Corona Virus: Le président de la republique décrète l’État d’Urgence en Rdc

La ville de Kinshasa est désormais en quarantaine. Désormais tous les vols en provenance de Kinshasa sont interdits. La fermeture des frontières sur toute l’étendue du territoire national. Ne seront autorisés à circuler que les véhicules et avion de type cargo. la chloroquine sera utilisée pour lutter contre cette pandémie . C’est l’essentiel du discours du chef de l’État ce mardi 24 mars 2020. Nous vous proposons ici l’intégral du discours du président de la republique

MESSAGE A LA NATION DE S.E.M FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, RELATIF A LA PANDEMIE DU CORONAVIRUS, COVID-19
Mardi, 24 mars 2020

Congolaises, Congolais, Compatriotes,
Je me suis adressé à vous en date du 18 mars dernier pour vous annoncer les décisions que j’avais prises, après le Conseil des Ministres Extraordinaire que j’avais présidé en date du mardi 17 mars 2020.
Ces décisions relatives aux mesures à adopter face à la pandémie du Coronavirus me semblent, à ce jour, pas suffisamment suivies par la population, alors que nous venons de franchir le cap de 45 personnes déclarées contaminées avec 1 cas de guérison et 3 cas de décès dénombrés. Je voudrais, avant de poursuivre, présenter mes sincères condoléances aux familles éprouvées et leur dire toute ma compassion. J’ai instruit d’ores et déjà le Gouvernement de prendre en charge tous les frais d’obsèques des disparus.
Ces trois cas malheureux viennent de nous rappeler, s’il en était encore besoin, que le Coronavirus est très dangereux et n’a toujours pas trouvé de remède, et que le seul rempart pour tout le monde demeure le strict respect des mesures que je vous ai annoncées le mercredi 18 mars.

Mes Chers Compatriotes,
Je le répète, la situation inédite que nous traversons actuellement va notablement bouleverser nos habitudes et nos modes de vie. Aucune tranche d’âge n’est épargnée. Nous devons tous nous armer d’un solide esprit de résignation et abandonner toutes activités incompatibles avec les mesures et les recommandations du Gouvernement qui ne doivent en aucune occasion se trouver ruinées.
Mes Chers Compatriotes,
Alors que voici 3 semaines, notre pays comptait un seul cas malheureux avéré dans la Ville de Kinshasa, des nouvelles alarmantes nous sont parvenues du Haut Katanga au soir du dimanche 22 mars pour nous annoncer la découverte de cas suspects, provoquant ainsi un affolement général.

Je voudrais informer la Nation toute entière que, après analyse des échantillons des deux cas de Lubumbashi par le laboratoire INRB à Kinshasa, ceux-ci ont été testés négatifs. Il sera procédé à l’analyse du troisième échantillon attendu dans les heures à venir.

Je tiens à encourager la population de la ville de Lubumbashi pour la discipline qu’ils ont observée depuis, ce qui doit être valable pour l’ensemble de notre pays, en respectant les gestes barrière énumérés par le Ministère de la Santé.

Toutefois, au regard de la tendance de la propagation de la pandémie Coronavirus, je ne doute point qu’un émoi effroyable gagne de plus en plus nos populations et qu’il faille, par conséquent, renforcer les mesures prises le 18 mars 2020 tout en intensifiant les campagnes de sensibilisation, non seulement du Gouvernement, mais aussi de la part de chacun de nous, en donnant la bonne information. C’est aussi l’appel à la nécessaire cohésion que j’ai lancé le 18 mars dernier.

Au regard de la gravité de la situation, face à l’urgence et à la crainte que la propagation ne s’accélère et ne devienne plus inquiétante d’autant plus que la plupart des personnes infectées étaient en contact avec des parents et bien d’autres personnes, j’ai décidé de prendre les mesures complémentaires ci-après, qui sont d’application immédiate :

  1. Interdiction de tous les voyages de Kinshasa vers les Provinces et des Provinces vers Kinshasa, afin de permettre le confinement de la Ville de Kinshasa, foyer de la pandémie.
    Ceci implique :
  2. L’interdiction de tous les vols des passagers dans les deux sens Kinshasa – Provinces, à l’exception des avions transportant du fret et dont les équipages seront soumis à un contrôle d’usage strict au départ comme à l’arrivée ;

a. L’interdiction de tous les mouvements migratoires, par les transports en commun, des bus, camions et autres véhicules de l’intérieur vers Kinshasa et de Kinshasa vers l’intérieur. Des barrières doivent être érigées par les Gouverneurs, et les équipages devront se soumettre au contrôle de rigueur en matière du Coronavirus ;

b. L’interdiction des tous les transports fluviaux des passagers de Kinshasa vers les Provinces et vice-versa.
Seuls les bateaux et les embarcations transportant les marchandises avec équipages et convoyeurs seront autorisés ;

