Béatification de Bwanachui: À Goma, de nombreux fidèles ont suivi l’événement en direct

Ténue à Rome ce dimanche 15 juin 2025 dans Basilique Saint-Paul-Hors-les-murs, la cérémonie de béatification de Floribert Bwanachui, ce jeune de Goma tué en 2007 pour avoir refusé la corruption, a été suivie en direct par la communauté chrétienne de sa ville d’origine à Goma dans l’Est de la RDC.

Devant leurs smartphones pour certains et leur poste téléviseur pour d’autres, beaucoup de chrétiens de Goma ont admiré le déroulé de cette messe solennelle à laquelle a pris part une forte délégation venue de chez eux composée notamment de l’évêque de Goma, les évêques émérites, les prêtres et laïcs de la région.

« C’est pour nous un motif de satisfaction de voir le monde entier se réunir pour parler d’un enfant de chez nous. C’est un événement historique et qui restera gravé dans nos mémoires » a indiqué Ruphin, jeune et fidèle catholique de la paroisse du Mont Carmel.

Et Rollande une autre chrétienne d’ajouter : «C’est une première fois que nous avons un bienheureux originaire de chez nous. C’est historique. Voilà pourquoi j’ai dû suivre l’événement étape, par étape. Si les moyens pouvaient le permettre, nous aurions pu faire le déplacement pour Rome. Mais qu’à cela ne tienne nous restons unis à ceux qui y sont en suivant l’événement à distance».

De l’autre côté, Madame Célestine qui a suivi l’événement avec ses quelques enfants, espère que cette béatification serve de leçon et d’inspiration pour la jeunesse de Goma et celle du monde entier.

«Ça doit surtout interpeller notre jeunesse qu’il est possible de dépasser tous les anti-valeurs que le monde leur propose actuellement, de rester honnête et surtout ferme dans lur foi. Ce jeune qui a été tué à 26 ans, doit être désormais un modèle pour chacun de nos jeunes ici à Goma» a-t-elle confié.

Mort dans la nuit du samedi 07 au 08 juillet 2007, Floribert Bwanachui, ex agent à l’Office Congolais de Contrôle (OCC) , est aujourd’hui reconnu par l’Église Catholique comme martyr de l’honnêteté et de l’intégrité morale pour avoir renoncé, au prix de sa vie, la corruption et l’entrée en RDC des marchandises avariées.


À Goma, une messe est prévue le 08 juillet prochain , selon la dernière sortie médiatique de l’évêque de la place,et sera précédée de laTranslation du corps du « désormais bienheureux « du cimetière de Kanyamuhanga vers un lieu approprié où les fidèles viendront régulièrement prier.

Emmanuel Barhebwa

Martyr de Floribert Bwanachui: l’évêque de Goma espère que ses assassins pourraient un jour se présenter et confesser leurs pêchés

Au cours d’un point de presse ce lundi 09 juin 2025 consacré à la béatification imminente du serviteur de Dieu Floribert Bwanachui Bin Kositi, l’évêque de Goma est revenu sur le sort réservé aux assassins de ce jeune de Goma tué pour avoir refusé la corruption et la traversée à la frontière des marchandises avariées et impropres à la consommation humaine.

S’ils sont encore vivants, estime Mgr Willy Ngumbi, je suppose que quelque part ils sentent un lourd fardeau pour avoir ôté la vie à ce jeune homme que l’Église est en train de reconnaître comme martyr ce jour .

Rappelant le récit de la fusillade du feu pape Jean-Paul II au Portugal, soldé par le pardon que ce dernier avait accordé à son bourreau, l’évêque encourage les tueurs de Floribert Bwanachui, s’ils sont encore en vie, à se libérer de ce fardeau en venant confesser leur péché.

Il assure que l’Église est prête à les recevoir toute personne qui pourrait se présenter et parler de son implication dans l’assassinat de Bwanachui. « Elle sera bien accueillie et personne ne lui fera quoi que ce soit ».

