Nouvelle incursion à MWESSO: la sociv de Masisi s’inquiète de la recrudescence des cas

Email
WhatsApp
Facebook
Twitter
LinkedIn

La situation sécuritaire reste préoccupante dans le village de Mwesso en groupement Bashali Mokoto dans le territoire de Masisi ces dernières semaines.

Seulement une semaine après l’incursion armée ayant conduit au décès du secrétaire du mwami de Mwesso, d’un agent humanitaire et plusieurs dégâts matériels, une nouvelle incursion a été signalée dans la zone, la nuit du vendredi à ce samedi 12 Novembre. Des bandits armés ont mené l’opération cette fois-ci dans le Quartier KANOKA de cette entité, indiquent plusieurs sources concordantes.

Les sources policières contactées par nos confrères de de la radio communautaire de Mwesso tracent un bilan d’un motard blessé à la machette la même soirée et transféré à l’hôpital général de référence de Mwesso, l’épouse du pasteur de l’église adventiste de la zone et son enfant ont été conduit vers une destination inconnue, des camions et Taxis communément appelés  » Léo Léo » sont tombés dans la l’embuscade.

Suite à cet effet qu’elle qualifie de récidive, la société civile alerte sur l’urgence de renforcement de mesures sécuritaires dans cette partie du territoire où la population manque la paix depuis quelques jours.

La coordination territoriale de la société civile dit condamner fermement la recrudescence des actes de criminalité dans cette partie du territoire de Masisi.

« la recrudescence des cas des criminalité dans cette région de mweso nous inquiète beaucoup, surtout avec sa façon de récidive. Pour qu’on puisse pas aller du mal au pire nous appelons au renforcement des mesures pour MWESSO » déclare TELESPHORE MITHONDEKE, rapporteur de la coordination territoriale de la société civile.

Rappelons-le, le week-end dernier les assaillants ont mis fin aux vies des messieurs Bata AKILI Jacques secrétaire exécutif de MWESSO et JEAN-PAUL humanitaire dans une ONG internationale. Ces incidents avaient déclenché des violentes manifestations de colère de la population locale, avant que le Gouvernement provincial ne dépêche une équipe pour calmer les tensions.

David Ushindi à Masisi

Lire aussi