Depuis la mise en confinement partiel des populations en ville de Goma,béni et butembo, l’honorable bertrandus KAKULE NGWALI sensibilise la population a respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires et étatiques pour préserver les vies pendant cette période où la penderie a Corona virus menace la planète.considerant la situation d’urgence sanitaire,l’élu de béni territoire conseil la population de Goma en particulier et de la province en général a se serrer les coudes pour réduire drastiquement la propagation du covid 19 dans l’intérieur de la province. »Nous sommes élu par la population que nous voulons bien voir vivre,s’ilya une pandémie qui viens décimée tout le monde je crois que c’est une menace communautaire que nous devons combattre tous a travers la sensibilisation de notre population en respectant les mesures édictées par nos autorités sanitaires et étatiques.que tout le monde veille bien a observé ces mesures là de façon que cet ennemis commun cruel ne vienne pas nous décimée tous.vous êtes sans ignorer que les cas positifs sont au delà de 150 et Ilya des morts qui sont entrain de s’enregistrer mais Ilya aussi des guerres bien qu’ils soient moins nombreux.ce qui est important dans tous ça ce que nos populations suivent les conseils leur donné par les autorités a tout les niveaux,a ainsi martelé le député provincial KAKULE NGWALI qui considère son électorat de plus éloigné des autorités.L’élu de béni met un accent particulier sur la fermeture des frontières pour couper la chai de contamination a travers les pays voisins.Signalons qu’en ce jour 180 cas positifs du covid 19 sont déjà répertorié en RDC dont 18 décès,9 personnes guerries et 90 patients en bonne évolution
COVID-19 L’impact du confinement sur l’auto-prise en charge de la femme Josephine KAVIRA KAHONGYA propose des solutions :
L’Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement (AMEAD) invite les femmes congolaises à travailler dur en montrant des capacités managériales pour que la pandémie du COVID-19 soit ‘’mise hors d’Etat de nuire’’.
Au cours d’une émission Okapi Services de cette semaine, la présidente de cette structure, Madame KAVIRA KAHONGYA Joséphine a appelé toutes les femmes à prendre conscience de la maladie et savoir que celle-ci existe bel et bien dans notre pays, cela en respectant les mesures rigoureusement.
Joséphine Kavira KAHONGYA pense que la femme doit sensibiliser sa communauté en passant par la famille, se joindre aux autorités locales pour mener à bien la lutte contre la pandémie du Corona Virus ‘’qui veut nous conduire à un fléau’’. Pour cela, ‘’la femme congolaise doit compter sur elle-même avant de compter sur une aide extérieure.
Joséphine
Kavira KAHONGYA redoute la dégradation des droits de la femme si cette pandémie
n’est pas vite mise à son terme. Selon elle, le confinement qui a été imposé à
cause du COVID-19 bloque l’émergence de la femme sur beaucoup de plan, étant
donné qu’elle ne sait plus avoir accès aux travaux champêtres, à ses activités
d’entreprises et de petits commerces qui l’aident à participer à la gestion de
la famille à au moins 60%. Il n’y a pas d’activité de séminaire ou de culte
religieux qui l’aident à accroitre ses capacités mentales ou son épanouissement
socio-spirituel.
COVID-19 : L’émission KAZIYA PALE présentée par Huguette KAN vole au secours des plus démunis
Au moins 108 familles de Bugamba, KATINDO 2, Nyabushongo, Ngangi et Mugunga ont bénéficié cette semaine d’un appui en vivres et non vivres pour mieux affronter cette période de confinement. Cette action caritative est l’œuvre de l’émission KAZIYA PALE présentée sur UB/FM par Madame Huguette KANUMBU qui est partie famille par famille pour éviter la propagation. Selon l’initiatrice, la population dans ces milieux vit une terrible misère qu’il lui sera difficile d’affronter cette période de COVID-19. Elle invite toutes les personnes de bonne volonté à l’accompagner. Kivunyota Hebdo l’a rencontrée cette semaine…
Kivunyota Hebdo : Madame Huguette Kanumbu, vous êtes présentatrice de l’émission KAZIYA PALE sur UB/FM. Vous avez effectué une série d’activité cette semaine, pouvez-vous nous dire c’était quel type d’activité et en quoi cela a consisté ?
