Grands Lacs Africains quatre astuces, notamment: être éveillé face au problème qui sévit la région, faire face à cette crise et non l’accepter avec naïveté, construire la justice autour d’eux, enfin vivre la charité, qui est un voeux du bonheur de l’autre sans le juger.
Dans sa pensée, celui-ci souligne que « Le drame chez-nous, c’est le tribalisme qui s’accompagne avec l’exclusion, jusqu’à vouloir la mort de quelqu’un, puisqu’il est différent » a-t-il regretté dans un speech franc.
Répondant aux questions des jeunes venus des Territoires de Masisi, Walikale, Rutshuru, Nyiragongo et Goma, certains en situatiin de déplacement, suite à la guerre du M23, Mgr Willy Ngumbi a, éclairci l’opinion sur la position de l’Eglise face à l’engagement de la jeunesse au sein de l’armée et dans la classe politique, à l’approche des scrutins de décembre courant.
» Nous voulons que les jeunes entrent dans l’armée et au sein de la classe politique. Nous les encourageons, d’ailleurs. Mais nous voulons qu’ils fassent les choses différemment. Ils doivent donc approcher leurs prêtres et religieuses pour qu’ils puissent être accompagnés avec leurs conseils pour mieux faire. »
Il sied de noter que ce 13ème Forum Régional sur la paix, intervient dans un contexte de guerre d’agression de la RDC. Il se poursuit jusqu’au dimanche 16 juillet avec au menu d’autres conférences qui seront abordés d’autres hautes personnalités de la province, dont le Gouverneur-militaire du Nord-Kivu.
La ville de Goma abrite à partir de ce jeudi 13 jusqu’au dimanche 16 juillet 2023, la 13ème édition du Forum Régional de Jeunes sur la Paix. Il s’agit d’un cadre d’échanges entre d’un côté jeunes du Diocèse de Goma et de l’autre côté leur évêque ainsi que les autorités politico-administrative du milieu et plusieurs autres invités
La grande particularité de cette édition, a indiqué l’évêque de Goma ce jeudi, en entretien avec KivuNyota; est la période choisie pour sa tenue ; le mois de juillet, une période des vacances pour la plupart des jeunes.
Celui-ci souligne, de ce fait que le Diocèse s’est préparé pour accueillir entre vingt et trente milles jeunes sur le site de la paroisse Notre Dame du Mont Carmel à Katindo où se dérouleront ces activités. Y seront présents, les jeunes venus de toutes les paroisses du diocèse de Goma, y compris ceux de l’intérieur, qui ont déjà envoyé leurs délégations.
À côté du thème central axé sur la « Cohabitation pacifique », Mgr Willy Ngumbi indique qu’il est également prévu plusieurs autres sujets d’actualité lors des échanges avec les jeunes; entre autres, des questions liées à l’Entrepreneuriat des jeunes , la Protection de l’Environnement, le processus électoral en cours au pays, pour ne citer que cela.
Le traditionnel programme d’échanges entre l’autorité provinciale et les jeunes, est également au menu dans ce Forum, a précisé l’évêque: « Le Gouverneur-militaire de la province sera aussi présent et pourra s’adresser aux jeunes, pour leur dire une parole sur la situation actuelle de la province, en lien avec le thème…«
Le go des activités sera donné ce jeudi par une messe d’ouverture présidée par l’évêque, à la paroisse Notre Dame du Mont Carmel à partir de 16h locale. C’est à partir de ce vendredi matin que vont démarrer les catéchèses, les conférences et plusieurs autres programmes; qui seront sanctionnés, chaque fois, par des soirées culturelles.