La seule chose que personnellement je pourrai lui dire c’est ; « Vas mais désormais ne pèche plus. Ne continue plus à tuer les gens, ne continue plus à être violent. Dieu t’aime, ce n’est pas puisque tu as tué Bwanachui que Dieu ne t’aime plus mais ne pèche plus. Gagne ta vie de manière honnête en travaillant comme tout citoyen congolais qui se respecte» .

Mgr Willy Ngumbi a par la même occasion rappelé que l’Église a déjà, par le passé, accueilli l’assassin de la bienheureuse Anuarite qui s’était présenté pour demander pardon. « Rien ne lui était arrivé ! » a-t-il indiqué.

«C’est donc important pour cette personne (l’assassin de Floribert Bwanachui, ndlr) de se présenter et demander pardon pour libérer sa conscience » souligne l’évêque de Goma.

Tué à Goma dans l’intervalle du 07 juillet (jour de son enlèvement) au 09 juillet 2007 ( jour où son corps a été retrouvé), Floribert Bwanachui sera béatifié le 15 juin prochain à Rome et deviendra le quatrième bienheureux de la RDC après la sœur Anuarite Nengapeta, le laïc Isidore Bakanja, et l’abbé Albert Joubert (récemment béatifié en diocèse d’Uvira avec trois missionnaires xaveriens ) pour avoir été martyrisé au nom de leur Foi.

Emmanuel Barhebwa

Mgr W. Ngumbi à la veille de la béatification de Floribert Bwanachui : « Goma est fière d’avoir désormais un patrimoine mondial»

Devant les journalistes ce lundi 09 juin 2025, Mgr Willy Ngumbi Ngengele évêque du diocèse de Goma a exprimé la joie et la fierté des habitants de Goma en cette période où ils attendent la béatification à Rome du serviteur de Dieu Floribert Bwanachui Bin Kositi, un fils de la région assassiné il y a de 18 ans pour avoir dit «Non», au nom de sa Foi, à la Corruption.

Durant son speech, l’évêque de Goma est d’abord revenu sur le parcours du jeune Floribert Bwanachui, marqué particulièrement par sa proximité envers les pauvres et les enfants de la rue( «Maibobo») et par le respect des valeurs chrétiennes dans son travail au sein de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), travail qu’il a obtenu juste à la fin de ses études universitaires à l’Université de Goma.

« Ses collègues de travail et les gens qui l’ont connu ont toujours témoigné de son sens de responsabilité, son honnêteté dans le travail. Il ne voulait pas de compromission, il ne voulait pas la corruption. C’était un homme de caractère. Et toutes ces valeurs l’ont accompagné durant toute sa vie. Il les vivait de manière ordinaire en témoignant de la Foi chrétienne qu’il a reçue au baptême, et qui a été confirmée au moment du sacrement de confirmation» a-t-il expliqué.

Floribert a été tué dans des conditions très atroces, regrette l’évêque de Goma, dans l’intervalle du samedi 07 juillet (jour de son enlèvement) au lundi 09 juillet 2007 (jour où son corps a été retrouvé).

«Jusqu’aujourd’hui on ne sait pas encore qui sont ses véritables assassins. On pense qu’ils sont sûrement dans le sillage des opérateurs économiques qui lui proposaient à l’époque un pot-de-vin afin d’autoriser la traversée à la frontière d’une marchandise avariée. C’est sûr qu’il a été tué pour avoir refusé la corruption, au nom de sa foi et de l’amour pour le peuple Congolais».

Un patrimoine mondial

Pour Monseigneur Willy Ngumbi, cette élévation de Bwanachui au titre de « Bienheureux » est un motif de fierté pour tous les habitants de Goma et l’ensemble de ceux qui l’ont connu.
D’après l’évêque, grâce au courage de Floribert Bwanachui, son honnêteté et son intégrité; « ce garçon de Goma est devenu non seulement un modèle et une idole pour toutes les générations,mais aussi « un patrimoine mondial».

