La triste nouvelle de la mort du jeune AMISI, conducteur de véhicule tué par balle par un policier en plein bouclage l’après-midi de ce mardi 11 octobre 2022, n’a pas cessé d’alimenter la chronique sur la toile en ville de Goma.
Ayant donné la possibilité à chaque internaute d’exprimer librement son opinion, les réseaux sociaux continuent à servir de canal pour plus d’un habitant de Goma (gomatracien) de réagir face à ce drame.
Que ce soit sur le réseau social Facebook ou dans des groupes Whatsapp, cette nouvelle ne cesse de faire couler encre et salive, avec des commentaires dans tous les sens, critiquant non seulement l’acte commis par le policier, mais également la procédure par laquelle le recouvrement de cette taxe se réalise.
Ci-dessous, quelques réactions farouches des gomatraciens, tirées des quelques pages et groupes dans les réseaux sociaux:
« Moi je me demande si les fameuses taxes qu’ils exigent sont très importantes que la vie d’un citoyen… vraiment ca fait très mal ,même dans une jungle ça ne se passe pas comme ça » écrit Alexius Musafiri.
« Conséquences de l’ état de siège.
Que justice soit faite.
Arrache la vie d’ un jeune comme un animal n’ est pas normal et digne dans un État.
Paix à ton âme AMISI », écrit pour sa part Georgette, une autre internaute.
« Le comportement non professionnel des agents de l’ordre et de défense est une urgence nationale », ajoute un autre.
Et aux autres de poursuivre :
« Paix à son âme
Mais soyons quand même prudents, nous savons comment notre police fonctionne, le mieux c’est de ne pas se créer des ennuis puisque eux ,ils sont sans pitié. Tuer pour eux ça ne leur dit rien ».
« Attrapez le policier. Que le gouverneur militaire et gouvernorat s’occupe des funérailles et dédommage la famille de l’illustre disparu . C’est assez! » recommande pour sa part Alain, s’exprimant sur Facebook.
Rappelons que c’est depuis ce lundi 10 octobre 2022 qu’a débuté le bouclage initié par l’autorité provinciale pour le contrôle des documents et de paiement des taxes pour maximiser les recettes de la province. Cette opération reste jusqu’ici contesté par une frange des conducteurs la jugeant d’inopportune. D’autres observateurs recommandent aux autorités de revoir leur communication au sujet de cette taxe, pour faire comprendre à la population le bien-fondé de cette opération du bouclage afin d’éviter la méfiance.
Emmanuel Barhebwa