  1. La fermeture de toutes les frontières du pays aux passagers et à toute personne, sauf pour les camions, navires, avions cargos avec fret ;
  2. L’obligation pour le Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa d’instruire tous les Bourgmestres de chaque commune de la Ville d’éviter tout attroupement. Et de placer plusieurs points de lavage des mains avec désinfectant ou savon, surtout dans des agglomérations à grandes affluences où le manque d’eau et d’électricité est quasi permanent.

Ici, j’instruis le Gouvernement de trouver les moyens de ravitailler ces quartiers pour assurer l’hygiène. En même temps, il faudra multiplier les points de lavage des mains à l’aéroport International de N’Djili et appuyer les équipes de la RVA et de la DGM pour que nul n’échappe au contrôle d’hygiène ;

  1. Mise en place d’un service minimum au sein du gouvernement et des institutions pour palier au confinement à leurs domiciles des autres agents de l’État.

Mes Chers Compatriotes,

Alors que des pays tentent de trouver une solution dans l’utilisation de la Chloroquine pour combattre le Coronavirus, l’usine pharmaceutique PHARMAKINA installée à Bukavu dans le Sud-Kivu a rendu public un communiqué en solidarité, relatif à la possibilité pour elle de produire des comprimés et des injectables de l’hydroxy chloroquine.
Même si tous les scientifiques n’ont pas encore marqué leur unanimité, la Task Force que je préside devra, ensemble avec la Commission de pilotage, réfléchir, sans délai, sur les contours de l’opportunité d’une pareille démarche, susceptible de pouvoir contribuer à endiguer le Coronavirus.
Il est urgent en effet que soit produite une quantité industrielle de la Chloroquine qui semble avoir montré son efficacité jusqu’à ce jour dans certains pays.

Dans le même ordre d’idées, j’instruis le Gouvernement d’étudier le souhait des opérateurs économiques et autres partenaires qui se sont proposés d’inonder le marché de Kinshasa de vivres de première nécessité et de produits pharmaceutiques jusqu’en mai prochain, et d’y réserver une suite favorable avec diligence.
Je lance un appel à la solidarité nationale de tous les opérateurs économiques ainsi que d’autres pays et organismes qui conduira à la mise en place d’un Fonds National de Solidarité Contre le Coronavirus (FNSCC) qui restera ouvert à tous les potentiels bienfaiteurs.

Mes Chers Compatriotes,

Le Coronavirus n’a besoin ni d’un passeport, ni d’un visa, ni d’une carte d’électeur pour circuler chez nous. C’est nous qui circulons avec et qui devons comprendre que nous nous trouvons dans une situation de guerre face à un adversaire invisible, une guerre asymétrique aux conséquences désastreuses que nous pouvons éviter.
Et, dans une période d’épreuves et d’incertitudes comme celle que nous traversons, il est nécessaire que chacun soit appelé à prendre au sérieux cette pandémie et à observer toutes les mesures décidées. Bien obligé, je réquisitionnerai les unités de la Police Nationale Congolaise et celles de nos Forces Armées afin d’organiser des patrouilles mixtes pour faire respecter ces mesures, pour le bien de tous.
J’en appelle une fois de plus à l’union sacrée de la Nation, car c’est ensemble que nous nous en sortirons.
Je tiens à remercier les bureaux des deux Chambres du Parlement qui ont participé à la réunion inter Institutionnelle que j’ai convoquée ce lundi 23 mars 2020 pour leur esprit patriotique et la célérité avec laquelle ils ont examiné positivement les mesures que je viens d’annoncer.
Enfin, devant la gravité et le caractère dangereux que comporte cette situation, je décrète l’état d’urgence, en tenant compte de la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment dans notre pays en rapport avec la pandémie à Coronavirus.
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo !
Je vous remercie.

Coronavirus: La RDC beneficie de 64 tonnes de matériel médical de la part de la Chine

La Chine vient d’offrir 64 tonnes de matériel médical, à la République Démocratique du Congo dans le but de contribuer à éradiquer la pandémie du Corona virus dans le pays. Selon des sources, ce matériel est déjà disponible dans les entrepôts de la DGDA et attendent d’être levés en procédure d’urgence en vue de renforcer les équipes médicales de la riposte contre le Corona virus.

Il s’agit essentiellement des kits de dépistage rapide et de protection des équipes médicales .

