Nord-Kivu: Des vies sauvées grâce à l’allaitement maternel

Chaque année, à travers le monde, se célèbre la semaine mondiale de l’allaitement maternel; une occasion pour des organisations, des associations, des hommes et des femmes dans le monde entier, de soutenir, d’encourager et de protéger l’allaitement maternel.

En RDC, où le taux de malnutrition infantile et de retard de croissance des enfants reste préoccupant, une campagne a été lancée du 16 au 22 août 2022, dans le cadre de la semaine mondiale de l’allaitement maternel sous le slogan « Plus fort avec le lait maternel uniquement« .

Il s’agit, à en croire l’UNICEF et le ministère de la santé, d’une initiative visant à améliorer la couverture de l’allaitement maternel exclusif chez les nourrissons de moins de 6 mois, contribuer à réduire la proportion de nourrissons de moins de 6 mois qui reçoivent de l’eau et des aliments de complément en plus du lait maternel afin de leur faire bénéficier d’un meilleur départ dans la vie.

Au Nord-Kivu, C’est au cours d’une cérémonie jeudi 18 août à Goma, présidée par Madame Prisca Luanda, conseillère du Gouverneur en matière de santé; qu’a été lancée cette campagne , en présence non seulement des responsables de l’UNICEF, des partenaires de la division provinciale de la santé, mais aussi des plusieurs femmes alaitantes de Goma.

46% des nourrissons de 6 mois en Rdc ne sont pas exclusivement allaités aux seins maternels et 53% des nourrissons ne bénéficient pas des initiations précoces à l’allaitement dans l’heure qui suit la naissance , faisait savoir en cette occasion, Madame Prisca Luanda Kamala .

Il faut signifier, précise-t-elle, que la province du Nord-Kivu est comptée parmi les quatre premières provinces du pays dont la prévalence de retard de croissance est élevée soit en 50%.

De ce fait, celle-ci insiste s’adressant aux mères, de ne donner que du lait maternel aux bébés de moins de six mois pour les préserver de nombreuses anomalies dans l’avenir.

« Chers mères, Pour que les enfants de moins de 6 mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement le lait maternel à la demande jour et nuit. Ne pas donner de lait maternel aux nourrissons est une violation intentionnelle du droit de l’enfant ».

Le lait maternel est l’aliment idéal pour les nourrissons, ajoute à son tour le représentant du chef de division de la division provincial de la santé au Nord-Kivu; qui révèle, se reférant aux données scientifiques, les innombrables bienfaits du lait maternel exclusif dans les six premier mois de vie.

« Il est sûr, propre et contient des anticorps qui le protège (le nourrisson, ndlr) contre les maladies infantiles courantes. Il apporte toute l’énergie et les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie et continue de couvrir la moitié, voire plus, de ses besoins nutritionnels pendant le sécond semestre de vie et jusqu’à 1/3 de ceci pendant la 2ème année… C’est démontré aussi que les enfants qui ont été allaités aux seins obtiennent les meilleurs résultats au test d’intelligence et souffrent très rarement de surproid, d’obésité ou de diabète par la suite… »

Chaque année, des vies des enfants de zéro à cinq ans peuvent être sauvées, démontre-t-il, si chaque enfant est nourri de lait maternel exclusif dès la première heure de sa naissance jusqu’à six mois et si l’allaitement est poursuivi avec une alimentation complément jusqu’à l’âge de deux ans.

Monsieur Gomina Ghaffar, représentant de l’UNICEF dans cette activité, pour sa part, invite « les sages femmes, les pediatres, les gynécologues obstétriciens et les autres partenaires de soins,…à promouvoir, soutenir, à conseiller les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher; à mettre leurs enfants aux seins à l’heure qui suit la naissance et de continuer à allaiter exclusivement les nourrissons dès la naissance jusqu’à l’âge de six mois et continuer l’allaitement jusqu’à deux ans tout au plus ».

Les activités de cette semaine mondiale de l’allaitement maternel se poursuivent, à en croire la division provinciale de la santé, dans les 648 aires de santé qu’elle compte et seront essentiellement axées sur la sensibilisation sur l’allaitement maternel exclusif avant l’âge de six mois et la mise en alaitemant juste à l’heure qui suit l’accouchement.