« Depuis que la pape François a autorisé la béatification de Floribert Bwanachui, il n’appartient plus à l’église Catholique. Il n’appartient plus à L’ église de Goma. Il devient un patrimoine du monde. Il devient un modèle pour l’homme; pour avoir vécu les valeurs » estime le berger du diocèse de Goma.
Puisque, reconnaît-il, si l’homme n’a plus de valeurs morales auxquelles il tient dans sa vie, il glisse vers l’animalité.

« Donc qu’on soit musulman, chrétien catholique, protestant ou des églises de réveils, nous devons tous être fiers d’avoir connu ce jeune homme qui est devenu un modèle pour toute notre société ici à Goma et pour le monde entier… »

Que se passera-t-il le 15 juin et le 8 juillet prochain?


En date du 15 juin 2025, une messe solennelle est prévue à Rome, à laquelle prendront part une grande délégation venue de la République Démocratique du Congo composée d’un côté des évêques, prêtres et laïcs congolais et de l’autre côté des membres du Gouvernement, ainsi que les fidèles et évêques d’autres diocèses où est présente la communauté de San’t Egidio.

«La messe débutera par la lecture du décret de la béatification de Floribert Bwanachui. Ce décret sera ensuite remis à l’évêque du diocèse où est mort le martyr » a expliqué l’évêque.

En date du 08 juillet, poursuit-il, on procédera à la translation du corps de Floribert Bwanachui.
Il s’agit d’une cérémonie consistant à sortir son corps du cimetière vers un lieu approprié où les gens pourront aller prier.

« Vous savez, le corps d’un saint ou d’un bienheureux est sacré. Le 8 juillet ici à Goma, nous allons transplanter le reste du corps de Floribert du cimetière de Kanyamuhanga pour l’amener dans un lieu où les gens pourront aller prier et demander au Seigneur les grâces qu’il a données à ce garçon, pour que leurs vies chrétiennes soient conformes à la vie des disciples de Jésus » a indiqué Mgr Willy Ngumbi, précisant que cette étape sera suivie d’une procession puis de la messe à la paroisse cathédrale de Goma.

Béatifié, Floribert Bwana Chui deviendra le quatrième bienheureux congolais. Avant lui, trois autres Congolais ont déjà été élevé à ce titre pour avoir été martyrisés à cause de leur foi et de leur intégrité. Il s’agit notamment de la Sœur Anuarite Nengapeta du diocèse de Wamba, le laïc Isidore Bakanja de Mbadaka et l’abbé Albert Joubert, du diocèse d’Uvira récemment béatifié avec trois missionnaires xavériens dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Emmanuel Barhebwa

Église : Un mois après son ordination, l’évêque de Wamba célèbre une messe à l’intention des fidèles de Goma

Ordonné évêque le 15 septembre dernier à Kinshasa, Mgr Emmanuel Ngona, actuel évêque du diocèse de Wamba a célébré une messe ce dimanche 20 octobre à Goma, où il est de passage pour quelques jours, avant de se rendre dans son diocèse.

Membre de la congrégation des Missionnaires d’Afrique, c’est à la paroisse Notre Dame d’Afrique/Katoy dirigée par les prêtres de cette congrégation, que celui-ci a présidé cette eucharistie concelebrée par l’évêque de Goma et par une quinzaine de prêtres, majoritairement missionnaires d’Afrique.

Dans son homélie, l’officiant de la messe, se référant aux lectures de ce dimanche dit « de la mission universelle », a insisté sur le caractère missionnaire de l’Église, invitant chaque chrétien à prendre conscience de sa mission de propager l’Évangile du Christ dans le monde entier.

Actuellement, a-t-il fait savoir, le monde compte environ huit milliards d’habitants et parmi eux à peu près 1,5 milliards sont catholiques et près de deux à trois milliards sont chrétiens.
« Ceci montre que le travail d’évangélisation reste énorme afin de faire connaître l’amour du Christ au monde » a-t-il déclaré.

Pour lui, les paroles du Christ avant sa montée au ciel; « Allez dans le monde entier, faites des disciples et baptisez-les… » constituent ce qu’il qualifie de « feuille de route pour tout chrétien ».

