Politique: Le parti Nouvel Elan mobilise les leaders des quartiers à Goma

La fédération provinciale du parti politique Nouvel Élan de Adolphe Muzito était dans le quartier Mikeno à Goma ce samedi 30 avril 2022 pour les activités de mobilisation, et de sensibilisation dans la perspective d’implantation du comité dans le quartier birere.

« Un nouvel Élan pour un nouveau Congo » c’est sous ce thème que les activités du jour se sont déroulées, sous la facilitation de Madame Assumini Kayumba Mamy, présidente fédérale du parti en province du Nord-Kivu.

Celle-ci a longuement parlé des stratégies à mettre en oeuvre pour le développement du Congo, du nouvel élan mais aussi de la personne de Adolphe MUZITO, tout en revenant sur les objectifs et la vision de leur parti politique.

Après l’implantation des comités dans les territoires du Nord-Kivu, la fédération provinciale annonce que c’est le tour de l’implantation des comités dans tous les quartiers de la ville de Goma afin d’élargir la mobilisation et la sensibilisation dans la province du Nord-Kivu.

Cette activité dans le quartier Birere, a indiqué Madame Assumini Kayumba Mamy, ouvre une serie d’activités des tournées de sensibilisation dans tous les quartiers de la ville de Goma, programées pour ce mois de Mai 2022.

Séphorah Mugisho

Goma: la formation professionnelle et métiers de santé au centre d’un atélier d’échanges entre medecins, tradipraticiens et experts en santé publique

Quatre jours après une conférence axée sur la communication entre les centres de formations professionnelles et les entreprises; la sous-division de la formation professionnelle et metiers à Goma, en collaboration avec l’université de Lisala, vient de tenir à nouveau une conférence ce samedi 30 avril 2022 avec les tradipraticiens et les medecins de la medecine moderne autour du thème « la formation professionnelle et metiers de santé ».

Comme au premier jour, la séance a été animée par les experts locaux et etrangers. Ceux-ci ont, à tour de rôle,expliqué à l’auditoire la correlation entre les domaines de la formation professionnelle et metier, la medecine traditionnelle et celle moderne.

Pour le docteur camerounais Désiré Tchoffo, ayant axé son intervention sur la thématique des morsures des serpents, il est indispensable que la communauté en général soit renseignée sur les questions de santé et que chacun puisse s’y impliquer.

 » À travers cette thématique, nous avons vu que la santé n’est pas seulement la charge des professionnels de santé ou des experts en santé. Ces derniers ont besoins de la communauté pour atteindre leurs objectifs. Voilà pourquoi la formation professionnelle a mis en place des formations de courtes durées pour produire des personnes pouvant aider la population à adhérer aux questions de santé publique, pouvant les convaincres à apréhender les conseils des medecins… » a-t-il expliqué, appelant à une « collaboration efficiente entre le ministère de la santé, le ministère de l’emploi, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique et celui de l’enseignement, ainsi que la population pour résoudre ensemble les problèmes de santé. »

De son côté, le Docteur Tate N’Nachinimba, medecin spiritualiste et promoteur du Centre Médical traditionnel HAKI, basé à Goma, est revenu, lors de sa prise de parole, sur les vertus de plusieurs plantes locales dans le traitement de nombreuses maladies. Il a également revélé quelques pratiques spirituelles transmises, selon lui par nos ancêtres, et qui procurent certains pouvoirs.

Madame Claudine NZIGI, sous-proved à la sous-division de la formation professionnelle et metiers à Goma, structure organisatrice de cette conférence; se dit satisfaite du bon déroulement des débats au cours de cette dernière.

À elle de récommander aux hommes et femmes de bonne volonté, soucieux et passionnés de la santé publique de la population, « de songer au secteur des metiers dans le domaine de la santé pour que demain ou après-demain nous ayons des téchniciens en santé bien formés et qualifiés ».

Au gouvernement congolais Claudine Nzigi recommande « en toute urgence », de bien réglémenter le secteur de la santé pour qu’il y ait de l’ordre. « Qu’on sache qui fait quoi, comment il le fait et s’il est qualifié pour le faire. C’est vraiment une urgence parce que le domaine de santé est sacré » insiste-t-elle.

Emmanuel BARHEBWA