Ce lot de matériel médical était prédestiné à la lutte contre Ebola. Sur recommandation de Dr Muyembe , ce matériel médical sera réaffecté à la lutte contre Covid 19.

L’information a été livrée à la presse présidentielle par l’ambassadeur de Chine en RDC ZHU Jing ( photo 1) à l’issue de l’audience que lui a accordée le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce mardi à la Cité de l’Union Africaine.

Le diplomate chinois a , en outre, indiqué que la Chine va partager son expérience médicale avec la RDC dans la lutte contre le Covid 19.

Une équipe médicale chinoise basée à l’hôpital sino-congolais de N’djili travaille déjà avec des experts congolais, a indiqué ZHU Jing.

Serge Farini : « Je tiens d’abord à remercier son Excellence Monsieur le gourveneur du Nord-Kivu Carly Nzanzu qui a placé sa confiance en notre modeste personne » ( DOSSIER DE LA SEMAINE)

Ancien coordonnateur de la radio-télé MISHAPI VOICE TV, Serge est désormais le nouveau coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de la province du Nord-Kivu. Il a été nommé par arrêté ce mercredi 18 mars 2020. Serge Farini promet de mettre tous ses efforts en jeux pour servir sa province. Kivunyota Hebdo l’a rencontré ce samedi et a accepté de présenter ses sentiments de gratitudes au gouverneur à nos lecteurs.

Kivu Nyota Hebdo : Vous venez d’être nommé comme coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de la province du Nord-Kivu, quels sont vos sentiments ?

Serge Farini : Des sentiments de gratitudes. Je tiens d’abord à remercier son excellence monsieur le gouverneur de province du Nord-Kivu Carly Nzanzu qui a placé sa confiance en notre modeste personne. Donc des sentiments de joie, des sentiments d’une lourde responsabilité, d’un grand défi à relever !

KNH : En assumant ces fonctions, c’est quoi le grand défi que vous cherchez à relever ?

Serge Farini : Vous savez, il faut déjà partir du fait qu’il y a une grosse différence entre la communication médiatique et la communication politique. La communication politique, c’est de ce qu’il s’agit maintenant, de mon nouveau parcours ; il s’agit d’améliorer dans l’opinion l’image de la province du Nord-Kivu et par ricochet l’image du gouverneur de province. C’est dire que c’est là la tache que je vais présider, une tache qui demande une grande abnégation, qui demande une grande prudence des tacts. Il faut utiliser les mots qu’il faut, c’est dire que c’est un nouveau challenge au-delà de cet aspect de la communication politique ; oui, il y a aussi une communication médiatique au niveau de la cellule de communication du gouverneur avec les services de presse et information, alors il faut savoir jongler avec les deux réalités.

KNH : Vous avez été pendant beaucoup de temps journaliste et animateur de plusieurs émissions à caractère politique, juridique, économique… vous avez été un peu partout ; avec vos nouvelles fonctions, serait-ce un au revoir à la presse ?

Serge Farini : La question vaut son pesant d’or. En principe, dans le langage vulgaire, il ne serait pas aisé de dire au revoir à la presse. Ça reste là dans le sang et ça nous suit partout où on va mais en terme clair je dois dire ici, je dois affirmer que je ne fais pas partie de mon groupe de presse MISHAPI VOICE TV. J’ai été appelé à de nouvelles fonctions et je dois m’assurer comme tel.

KNH : Vous avez fait allusion parmi les grandes taches  que vous aurez à assumer celle de  soigner l’image politique, les relations publiques de son excellence monsieur le gouverneur de province, aujourd’hui, alors qu’on parle de Coronavirus, en vous appuyant sur le message lancé par le gouverneur ce jeudi 19 mars 2020, quel message vous lancez à la population par rapport à cette crise que nous surmontons actuellement ?

Serge Farini : En relayant les propos de l’autorité provinciale, je crois que c’est clair. On dit mieux vaut prévenir que guérir. Non loin de notre province, il y a des pays limitrophes dont le Rwanda qui a déjà enregistré quelques cas. Le président rdcongolais a pris des mesures et en province il était normal qu’un gouverneur bien averti comme le gouverneur en place puisse déjà réfléchir préventivement sur certaines stratégies devant permettre à la population de se protéger et être à l’abri de ce fléau qui a atteint le degré de paroxysme dans des pays développés. Donc c’est une prévention et nous continuons à demander à la population de tenir compte de toutes les mesures préventives qui ont été mises en place . Comme je l’ai dit, il vaudrait mieux prévenir que de constater les dégâts et c’est dans cette logique, on n’est pas encore dans la phase de riposte contre le coronavirus. On est dans la phase de la prévention. Un gouverneur bien averti ne devrait qu’annoncer que c’est un réel danger et qu’il faut s’en prévenir .Je suis content de savoir qu’il y a une certaine appropriation populaire de la question et c’est déjà un bon départ.