Huguette KANUMBU : Nous avons lancé une initiative KAZIYA PALE à travers mon émission KAZIYA PALE que je fais sur UB/ FM. On a toujours l’habitude de faire des SOS mais aujourd’hui, c’était une façon particulière parce que c’est un SOS qui concerne tout le monde. Nous l’avons nommé KAZIYA PALE SOS COVID-19 pour venir en aide aux familles démunies, des familles vulnérables confinées qui n’ont pas assez de moyens pour subvenir à leurs besoins. Elles n’ont pas de quoi mettre sous la dent. Hier on a assisté plus de 57 familles vraiment très pauvres. Parmi elles, il y a des familles qui nous disaient qu’elles font deux, trois, quatre jours sans manger pourtant elles ont des enfants, toute une grande famille, elles vivent une terrible vulnérabilité. Et aujourd’hui on a assisté 52 familles, ce qui fait au total 109 familles.
KNH : Quel est l’objectif pour vous de faire tout cela ?
HK : L’objectif est de permettre à certaines familles à mieux vivre pendant cette période de confinement. C’est pourquoi on est allé leur apporter de l’aide, non seulement en termes de nourriture mais aussi une petite enveloppe contenant un petit capital pour démarrer une activité génératrice de revenu. Nous voulons aussi les sensibiliser sur comment se prendre en charge pour éviter le coronavirus pendant cette période. Vous qu’il y a certaines personnes qui sont à Goma mais qui ne connaissent même pas le coronavirus c’est quoi étant donné qu’elles n’ont pas les moyens de suivre des informations à la radio ou à la télévision. Nous avons profité de cette occasion pour les sensibiliser comment se protéger, comment laver les mains, éviter la foule, etc. Nous leur avons aussi apporté quelques objets de protection comme des savons, des désinfectant, des masques et autres.
KNH : Alors dites-nous un peu ça se passe comment, comment est-ce que vous récoltez les fonds et ciblez toutes ces personnes nécessiteuses ?
HK : En ce qui concerne cibler, à Goma, il y a toute sorte de personnes : Il y a les riches, les moyens, les pauvres, les très pauvres au vrai sens du terme. Avec mon émission KAZIYA PALE, j’ai lancé l’initiative et j’ai demandé de l’aide à tout un chacun de bonne volonté. Nous n’avons pas un sponsor officiel. C’est juste cette bonne volonté de faire les choses. Les auditeurs envoient de l’argent via Airtel Money, les autres viennent avec leur contribution à la radio et donnent de la nourriture, les habits et autres types de contribution. Je profite donc pour remercier tous ceux-là qui donnent plus, les gens de Goma et d’ailleurs. En ce qui concerne cibler, je lance à la radio un appel à tous les gens qui sont dans les besoins, ceux qui font deux ou trois jours sans manger et qui n’ont pas une activité quelconque, qui n’ont pas de commerce. Nous leur demandons d’appeler pour nous donner leurs noms, leurs adresses complètes et leurs coordonnées afin de les contacter. Avant d’aller leur donner notre contribution, nous effectuons une descente deux ou trois jours avant pour se rassurer de leur vulnerabilité. Si leur vulnerabilité est prouvée, nous les mettons sur la liste des bénéficiaires.
KNH : Surement que ces familles que vous visitez ont une vie misérable, ça doit être très pénible pendant cette période. Est-ce que vous pouvez nous raconter la vie de ces personnes que vous rencontrez ? Sont-elles vraiment nécessiteuses. Racontez-nous un peu leur environnement, une façon d’encourager la personne qui nous lit ou qui nous entend à pouvoir faire quelque chose et être beaucoup plus attirée par la compassion envers ces personnes.