Emmanuel Barhebwa

Riposte contre la polio au Nord-Kivu : la population appelée à s’approprier la campagne de vaccination qui démarre ce mercredi 25 mai à Goma

Au cours d’un briefing de presse ténu à Goma ce mardi 24 mai 2022, les responsables de la commission de communication au sein du Programme élargie de la Vaccination (PEV) en RDC, annonçant le lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite au Nord-Kivu, ont réitéré leurs attentes à l’endroit de la population vis-à-vis de cette nouvelle campagne de vaccination et du contexte dans lequel elle est lancée.

Pour Madame Nadine KASWA, superviseur national pour la communication du Programme élargie de vaccination, venue de Kinshasa, cette campagne est lancée dans un contexte particulier d’épidémie dans la province du Nord-Kivu, qui vient de notifier deux cas de poliomyélites dans la zone de santé de Walikale. Elle insiste ainsi en appelant les parents à faire vacciner leurs enfants pour leur épargner de la dangerosité de cette maladie.

« Les vaccinateurs vont passer dans chaque ménage. Ils vont vacciner chaque enfant qui est âgé de 0 à 59 mois. Ils vont administrer à chaque enfant deux goutes du vaccin et l’enfant qui est vacciné sera marqué à son petit doigt pour prouver qu’il a été vacciner. Ça c‘est la première phase mais il y aura aussi la deuxième. »

Et d’insister : « La maladie est à nos portes. Elle est en province du Nord-Kivu…Aujourd’hui, il n’y a aucun remède pour la polio. Il n’y a aucun médicament à ce jour qui va guérir un enfant qui est devenu handicapé (à cause de la polio, ndlr). La seule chose que nous pouvons faire, nous parents, c’est de l’éviter en donnant nos enfants aux vaccinateurs pour qu’ils puissent recevoir la vaccination…Et sachez une chose, un enfant qui est contaminé, contaminerait 200 autres qui sont autour de lui… »

la cérémonie de lancement officiel de cette campagne de vaccination est annoncée à Kituku en ville de Goma l’avant-midi de ce mercredi 25mai 2022.

Emmanuel BARHEBWA

Risque d’une 5ème vague de Covid-19 en RDC: « Le vaccin reste le moyen efficace pour en être épargné » (Dr Stéphane HANS BATEY, PEV/Nord-Kivu)

Dans une interview exclusive accordée à Kivu Nyota mardi 03 mai dernier, le coordinateur provincial du programme élargi de la vaccination(PEV) au Nord-Kivu, a réitéré son appel à la vaccination à l’endroit de la population; pour éliminer complétement cette pandémie dont le virus poursuit toujours sa circulation et dont une 5ème vague en RDC, d’après les estimations des scientifiques, est éventuelle dans les prochains mois.

Pour le Docteur Stephane Batey, la population doit se mefier de toute la désinformation qui circule au sujet de la vaccination.

_« La vaccination en soit c’est protéger la population avec ce produit de prévention qu’on appelle vaccin. En donnant le vaccin à la population on induit la production des anticorps et ces anticorps protègent contre la maladie. Ça signifie qu’une fois vacciné, même si vous tombez malade, vous allez faire une forme moins grave puisque vous avez des anticorps en eveil pour vous protéger contre covid-19… Que les se mefient de tout ce qui se raconte au sujet de la vaccination  « _ souligne-t-il.

Et de poursuivre: _« Les vaccins qu’on utilise pour le moment en RDC, nous avons Frizzer, johnson and johnson, nous avons le vaccin chinois et le vaccin Moderna.Tous ces vaccins ont déjà eu l’aurisation d’utilisation par l’OMS et sont des vaccins sûrs et efficaces et tous protègent contre la maladie…Je voudrais aussi rappeler qu’il n’y a que ça comme stratégie pour éliminer cette pandémie vu que les médicaments, comme vous le savez, ne sont pas encore disponibles »_

Au sujet de ces estimations sur une probable 5ème vague de la maladie, celui-ci renseigne que cela ne se fait pas au hasard.

Tout part, explique-t-il, des différents résultats qu’indiquent la survéillance épidémiologique qui se réalise quotidiennement par les experts.

_« La maladie a des périodes de haute, de moyenne, et basse transmission. Il y a aussi le fait que le virus est encore là, on connaît qu’il y a des épicentres où la maladie a refait surface suite à des mutations appélées variants. Et comme nous ne sommes pas isolés, on craint certainement que pendant une période de haute transmission, nous soyons encore victime d’une nouvelle vague »_ fait savoir Stephane BATEY qui appelle également au respect des gestes barrières pour limiter les chaines de propagation du virus.

