Goma: NRU, l’organisation qui aspire à un monde sans armes, un monde de collégialité

La paix doit caractériser toutes les communautés contemporaines. Cette dernière doit être recherchée sans armes, mais dans le vivre ensemble, l’agir ensemble et la refondation d’un globe terrestre assis sur des valeurs morales.

C’est ce message qui a encore une fois été rappelé par l’organisation mondiale « Nations et religions unies NRU ». C’était justement ce samedi 12 Novembre 2022 en ville de Goma, à l’occasion de la prestation de serment par plus de deux centaines de membres de cette organisation. En intégrant la communauté NRU, tous ont juré par le respect des valeurs  de culture de la paix dans l’agir ensemble.

Cette pléthore de membres de NRU, est vivement perçue par sa concile, Madame Aline Kyakimwa Nzyavake, comme un signe de cosmopolitisme qui caractérise son organisation et qui doit servir d’exemple à ceux qui traînent encore le pas à intégrer NRU pour faire faire partie de ceux qui, même dans des conditions peu confortables, se liguent ensemble pour rechercher et construire la paix.

Aline Kyakimwa Nzyavake a ainsi saisi cette occasion, pour expliquer ce sur quoi s’attellent NRU dont elle coordonne le consulat.

« Au sein de NRU, nous prêchons l’agir collectif, l’agir collégial, nous prêchons l’instauration d’une paix garantie et durable. Et donc, toutes les bonnes valeurs sont incarnées par les NRU… »a-t-elle cru savoir.

Plaçant un mot sur la façon dont devraient s’entreprendre les démarches de recherche et de consolidation de la paix, Madame Aline Kyakimwa Nzyavake a indiqué qu’une fois les bonnes valeurs de recherche de la paix seront intériorisées par la majorité des citoyens du monde, il y aura une possibilité de vivre dans un monde sans armes.

Et là, les armes ne seront devenues utiles qu’aux niveaux des frontières entre les Etats, a-t-elle poursuivi, avant de laisser nourrir d’espoir que cela est sans doute possible.  Car, convainc-t-elle, Nations et religions unies, placent Dieu au centre de toute action.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Nouvelle incursion à MWESSO: la sociv de Masisi s’inquiète de la recrudescence des cas

La situation sécuritaire reste préoccupante dans le village de Mwesso en groupement Bashali Mokoto dans le territoire de Masisi ces dernières semaines.

Seulement une semaine après l’incursion armée ayant conduit au décès du secrétaire du mwami de Mwesso, d’un agent humanitaire et plusieurs dégâts matériels, une nouvelle incursion a été signalée dans la zone, la nuit du vendredi à ce samedi 12 Novembre. Des bandits armés ont mené l’opération cette fois-ci dans le Quartier KANOKA de cette entité, indiquent plusieurs sources concordantes.

Les sources policières contactées par nos confrères de de la radio communautaire de Mwesso tracent un bilan d’un motard blessé à la machette la même soirée et transféré à l’hôpital général de référence de Mwesso, l’épouse du pasteur de l’église adventiste de la zone et son enfant ont été conduit vers une destination inconnue, des camions et Taxis communément appelés  » Léo Léo » sont tombés dans la l’embuscade.

Suite à cet effet qu’elle qualifie de récidive, la société civile alerte sur l’urgence de renforcement de mesures sécuritaires dans cette partie du territoire où la population manque la paix depuis quelques jours.

La coordination territoriale de la société civile dit condamner fermement la recrudescence des actes de criminalité dans cette partie du territoire de Masisi.

« la recrudescence des cas des criminalité dans cette région de mweso nous inquiète beaucoup, surtout avec sa façon de récidive. Pour qu’on puisse pas aller du mal au pire nous appelons au renforcement des mesures pour MWESSO » déclare TELESPHORE MITHONDEKE, rapporteur de la coordination territoriale de la société civile.

Rappelons-le, le week-end dernier les assaillants ont mis fin aux vies des messieurs Bata AKILI Jacques secrétaire exécutif de MWESSO et JEAN-PAUL humanitaire dans une ONG internationale. Ces incidents avaient déclenché des violentes manifestations de colère de la population locale, avant que le Gouvernement provincial ne dépêche une équipe pour calmer les tensions.

David Ushindi à Masisi