HK : Ces personnes sont dans une terrible situation très difficile. Je profite de cette occasion pour demander aux autorités provinciales de ne pas seulement faire passer des publicités à la radio ou à la télévision. Il faut qu’elles se rassurent que le message est bien capté par tout le monde. Il y a des gens qui souffrent ici, qui n’ont même pas les moyens pour suivre l’information parce qu’elles n’ont pas de radios, de télévision. Je me suis rendu compte qu’ici à Bugamba, KATINDO 2, Nyabushongo, là très très loin, il n’y a même pas d’eau. Comment on va dire à quelqu’un qu’il faut chaque fois se laver les mains ? Si quelqu’un a 200 FC, il achète un bidon d’eau. Cette eau, tu ne vas pas lui demander de la gaspiller en lavant les mains tout le temps ! Il a six enfants. Ça doit lui servir à préparer la nourriture ou à faire autre chose. Ça devient comme un bidon d’huile. Et donc, quand vous dites lavez-vous les mains, rassurez-vous que la REGIDESO envoie ou distribue de l’eau gratuitement ou même à la rendre disponible partout. Ces gens vivent dans une misère totale, des gens qui font trois ou quatre jours sans manger, qui vivent dans une maisonnette de deux ou trois mètres, sans fenêtre. En tout cas, c’est très difficile ! Que les autorités provinciales pensent à ça et voient comment leur venir en aide.
KNH : Est-ce que le processus continue ? Aujourd’hui jeudi 2 avril c’est le dernier jour ? Ou bien vous allez encore continuer ? Est-ce que vous avez les moyens nécessaires pour continuer cette action ?
HK : Nous n’avons vraiment pas des moyens nécessaires. C’est pourquoi nous avons stoppé. Sinon on aurait voulu le faire tous les jours mais ce qu’on avait c’était juste pour 120 familles auxquelles on a distribué hier et aujourd’hui. C’est pourquoi dans l’émission KAZIA PALE, j’ai encore lancé un message aux gens de bonne foi à nous soutenir, d’envoyer leur contribution pour voir comment faire une autre descente la semaine prochaine pour aider encore une centaine de famille. Je remercie encore tous ceux qui commencent à envoyer, ceux qui envoient leurs contributions à la radio. C’est quelque chose de très important. On n’a pas de sponsors. On a juste cette bonne volonté. J’en appelle à la conscience de tout un chacun de bonne fois. Si tu vis, tu dois savoir qu’il y a d’autres qui souffrent réellement. Le mieux c’est de les aider pour qu’ils vivent aussi. Tu peux être en ville, dans une situation de noblesse. Si tu ne penses pas aux pauvres, ils peuvent t’amener la maladie et toute ta richesse ne te servira à rien. Nous devons donc nous protéger et protéger les autres. La meilleure façon de nous protéger, c’est surtout protéger ces pauvres qui n’ont même pas de l’eau pour se laver les mains, qui n’ont même pas les moyens pour suivre les informations qui leur disent comment ça se passe. Ils n’ont pas beaucoup plus de formation pour cette maladie. Tu dois faire ce que tu peux. Si tu as ton voisin qui est dans cette situation, en l’aidant avec le peu que tu peux, ça fera vraiment du mal à personne.
KNH : Pour la personne qui voudrait donner sa contribution à cette initiative, rappelez-nous quels sont les moyens à travers lesquels il peut faire parvenir sa contribution.
HK : Il peut venir à UB FM, situé au rond point Signers, bâtiment JP BISWEKA, et voit la réceptionniste ou Huguette KAN. Il peut aussi nous envoyer une petite contribution, n’importe laquelle au 09 91 80 70 71. On aimerait poursuivre cette initiative pendant cette période de confinement même après. Nous voulons le faire une ou deux fois le mois. Nous pensons que ça pourrait peut-être diminuer le taux de chômage et le taux de souffrance à Goma. On a pas juste pensé à la nourriture. Tu peux donner de la nourriture aujourd’hui ce qu’on a donné, ça va juste servir une semaine ou deux semaines mais si tu donnes un peu d’argent pour démarrer une activité ça va aider continuellement.
KNH : Madame Huguette, nous vous remercions d’avoir répondu à nos questions. Qu’avez-vous à ajouter ?