Lancée depuis l’an passé la campagne de vaccination contre Covid-19 se poursuit à travers toute la province du Nord-Kivu et les statistiques actuelles indiquent une couverture vaccinale envoisinant 100000 vaccinés sur toute l’étendue de la province, ce qui représente une vingtaine de %, renseigne le coordinateur de PEV/Nord-Kivu.

Emmanuel BARHEBWA

Sciences: 4 camérounais soutiennent leurs thèses de doctorat en Sciences de la santé à Goma

La ville de Goma a abrité ce dimanche 1er mai 2022 la séance des souténances des thèses de Doctorat Ph.D. en sciences de la santé de quatre chercheurs camérounais, organisée par l’université de Lisala (en RDC), partenaire à Distant Production House University(DPHU).

Il s’agit du Docteur TCHOFFO Désiré, dont la thèse a porté sur « l’Analyse du système de gestion des données de morsures ophidiennes dans les structures périphériques de la pyramide sanitaire dans la région du centre-Cameron »;
de Madame MEGUEM Edwige qui a traité sur « l’Analyse des téchniques de developpement des connaissances vis-à-vis de la Schistosomiase urinaire dans le littoral camérounais « ;
de Monsieur ZANGA OLINGA Patrice dont la thèse portait sur « l’Evaluation de la performance des tests immunochromatographiques pour le dépistage du virus de l’hépatite B au centre hospitalier d’Essos de Yaoundé-Caméroun »; ainsi que Madame Betty Best qui a traité sur la problématique de cancer du col de l’uterus, son sujet en anglais étant intitulé:  » Optimisation Nurses, Midwives intervention educational needs of Woman in the prevention of cervical cancer in two hospitals of Yaounde-Cameroun ».

Évalués par un jury constitué des professeurs congolais, ces chercheurs ont, à tour de rôle, été soumis à l’exercice d’exposé des résultats de leurs recherches, suivi de celui de questions-réponses avec les membres du jury.

Les lauréats et l’équipe du jury après souténance

Le public était constitué essentiellement par la délégation de la sous-division de la formation professionnelle et Metiers à Goma, conduite par Madame Claudine NZIGI MAPENDO,sous-proved à la FPM/Goma; et facilitatrice de cet évenement.

La proclamation des résultats par le jury, intervenue au cours de la même soirée, a accordé la mention grande distinction au doctorant TCHOFFO Désiré et des mentions distinctions aux trois autres.

Motif de satisfaction pour les lauréats qui, après avoir été habillés en tauge de docteurs, ont saisi l’occasion de remercier l’accueil chaleureux du peuple congolais et tous ceux qui ont contribué pour la réussite de cette activité.

« Nous n’oublierons jamais la ville de Goma et surtout l’hospitalité du peuple congolais. Nous rentrons au Cameroun avec un sentiment de grande joie. Nous n’oublierons jamais cette terre sur laquelle la science a décidé de nous baptiser docteur aujourd’hui » a laché, tout joyeux, le Dr. TCHOFFO, qui a ensuite entonné le refrain de l’hymne national camérounais suivi de celui de la RDC, signe de solidarité entre ces deux nations.

Le prof.José Lisumbu recévant un cadeau des lauréats

Vers la fin des activités, un cadeau de l’image du continent Africain a été remis par les lauréats au professeur José LISUMBU, président du jury du jour, et représentant de l’Université de Lisala(UNILUS) qui a supervisé leurs travaux des recherches en parténariat avec Distant Production House University(DPHU).

Emmanuel BARHEBWA

Sexualité à Goma : Ces révélations impressionnantes des jeunes et des experts en santé sur la masturbation

« Vu les nombreuses conséquences néfastes qui découlent de la masturbation, les jeunes et toutes personnes devraient s’abstenir de cet acte ». Ce conseil de l’infirmier Jean-Pierre VULIVIVIRE que nous avons rencontré cette semaine, n’est pas accepté par plusieurs jeunes de Goma interrogés à ce sujet qui trouvent en la masturbation un raccourci pour avoir, sans peiner, le plaisir sexuel.

Jean-Pierre VULIVURE dit avoir constaté amèrement que cette pratique est en vogue en ville de Goma.

D’entrée de jeu, ce professionnel explique c’est quoi la masturbation.
« C’est une pratique sexuelle consistant à stimuler les parties génitales (le plus souvent avec les mains) dans le but d’obtenir ou de se donner du plaisir sexuel ».

Qui, le plus souvent recourent à la masturbation ?