Réjoui du passage de son collègue dans son diocèse, Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, a souhaité bonne mission à l’évêque de Wamba l’assurant des prières de tous les fidèles de Goma pour le soutenir dans sa lourde mission à Wamba.

Au cours du banquet qui a été organisé pour la circonstance, des vaches et pleins d’autres cadeaux ont été remis au nouvel évêque par les fidèles de Goma en signe de communion à sa mission épiscopale.

Pour rappel, au total vingt évêques avaient imposé les mains sur leur nouveau confrère lors de son ordination épiscopale le 15 septembre dernier à Kinshasa.
«Ta grâce me suffit» est la devise choisie par le successeur de Mgr Janvier Kataka Luvete à la tête du diocèse de Wamba.

Le Cardinal Fridolin Ambongo qui avait célébré son ordination épiscopale à Kinshasa avait alors invité le clergé et les fidèles de Wamba à accueillir leur nouveau pasteur dans la foi et dans l’obéissance au Pape.
Wamba, faut-il le rappeler, est le diocèse d’origine de la bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta martyrisée il y a 60 ans.

Emmanuel Barhebwa

Nord-Kivu : le Diocèse de Goma rend hommage au coordonnateur de la Radio Maria, dernièrement assassiné à Goma

Assassiné vendredi 27 septembre dernier, le feu Edmond Bahati Mbarushimana, coordinateur de Radio Maria RDC-Goma, a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 1er octobre 2024, après des hommages lui rendus par ses proches lors d’une messe à la paroisse Cathédrale Saint Joseph de Goma.

C’est après un bref passage au siège de la Radio Maria Goma que le cortège funèbre a joint le site de la messe où l’attendait une foule des fidèles de Goma et des proches de l’illustre disparu.

Accompagné de Mgr Faustin Ngabu,évêque émérite de Goma et d’une vingtaine des prêtres; c’est l’évêque diocésain de Goma Mgr Willy Ngumbi qui a présidé cette messe.

Sous une vive émotion, la plupart d’intervenants dans la messe ont déploré les circonstances douloureuses dans lesquelles a été arraché à la vie ce jeune père de famille, âgé seulement de 36 ans.

Pour le Directeur éditorial de la Radio Maria Goma, « la mort de Edmond Bahati laisse un vide dans notre institution ».
Ce cas d’assassinat, déplore-t-il, vient allonger la liste des victimes des violences qui ont élu domicile dans notre province.
« C’est douloureux et inacceptable de perdre un agent dynamique, soucieux et plein d’initiatives pour le développement de notre radio et le bien-être de ses collègues et des bénévoles. Nous demandons aux autorités politico-militaires de prendre au sérieux leur responsabilité et assurer la sécurité de la population. Sinon nous risquons de mourir comme des bêtes qu’on mène à l’abattoir » tonne l’abbé Adeodatus Muhigi.

Nous ne pouvons pas nourrir un sentiment de haine ou de vengeance(Mgr Willy Ngumbi)

« Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que son nom soit béni… » C’est par ces paroles de Job que s’est inspiré l’évêque de Goma pour s’adresser à l’ensemble des fidèles réunis dans cette messe de requiem.

J’ai connu Edmond par la radio Maria, témoigne-t-il, comme un homme de paix, un homme effacé et un serviteur fidèle, engagé, conscientieux dans tout ce qu’il fait.
Pour lui, il est difficile de comprendre le motif pour lequel un homme pareil peut être assassiné.

« Je pense qu’aujourd’hui l’essentiel n’est pas de chercher des réponses à toutes ces questions que nous nous posons mais je crois que le plus important c’est de nous tourner vers le Seigneur en communion avec tous ceux qui pleurent Edmond » souligne l’évêque de Goma.

Face aux auteurs de cet assassinat, Mgr Willy Ngumbi, tout en réclamant plus de lumière aux autorités locales autour de ce dossier ; exhorte les fidèles à ne pas nourrir un sentiment de haine.