KNH : Merci Serge Farini, merci d’avoir accepté de recevoir la rédaction de Kivu Nyota Hebdo. Que pouvez-vous dire en termes de message à nos lecteurs ainsi qu’ à toute la population de Goma qui nous lit.

Serge Farini : C’est une joie d’être interviewé par vous. Bon vent à votre organe de presse. Nous serons toujours là pour vous informer en temps réel lorsque vous aurez besoin d’une quelconque information.

Goma-Éducation: Les enseignants s’insurgent contre le retard de paiement de leur salaire, occasionné par une des Banques de Goma

Plusieurs enseignants de la ville de Goma se sont réunis pour un sit-in devant le bureau de la BOA(Bank of Africa) l’avant-midi de ce mardi 24mars2020. Objectif : réclamer le paiement de leur salaire qui, selon eux, tarde à leur être livré par cette banque, pourtant il serait déjà débloqué par le gouvernement congolais.

D’après ces professionnels de la craie, c’est depuis le samedi dernier que d’autres institutions bancaires de la ville ont procédé à la paie des enseignants. « C’était à l’issue d’une rencontre ayant réunis, samedi, les gestionnaires des écoles et d’autres partenaires de l’enseignement. Ladite rencontre avait aboutis aux conclusions selon lesquelles, toutes les banques devraient lancer le processus de la paie des enseignants à partir de ce même samedi 21 mars 2020, Ceci pour permettre aux enseignants de mieux se prendre en charge pendant cette période de la pandémie du Corona Virus », nous ont-ils rassurés.

Se confiant à Kivunyota Hebdo qui les a rencontré devant le bureau de la BOA/Goma ce mardi 24mars, ces enseignants disent ne pas comprendre comment cette banque dit ne pas disposer des listings complets pour assurer leur paie en ces moments.

« Ils disent qu’ils ont déjà préparé la paie mais les listes ne sont pas encore disponibles et qu’ils attendent Kinshasa pour déquanter la situation…Ne devraient-ils pas chercher ces listes même par voie électronique? D’où est-ce que d’autres banques ont trouvé ces listes ? » s’interroge Monsieur BAHALA SHAMAVU Innocent, président provincial de la FOSYNAT( Force syndicale nationale) et président de tous les enseignants du Nord-Kivu.

Celui-ci promet,par ailleurs, qu’en quittant le bureau de la BOA, la délégation des enseignants qu’il conduit, compte se rendre au ministère du budget pour lui faire part de leurs révendiquations et que si la solution n’est pas trouvée, ils procéderont aux actions de grande envergure.

« L’enseignant mérite son salaire comme tout citoyen d’un pays! Nous allons au ministère du budget pour chercher des solutions de crise car nous sommes déjà en situation de crise » poursuit-il disant craindre que le pire n’arrive si la solution n’est pas trouvée.

Kivunyota Hebdo a tenté de trouver la version officielle des responsables de la BOA par rapport à toutes ces lamantations des enseignants mais sans succès.

Notons que les mesures de prévention contre le Corona Virus,mises en place par le chef de l’État congolais, ont affecté aussi les enseignants de la RDC,qui ne sauront pas dispenser les cours aux apprenants pendant quatre semaine, période au cours de laquelle toutes les écoles et universités du pays resteront fermées, selon le président de la République, pour limiter la propagation du virus en milieu scolaire.

Emmanuel BARHEBWA

Corona Virus: Un troisième décès en RDC

Nous venons d’apprendre un troisième décès en RDC de suite du corona virus. Il s’agit selon des sources ayant cité l’INRB de l’ancien batonnier de Kinshasa Jean-Joseph Mukendi

Mort survenue ce mardi 24 mars 2020 depuis 5h

Alors que Le Corona Virus continue à faire son chemin, certains reclament la mise en quarantaine de toute la ville de de Kinshasa alors que par ailleurs, selon certaines sources, les cas declarés dans la ville de Lubumbashi ont été testés negatis

Joséphine Kavira Kahongya : Pionnière de l’Autonomisation Féminine

Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope congolaise née le 21/11/1982 dans la bourgade de Nyamilima en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC.

