Situation sécuritaire au Nord-Kivu: Le gouvernement provincial est inquiété, rassure Jean-Bosco SEBISHIMBO

Une réunion de sécurité a été tenue à Goma ce mercredi 18 décembre 2019 sous la direction du ministre provincial de l’intérieur Jean Bosco SEBISHIMBO devant le maire de la ville, les bourgoumestres, les services de sécurité mais aussi les cadres de base du chef-lieu de la province élargie à certains du territoire du Nyiragongo pour tabler sur différents points ayant trait à l’insécurité qui dérange ce dernier temps la ville de Goma.

A la fin de cette rencontre le ministre provincial de l’intérieur a fait savoir qu’actuellement les habitants de Goma vivent un calvaire sur le plan sécuritaire et c’était de discuter avec les cadres de base sur cette question pour planifier des solutions salvatrices pour que les fêtes qui approchent se passent dans les très bonnes conditions.

La population de Goma et ses environs doit revoir l’espoir incessamment de la part des autorités.  C’est pour cela que toutes les batteries et stratégies sont mises en œuvre par les services spécialisés pour que chacun dans sa parcelle de pouvoir puisse déployer plus d’efforts pour rassurer à cette population que l’insécurité peut être jugulée.

Les questions de l’insécurité enregistrées ce dernier temps dans différents quartiers de la ville de Goma et ses périphéries dont Majengo ; Kasika ; Turunga, Buhene… ont été aussi traitées et des pistes des solutions ont pu être évoquées vu que les services spécialisés étaient invités à cette rencontre que le ministre juge de prometteuse.

Le kidnapping récurant au quartier Ndosho nous préoccupe

La situation de kidnapping bat record dans ce quartier de la ville de Goma depuis un certain temps, plus de 4 personnes ont été emportées par des personnes inconnues dans un intervalle de moins d’un mois dont les ravisseurs demandent une somme d’argent à payer à un réseau de télécommunication avant de les libérer, nous sommes au courant de ces cas de kidnapping renseigne le ministre SEBISHIMBO au cours d’un entretien avec la presse.

Malgré la présence des groupes armés locaux et étrangers en province se faisant passés souvent en citoyen ordinaire, les services spécialisés sont bien avertis sur le cas de ces derniers se rendraient en ville de Goma pour commettre leurs sales bésognes et que des mesures ont été prises et les fêtes se passeront très bien comme dans d’autres provinces rassure le ministre provincial de l’intérieur.

Il appelle cependant les habitants de toute la province à dénoncer tout cas suspect de la présence des personnes suspectes à tous les services de sécurité pour voir dans quelle mesure la sécurité sera doter à toute la population car la question de la sécurité sera une réalité si et seulement si le partenariat service de sécurité et population est bien respecté.

A lui d’ajouter que la population ne doit pas paniquer malgré l’insécurité qui est précaire dans presque toute la province et qu’elle doit continuer à vaquer à ses occupations quotidiennes.

                                                                                                                 Guellord RISASI

Goma : l’asbl ASSODIP encourage Certains étudiants dans lutte contre l’esclavage contemporain

En marge de la commémoration des 16 jours d’activisme, l’association pour le soutien des initiatives paysannes ASODIP en sigle a procédé à la remise des prix aux jeunes venus des quelques universités de Goma ayant participés au concours sur l’esclavagisme contemporain ce jeudi 12 décembre 2019 au chef-lieu de la province du Nord Kivu devant plusieurs parents et personnalités invités pour la circonstance.

Environ 17 étudiants ont reçu leurs prix dont le paiement d’une tranche des frais académiques pour les uns et d’autres cadeaux pour les 12 autres et marque ainsi leur implication dans la lutte contre cette pratique souvent dans différents milieux ou ces jeunes vivent mais aussi poursuivent leur cursus académique.

Pour Janvier MURAIRI président de ladite association et secrétaire exécutif de la coalition des organisations congolaises luttant contre l’esclavage contemporain COSCAE en sigle c’est après différentes formations de renforcement des capacités sur la lutte contre l’esclavage contemporain que ces jeunes ont pu assistés dans leurs universités respectives et c’était une occasion de primer ces étudiants qui ont concourus sur la matière formée en contribuant d’une somme d’argent pour la poursuite de leur scolarité.

Après avoir testé les connaissances de ces étudiants Janvier MURAIRI pense que la remise de ces prix aura un impact très positif dans la société vue que le nombre des acteurs qui lutte contre pratique mauvaise car ces derniers vont continuer de relayer ce message partout où ils se trouvent et certains d’entre eux pourront traités ce sujet dans leurs travaux des fins de cycle et dans les mémoires.

Il croit que les étudiants sont bien placés pour booster cette matière dans toute la société et croit que ces derniers les feront car déjà outillés sur cette matière et vont les transmettre partout ils se trouveront.

Cette lutte appartient à tout le monde

Les lauréats avec l’équipe ASSODIP

Pour cet acteur de la société civile tout le monde soit s’approprié cette lutte vue qu’à ce jour il y a des personnes qui sont considérés comme des esclaves en ce sens ou des mariages forcés et des travaux mettant mal les gens se font toujours voir à sa grande désolation d’où l’urgence de s’unir pour voir dans quelle manière ce fléau peut être éradiqué un jour.

Janvier MURAIRI émet le vœu d’avoir une loi-cadre dans la lutte contre l’esclavage contemporain qui va traiter sur cette question vue que la constitution interdit l’usage de cette pratique et son organisation fera de son mieux pour que cette loi cadre soit promulguée pour honorer la dignité humaine.

Il appelle tout le monde à dénoncer tout cas d’esclavage contemporain dans la société mais de lutter contre mauvaise pratique interdit formellement par la constitution.

Quant à Alice MUGOLI une des lauréates ayant été primées par les 5 premiers a dit se réjouir du bagage qu’elle vient de recevoir sur la lutte contre cette pratique dont elle n’avait pas assez d’éléments et promet de poursuivre avec cette lutte vue que la vie humaine et sacrée.

Selon elle le prix qu’elle reçoit ce jour marque sa détermination dans l’éradication de cette mauvaise et appelle les autres à emboiter les pas comme elle.

Guellord RISASI