HK : C’est moi qui vous remercie. Je rappelle que mon initiative est juste pour aider les gens. Certaines personnes m’ont demandé si je compte postuler ou je veux me créer un nom. Non. C’est quelque chose que j’avais commencé depuis 2015. J’ai juste les idées, la volonté de faire. Je sais et je vois que je ne peux pas faire grand-chose. C’est pourquoi je demande encore l’aide de tout un chacun. Que chacun fasse quelque chose. Ensemble nous pouvons faire et sauver des vies. Ensemble, sauvons des vies pendant cette période de confinement pour lutter contre COVID-19. J’insiste encore et demande à la REGIDESO d’envoyer de l’eau dans tous les quartiers. Non seulement les quartiers des riches mais aussi ceux des pauvres. COVID-19 affecte et les riches, et les pauvres ! Ce n’est pas pour une classe sociale quelconque
COVID-19 : Un pays qui se ronge, Un vaccin qui fait peur
Après la ville-province de Kinshasa, son épicentre, ainsi que la province de l’Ituri; la pandémie du Covid-19 commence à gagner petit à petit, d’autres provinces de la RDC. Cette semaine, trois nouvelles provinces ont été touchées. Il s’agit de la province du Sud-Kivu, qui a enregistré ses deux premiers cas dimanche 29 mars; et qui en compte trois actuellement ; la province du Nord-Kivu dont le 1er cas a été détecté mardi 31mars à Goma, et qui compte 5 cas aujourd’hui ; ainsi que celle du Kwilu dont l’unique cas confirmé a été déclaré vendredi 03 avril.
Alors qu’elle comptait 81 cas dimanche 29 mars dernier, la RDC enregistre à ces jours, 161 cas confirmés de la maladie à corona virus. Le nombre des cas ne cesse de croitre au pays depuis la notification du 1er cas le 10mars 2020 à Kinshasa. Il faut noter, par ailleurs, que depuis le début de la maladie; 18 personnes sont mortes et 3 patients ont été guéris.(données de l’INRB mis à jour dimanche 05 avril 2020).
Le docteur MUYEMBE, a-t-il accepté que le vaccin contre le Covid-19 soit expérimenté sur les congolais?
Cette question figure parmi les sujets qui ont fait débat sur les réseaux sociaux cette semaine.
Dans une vidéo qui a circulé vendredi 03 avril sur les réseaux sociaux, le Professeur-Docteur Jean-Jacques MUYEMBE, coordonnateur de l’équipe technique de la riposte contre la pandémie du corona virus en RDC, a affirmé que « la RDC est candidate pour faire les essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 » un vaccin expérimental proposé, parait-il, par les pays occidentaux.
Les réactions des congolais, comme toujours, n’ont pas tardé de se balancer sur les réseaux sociaux.
« Nous ne sommes pas de cobayes », « S’ils veulent nous vacciner, qu’ils commencent par nos représentants », » l’Afrique n’est pas un laboratoire », « pourquoi accepter ce vaccin chez nous alors qu’il y a plus de malades et des morts chez eux? » Ces textes, lus dans plusieurs groupes whatsapp, comme sur plusieurs réseaux sociaux, illustrent le mécontentement et le désaccord des congolais contre ce vaccin.
Des réactions qui ont poussé le docteur Jean-Jacques MUYEMBE, à revenir sur cette question dans son point de presse du samedi 04 avril dans la salle de conférence de l’INRB.
« Je suis moi-même congolais et je ne permettrai jamais d’utiliser les congolais comme cobayes. » a-t-il déclaré, soulignant que son intention dans la fameuse vidéo, ayant circulé sur les réseaux sociaux, n’était pas d’affirmer que la vaccination commencerait en RDC sans que le vaccin ne soit testé auparavant en Amérique et ailleurs.