Née le 21 novembre 1982 dans la paisible bourgade de Nyamilima, située au cœur du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC, Joséphine Kavira Kahongya éclaire de son parcours exceptionnel la voie de l’autonomisation, du développement et du changement positif. Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope, elle s’est érigée en symbole d’espoir pour sa communauté et au-delà. Son cheminement illustre une passion inébranlable pour l’amélioration du bien-être de tous, marquant le monde qui l’entoure de sa détermination et de son leadership.

Jeunesse et Enfance :

Dans une époque marquée par des défis sociaux, Joséphine a su dès son plus jeune âge relever le défi de la vie. Issue d’une famille modeste, elle a rapidement compris la valeur du travail acharné. Dès l’âge de onze ans, elle s’immergeait dans des activités génératrices de revenus pour subvenir à ses besoins, fabriquant et vendant des beignets, distribuant des arachides avec zèle. Cette expérience lui a inculqué un sens profond des responsabilités, non seulement au sein de sa famille, mais également envers la société.

Parcours Scolaire et Universitaire :

En 1996, Joséphine obtient son certificat à l’EP Mikeno à Goma. Elle poursuit sa formation secondaire jusqu’en 2003, malgré les secousses de l’éruption volcanique, laissant derrière elle une trace d’engagement, de bravoure et de dynamisme. À côté de ses réalisations académiques, c’est son esprit social qui se démarque. Joséphine entretient le rêve d’étudier la médecine pour soigner gratuitement ses amis, témoignant d’un altruisme et d’une solidarité profonds.

Parcours Professionnel :

La carrière de Joséphine prend son envol en 2007 lorsqu’elle devient chargée des finances à la COOPEC CODEFI/Goma. Sa bravoure la propulse ensuite en tant que chargée des missions au Programme Amani en 2008. Son expertise en questions humanitaires la mène au programme STAREC en 2010, où elle joue un rôle crucial. En 2012, elle gravit les échelons et devient chef de bureau chargée d’administration à la DGRNK au centre opérationnel de recette, une position qu’elle occupe toujours.

L’AMEAD et l’Engagement Social :

En 2018, Joséphine concrétise son rêve d’autonomisation des femmes en fondant l’AMEAD (Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement). S’inspirant des femmes courageuses telles Angela Merkel, Rosa Parks et Simone de Beauvoir, elle est déterminée à marquer le monde de son empreinte. L’AMEAD devient un espace où les femmes peuvent surmonter leurs peurs, devenir des actrices du changement et des soutiens pour les plus vulnérables.

Son Engagement au Niveau International :

Son dévouement pour l’autonomisation des femmes l’a également amenée à être le point focal de la MUFFA (Mutuelle Financière des Femmes Africaines) et à initier la MUSOAFDI au Nord-Kivu, témoignant de sa vision progressiste.

Vie Personnelle et Idéal :

Mariée à Monsieur Joseph Kakule depuis 2004, Joséphine a trouvé l’équilibre entre sa vie conjugale et ses aspirations professionnelles. Élevée dans la foi musulmane, elle s’est ensuite tournée vers l’église catholique à 22 ans. Son idéal repose sur l’autonomisation des femmes, les invitant à s’épanouir et à réaliser leur plein potentiel.

Elle croit en la foi, en la persévérance et en l’accompagnement familial comme pierres angulaires de l’épanouissement de la femme.

Condition Féminine et Philanthropie :

Joséphine a une vision particulière de la femme. Elle désire que celle-ci retrouve sa place et qu’elle arrive à se découvrir et valoriser les potentiels recelés au fond d’elle. Elle rêve et se bat pour que la femme soit autonome et respectée. Elle lutte pour que la femme soit réinsérée dans une société où elle est responsable et où elle pourra accéder aux moyens d’existence durable, cela dans tous les domaines, dans le but de subvenir à ses besoins sociaux. Elle veut se créer un chemin ouvert parmi les grands de ce monde en travaillant au compte des autres.

Un Nouveau Chapitre :

En octobre 2022, Kavira ajoute un nouveau chapitre à son récit inspirant en étant élue présidente du Comité des Parents de l’École du Cinquantenaire (PRECOPA). Cette élection est une preuve supplémentaire de son engagement continu envers l’éducation et le bien-être des jeunes générations.

Joséphine Kavira Kahongya se dresse en figure d’inspiration, une pionnière de l’autonomisation et du développement. Son dévouement indomptable, son engagement social et sa philanthropie éclairent la voie vers un avenir meilleur. Son histoire rappelle à chacun la puissance du courage, de la foi et du travail acharné pour réaliser des rêves et impulser un changement durable. En tant qu’icône de l’autonomisation, Joséphine incarne un espoir concret pour les générations actuelles et futures.