La masturbation est souvent faite par des jeunes désireux de se faire du plaisir sexuel, explique-t-il.
«  Le plus souvent ce sont des jeunes filles et garçons non épanouis, rencontrés tous les temps seuls, qui s’adonnent à cette pratique ».

Ce qu’en disent les jeunes ?

Dans le monde de la jeunesse, les révélations au sujet des motivations de faire la masturbation, sont immenses et étonnantes.
Pour les uns dont TChimanuka
«  la masturbation est une façon très facile de se satisfaire sexuellement sans se faire tracasser par des filles qui, le plus souvent, sont exigentes envers nous garçons. Pour céder à notre demande, certaines nous exigent même de l’argent…» a-t-il dit.

Du côté d’Eméliane, jeune fille rencontrée, la masturbation soulage.
« Nous aussi avons besoin parfois de faire la relation sexuelle. Mais avons peur d’en parler aux garçons qui sont nos copains, par peur d’être mal jugées et prises pour prostituée. C’est pourquoi nous sommes souvent obligées de nous apaisentir par la masturbation » précise-t-elle.

Se masturber, Bon ou mauvais?

<< Il n’y aucune raison de se masturber ! >> signe et persiste VULIVIRE. Il poursuit en précisant :
<< l’organisme de l’homme, par exemple, a été fait de façon à libérer spontanément les spermatozoïdes qui entrent en maturité toutes les 72 heures, à l’issue de la spermatogenèse…. Ces spermatozoïdes sont libérés lors des pollutions nocturnes >> fait-il savoir tout en mettant en garde tous les jeunes garçons qui s’adonnent à cette pratique.
« Les retombées néfastes liées à la masturbation sont aussi plus nombreuses que fâcheuses, si bien qu’il faut en être conséquent ! » fait-il peur par ses dires.

Quand un homme cultive la masturbation, renchérit-il, son pénis devient aussi minime que court, les spermatozoïdes contenus dans son sperme, peuvent aussi apparaitre sans flagelles et en conséquence il court le risque de ne pas avoir d’enfants ; Il y a aussi le risque d’une éjaculation précoce suivie d’une impuissance sexuelle ; Il y a en fin, des risques d’arrêts fonctionnels du cerveau, suivi de l’épilepsie ».

Dans cette même perspective, le journal Europe 1, précise qu’un excès de masturbation est souvent à la base de l’hypertrophie de la veine testiculaire.

Pour les femmes, les études scientifiques montrent que « toutes les fois qu’une fille use de ses doigts et de toute autre quelconque pièce comparable à un pénis, qu’elle enfonce dans son appareil sexuel pour se satisfaire sexuellement, les germes d’infections se déposent dans l’appareil génital féminin et se développent pour aboutir à des complications infectieuses très graves. Ce pénis artificiel ou ce doigt non désinfecté ou non stérilisé que la fille enfonce dans son vagin est pour la plupart responsable des mutilations génitales… », opine notre source.

Outre les infections sexuelles, les femmes habituées à la masturbation connaissent souvent des éjaculations tardives lors des relations sexuelles, la perte totale du goût du sexe ou frigidité.
C’est ainsi que Jean-Pierre explique :
« Cet outil dont elle se sert pour se masturber, que ce soit ses doigts ou un stick de bois, peut lui entrainer des mutilations vaginales, voir des infections. Il y a enfin la probabilité de développer la frigidité ».

Celui-ci fait remarquer également qu’à force de faire la masturbation, le cerveau est affecté. À cet effet, le cerveau connait des arrêts de fonctionnement qui, à la longue, aboutissent à une crise épileptique.

D’autres experts y voient des avantages

Le Docteur Serges Nef, de la faculté de médecine de l’Université de Genève, note par contre, s’il faut le paraphraser :
« La masturbation est un comportement sain lorsqu’elle est pratiquée pour le plaisir. Il est important de la différencier de la masturbation compulsive, qui est considérée comme une dépendance sexuelle réalisée par nécessité, afin de diminuer une tension. Cette addiction peut affecter la vie sociale et être source de stress et d’angoisses. Dans un tel cas, il convient d’en parler à un psychothérapeute pour sortir de cette dépendance »… explique ce Médecin, appuyé par nombreux autres chercheurs (moins religieux) qui attestent que la masturbation présentent des bienfaits sur l’organisme humain, sans toutefois nier que la masturbation rend solitaire ceux qui la pratiquent et qu’elle peut les amener en cas d’excès, à une dépendance ou au rejet des autres.