« Nous devons prier pour la conversion des assassins. Nous ne pouvons pas nourrir à leur égard un sentiment de haine. Jamais la haine doit gagner notre cœur. Ni un sentiment quelconque de vengeance. Nous ne pouvons que prier pour eux pour qu’ils se convertissent et apprennent à être des hommes responsables et engagés à bâtir un monde de Paix, de Justice, de fraternité » a-t-il déclaré.

Il sied de noter que c’est à Rutshuru son territoire d’origine que la dépouille de Edmond Bahati a été conduite pour l’inhumation après la messe.
L’illustre disparu laisse derrière lui une veuve et trois orphelins, le cadet n’ayant qu’une dizaine de jours après la naissance.

Que son âme repose en paix.

Emmanuel Barhebwa

Goma: Les membres du Barza intercommunautaire en atelier d’échanges sur l’impact du projet PIP dans la communauté

C’est dans le but d’évaluer l’apport du projet inter-confessionel pour la paix (PIP) dans l’exercice de leurs fonctions au Nord-Kivu, que ces leaders communautaires (Baraza la Wazee intercommunautaire) ont été réunis en atelier vendredi 13 septembre 2024 à Goma par le Bureau de Développement Communautaire de ce projet de l’Église Anglicane du Diocèse de Goma.

Selon Samuel Walemba, Chef du projet PIP/Nord-Kivu, les travaux de ce jour permettront de s’inspirer des expériences passées depuis deux ans d’exécution de ce projet pour s’améliorer dans la suite.
 » Nous sommes satisfaits des témoignages reçus et nous remercions Dieu pour ce qu’il est en train de faire à travers ce projet qui vise le changement au sein de notre communauté » a-t-il indiqué à la fin de cette activité.

De leurs côtés, les participants louent les organisateurs de cet atelier qui leur a permis d’échanger les expériences autour de la mise en application des leçons apprises lors des différentes formations organisées dans le cadre de ce projet.

Pour Monsieur Lubao Sangoma Stephane, secrétaire-rapporteur du Barza intercommunautaire au Nord-Kivu, les approches qui l’ont aidé davantage au cours de ce projet sont celles de « la transformation de soi » et « la grâce pardonnante ».

« On a appris que quand on est acteur de paix, on doit d’abord se transformer soi-même, on doit être un modèle pour pouvoir prêcher la paix et se faire écouter. L’autre aspect c’est la grâce pardonnante prêchée par les leaders religieux. Celle-ci consiste à ne pas se concentrer sur le mal qu’on nous a fait mais plutôt à se concentrer sur le futur avec optimisme et essayer de travailler pour cohabiter pacifiquement… « souligne-t-il.

Abordant dans le même sens, Madame Pauline Wamaria membre du Barza intercommunautaire dit avoir appris beaucoup de choses à travers ce projet PIP notamment la réconciliation avec soi-même ainsi que la meilleure méthode de médiation des conflits.

« Cet atelier m’a fortement réjouis. Elle m’a permis de m’évaluer et de voir la valeur ajoutée sur ce que je faisais dans la médiation de conflits avant le projet PIP et ce que je fais maintenant. Et je peux vous confirmer ici qu’il y a une grande valeur ajoutée parce que nous considérons désormais que toutes les communautés ressemblent à Dieu et nous devons nous considérer tous comme la merveille de Dieu » a révélé à la presse Pauline Wamaria au sortir de cet atelier.

Madame Feza Bugaruka, secrétaire-rapporteure de la communauté Kumu au sein du Barza intercommunautaire s’engage pour sa part à aller chercher la paix dans sa communauté et résoudre de la meilleure manière les différents conflits qui jaillissent dans son environnement.

Notons que le projet PIP au Nord-Kivu est à sa troisième phase depuis son lancement en 2022, avec comme partenaire de mise en œuvre le Diocèse Catholique de Goma, la 3ème CBECA Nord-Kivu et l’Église Évangélique Luthérienne du Nord-Kivu. Ses partenaires de soutien sont CAFOD-DRC, CHRISTIAN AID DRC et TEARFUND DRC.

Emmanuel Barhebwa