Plus de dix cas de décès en l’espace de seulement deux semaines, les chiffres de personnes mortes dans ce camp situé à la limite entre les territoires de Rutshuru et Lubero au Nord-Kivu, au nord de la capitale touristique de la République Démocratique du Congo deviennent de plus en plus alarmants, ont alerté ses responsables après le douzième décès ce lundi 25 mars 2024.
La famine serait la principale cause de ces décès en raison de la précarité dans laquelle vivent la majorité de ces déplacés après leur fuite en provenance des plusieurs villages du territoire de Rutshuru, occupés actuellement par la rébellion du M23 et ses partenaires.
À côté de la famine, on note aussi l’absence des soins de santé primaires.
« Le fait de ne pas avoir à manger, le fait de n’avoir pas accès aux soins, le fait de boire de l’eau mal propre, les déplacés sont en train de tomber malade et après ils perdent la vie » a alerté à nos confrères de lesvolcannews Richard Kalume, un des membres du comité de ces déplacés.
« Nous appelons le gouvernement à prendre ses responsabilités, à remettre la paix au plus vite pour faciliter la population à regagner leurs milieux, » a-t-il insisté, avant de demander aux organisations humanitaires de venir se positionner dans cette zone, chacun dans son domaine d’ intervention, dont la sécurité alimentaire, la santé et de l’hygiène et assainissement pour ne citer que ces seuls domaines d’intervention dans le Domaine humanitaire
La Rédaction