La décision et le libre choix est donc laissé à chaque personne, entre préserver sa santé sexuelle ou l’exposer à des risques liés à la masturbation. Toutefois, les personnes qui ont déjà acquis une certaine addiction à la masturbation et qui en sont devenu quasiment dépendantes, se sentant obligées d’y recourir le plus souvent, sont conseillés de se faire suivre par un psychothérapeute pouvant les aider à abandonner.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Flambée des cas de Covid-19 à Goma: l’Ir Christian Chirontyo repropose l’Artemisia comme palliatif

Reconnue à travers le monde comme un antipaludéen efficace et avec des multiples propriétés médicinales, cette  plante tropicale connue scientifiquement sous le nom d’Artemisia Annua que produit et propose cet ingénieur en sciences agronomiques basé à Goma, pourrait avoir des effets sur la Covid-19. En attente des résultats des recherches en cours vérifiant cette hypothèse ;  estime l’ingénieur, cette plante qui prévient et guérit efficacement le paludisme (une maladie aux symptômes presque similaire à la Covid-19), devrait servir de solution alternative dans cette ville qui enregistre actuellement plusieurs décès dus à la Covid-19.

D’après l’Ingénieur  Christian Chirontyo, sa proposition de recourir à l’artemisia  part du constat selon lequel il se développe à Goma depuis le début de la montée des cas de Covid-19,  une automédication à base des nombreuses formules traditionnelles avec aucune base scientifique, ce qui exposerait les consommateurs à des éventuelles maladies.

« Si je  propose cette plante dont les propriétés sont bien connues et que vous pouvez vous-même retrouver sur internet si vous avez besoin d’approfondir des recherches, c’est parce que je me suis rendu compte que les différentes formules traditionnelles  auxquelles recoure actuellement la population de Goma , peuvent avoir des conséquences sur leur santé… » explique l’Ingénieur.

La consommation de l’artemisia par contre, indique-t-il, « assure la prévention efficace contre le paludisme et “probablement aussi contre la Covid-19”, et n’a aucun effet sur la santé humaine, d’après les recherches faites. Certaines études encore en cours estiment même que cette plante aurait des vertus dans le traitement du cancer. Ses vertus en  médecine sont énormes d’après plusieurs recherches et que je vous recommande aussi d’aller approfondir si vous voulez… »

Concernant la posologie et les contre-indications, l’ingénieur prévient avoir tout indiqué sur l’emballage contenant ses produits. « la posologie et les contre-indications indiquées sur cet emballage sont basées sur les prescriptions des experts de la “Maison Artemisia”, une association mondiale impliquée dans la promotion  de cette plante, des publications des plusieurs chercheurs ainsi que des formations que j’ai eue en la matière » rassure Christian.

Il ajoute tout de même avoir fait le suivi de la culture de ses artémisia dès leur plantation jusqu’à leur récolte dans le groupement de Buzi Bulenga où il les produit avant de les transférer à Goma pour le traitement,  indiquant que « plusieurs personnes qui ont déjà recouru à ses artemisia témoignent être  soulagé de leurs malaises ».

Néanmoins, éclaircit l’ingénieur, le recours à cette plante n’interdit pas l’observance des mesures barrières édictées par les autorités « car celles-ci restent jusqu’à ce jour les moyens efficaces pour éradiquer cette pandémie ».

Ceux qui se sentent intéressés, conclut Ingénieur Christian, et “qui estiment comme moi que l’artemisia peut les aider à se prévenir contre non seulement le paludisme mais probablement aussi contre la Covid-19 ou contre d’autres maladies, je les invite à ne pas hésiter de s’en procurer où ils peuvent la trouver. Quant à moi, Je reste joignable pour ceux qui en veulent en petite ou en grande quantité aux adresses physiques sis N° 05, avenue du Musée, quartier Himbi, commune de Goma ; mes adresses électroniques sont  le +243 990 288 786, mon mail c’est christiankahu2019@gmail.com”.

Rappelons qu’il y a une année, les vertus de l’artemisia dans la lutte contre la Covid-19 avaient été défendues par le docteur congolais Jérôme MUNYANGI depuis le Madagascar. Celui-ci soutenait que l’artémisia permettrait de renforcer les défenses immunitaires. Rapatrié en RDC, celui-ci avait été nommé à la tête d’une équipe des chercheurs pour faire des essaies cliniques sur l’artemisia annua dans le traitement de la Covid-19. L’affaire est sans suite depuis… A ce jour aucune étude clinique n’a encore confirmé son efficacité curative, ni même préventive, contre la Covid-19.

Emmanuel BARHEBWA