« Mon intention en parlant de vaccin COVID-19 n’était pas d’affirmer que nous allons commencer la vaccination en RDC sans qu’il ne soit testé auparavant en Amérique et ailleurs. Des essais de vaccination ont déjà commencé dans ces pays notamment les USA et la Chine » a-t-il précisé, rappelant que la maladie à virus ébola a été vaincue en RDC suite à un vaccin expérimental. À lui d’ajouter que l’urgent pour l’instant c’est de se focaliser sur l’évolution des cas de Covid-19 en RDC.
En Afrique le débat sur ce vaccin expérimental, a commencé un peu plutôt sur les réseaux sociaux.
En effet, le 1er avril dernier, lors d’une intervention sur la chaîne française LCI; de deux médecins français, qui parlaient du vaccin BCG (proposé pour lutter contre le Covid-19) et des modalités de ses essaies cliniques; un médecin propose l’Afrique comme milieu favorable pour l’expérimentation dudit vaccin, qualifiant le continent d’être hautement exposé à la contamination.
« Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées, on essaye des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées ? » déclare Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital parisien Cochin.
Une déclaration qui va être comprise comme une insulte l’égard du peuple africain et qui va susciter plusieurs réactions des internautes africains refusant « d’être considérés comme des cobayes ».
Jean-Paul Mira a présenté ses « excuses les plus sincères » à « celles et à ceux qui ont été heurtés, choqués, qui se sont sentis insultés par des propos que j’ai maladroitement prononcés » rapporte le media en ligne « Le point ».
Le Nord-Kivu touché; Le gouvernement prend des nouvelles mesures
Le Nord-Kivu est la 3ème province de la RDC, à être touchée par la pandémie de Covid-19; cette pandémie qui, à ces jours est déjà présente dans 5 provinces de la RDC.
Le premier cas du Nord-Kivu a été testé et déclaré positif par l’équipe de la riposte mardi 31 mars 2020. Il s’est agit d’un sujet nigérien, arrivé à Goma le 18 mars, en passant par Kigali et dont les 1ers symptômes s’étaient manifestés le 23 mars, jour de son isolement. Après la confirmation positive des tests de l’INRB, le gouvernement va annoncer le jour suivant, le lancement du processus d’identification des contacts de ce 1 er cas.
Alors qu’elle continue à attendre la déclaration de l’éradication complète de la maladie à virus Ebola sur son territoire; cette autre épidémie qui a tué une bonne partie de sa population; la province du Nord-Kivu va ensuite enregistrer quatre cas supplémentaires, dont 2 à Beni et 2 autres à Goma, ce qui va porter à 5, le nombre total de cas en province jusqu’à ce dimanche 5 avril 2020.
Face à cette situation, le gouvernement provincial ne tardera pas à réagir. Vendredi 03 avril 2020, le comité restreint de sécurité de la province du Nord-Kivu, convoque une réunion urgente pour passer en revue la situation d’urgence sanitaire qui prévaut dans la province. De cette réunion, ressort un communiqué officiel en place des nouvelles mesures pour empêcher la propagation du virus dans les zones non encore touchées. Les plus strictes de ces mesures sont celles de l’isolement pendant 14 jours, des villes de Beni, Butembo et Goma à dater de ce lundi 06 avril 2020. En ville de Goma où plusieurs cas ont été enregistrés au niveau provincial, le gouvernement décide de suspendre les mouvements des populations de Goma vers l’intérieur et vice-versa, excepté les denrées alimentaires et les produits de première nécessité; le trafic Beni-Butembo est également suspendu. Le même communiqué conseille aux populations de ces 3 villes isolées d’observer un confinement volontaire (c.à.d ne sortir de la maison que si l’on a des courses essentielles à effectuer). Les marchés, quant à eux, restent ouverts tout en respectant les mesures d’hygiène.
Retenons que depuis le 2ème cas positif enregistré en ville de Beni le vendredi 03 avril dernier, et qui a porté à 5 le nombre total des cas en province du Nord-Kivu, la province n’a notifiée aucun nouveau cas jusqu’à ce dimanche 05 avril.Pendant ce temps,les services compétents continuent à se mobiliser pour identifier les contacts de tous ces cas déjà confirmés.
Emmanuel BARHEBWA