Rwanda: 23 ans après, Paul Kagame se dit prêt à céder le fauteuil présidentiel

Paul Kagame Président de la République Rwandaise, membre du parti Politique Front Patriotique Rwandais, a exprimé mercredi 05 Avril 2023 le désir de se retirer et de céder à un autre dirigeant le Pouvoir.

C’était lors d’une rencontre à Kigali avec son homologue Kényan William Ruto qui était en visite de deux jours au Rwanda.

Le Président Kagame a qualifié sa retraite au pouvoir « d’inévitable » en annonçant qu’un plan de succession était déjà en cours de discussion au sein de son parti Politique qui est au pouvoir, le Front Patriotique Rwandais (FPR).

Il exprime de même qu’il ne tenait pas à nommer son successeur, mais plutôt à créer un bon environnement à l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants.

« Cette discussion est menée au sein de notre Parti depuis 2010, mais les circonstances, les défis et l’histoire du Rwanda nous ont imposé d’autres priorités. » a-t-il déclaré.

C’est après quelques jours de la tenue du 16ieme congrès du Front Patriotique Rwandais à Rosoruru, près de Kigali que Paul Kagame, président de ce parti depuis 1998 et du Rwanda depuis 2000 vient d’annoncer ces déclarations.

Florentin Muzungu

RDC-Presse : Un accord de partenariat signé entre l’Agence Congolaise de Presse et l’Agence Belge Belga

L’Agence Congolaise de Presse (ACP) et l’Agence Belge Belga ont signé mercredi 05 avril 2023 à Bruxelles, un accord de coopération.

Cet accord de partenariat consiste à faire que chaque partie ait gratuitement un droit d’accès et de publication des contenus de l’autre qui sont les textes, les vidéos, les images.

L’échange des contenus entre ces deux agences de presse reste « strictement limité car l’agence qui envoie a le droit d’auteur et les droits qui lui permettent d’exercer l’échange dans le but de permettre chaque partie d’enrichir sa production Éditorial. »

En faire savoir, les deux parties se sont convenues d’organiser une formation d’une durée de 14 jours à Kinshasa et à Bruxelles qui consistera en des stages pratiques, au renforcement des capacités rédactionnelles et à la production des photographies et vidéos à tous leurs personnels journalistes.

Monsieur Patrick Lacroix, Président du conseil d’administration de l’agence belge belga, s’est réjoui de cet accord qui est le premier accord non européen signe par cette agence belge.

De même le Directeur Général de l’ACP, Monsieur Bienvenu-Marie Bakumanya a démontré les efforts fournis par son agence pour améliorer la qualité des informations après avoir relevé le retard pris par son agence sur le plan de la transition numérique.

la Rédaction

Ituri: Encore une trentaine des civils tués par les rebelles ADF

Les Rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) ont tué dans les journées de lundi 03 avril et mardi 04 avril 2023, plus de trente civils, dans une embuscade qu’ils les ont tendus au nord de l’axe routier Komanda-Kisangani, en province d’Ituri située dans la zone nord-est de la République Démocratique du Congo.

Selon la convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH) joint par nos confrères de 7sur7.cd, mercredi 05 Avril 2023, le drame a eu lieu notamment entre les territoires de Mambasa et Irumu.

« C’est à Tembo, à la limite entre le territoire de Mambasa et d’Irumu où les crimes ont été commis, au côté nord de la route nationale numéro 4 Komanda-Kisangani. De ces 31 corps enregistrés, Cinq ont été tués près de Komanda en chefferie de Basili, Bandiamusu. » a fait savoir Monsieur Christophe Munyanderu, coordonnateur de la CRDH.

D’autres sources locales affirment que ce nouveau massacre a causé une psychose et paralysie des activités au sein de la population de ces milieux et en plus, s’observe le déplacement de certains habitants.

Cette embuscade intervient après que l’autre soit enregistrée sur l’axe routier Luna-Komanda, entre les villages Manzobe et Idohu, en Chefferie des Walese-Vunkutu, territoire d’Irumu, en Province d’Ituri et les causeurs restent toujours les rebelles des ADF.

Florentin Muzungu

RDC: Enfin la position de Matata Ponyo face à la Loi sur la Congolité

La proposition de Loi sur la Congolité, initiée par le Docteur Noël Tshiani, ne cesse d’alimenter le débat en RDC depuis sa programmation parmi les sujets à examiner durant de la session parlementaire en cours.

Après l’Église catholique et plusieurs autres personnalités et organisations tant politiques que celles de la société civile ; l’ancien premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, a donné sa position ce 04 avril 2023 face à cette question, désapprouvant l’esprit discriminatoire derrière laquelle se cacherait cette proposition.

Selon l’ancien Premier ministre de la RDC, la constitution congolaise a déjà tranché sur cette question de la nationalité congolaise. Ceci ne devrait faire objet d’une autre loi ou protestation.

« Le développement du pays ne dépend pas du fait pour les dirigeants d’être nés des parents congolais, mais plutôt, le développement dépend du leadership et de la qualité de ses dirigeants. » a-t-il déclaré

Augustin Matata Ponyo a référé sa pensée à l’ancien président américain Barack Obama, dont ses parents furent Kényans mais qui a pu diriger les États-Unis d’Amérique pendant 8 ans.

« Le développement, c’est une question de leadership, d’un travail ardu, d’une vision et des principes. Le Président Obama fut président des États-Unis dans un mandat de huit ans sans qu’il ait l’origine américaine. Et alors ici les congolais de Père et de mère, quel leadership ont-ils prouvé. Nous cherchons le leadership pratique et non théorique car le leadership rime avec les résultats. » conclut Augustin Matata Ponyo

La loi Tshiani, la loi de Père et de Mère congolais veut que les hautes fonctions du pays puissent être occupées par seuls les congolais nés des parents congolais.

La Rédaction

Goma: Insécurité au quartier KASIKA, il faut ériger un mur entre le camp Katindo et la cité, propose Yvan SIMWERAY

Pour la énième fois, la ville de Goma connait une insécurité grandissante. Parmi les entités les plus touchées, le quartier KASIKA a enregistré ces dernières semaines un nombre important des vols à main armée suivis des tueries.

En réaction à cette situation qui semble déborder l’autorité en charge de la sécurité, pire encore les cadres de bases qui n’ont que leurs cri de coeur, cette fois ce sont les politiques qui se sentent concernés.

C’est le cas de Yvan SIMWERAY, un des communicateurs du parti Bloc Uni pour la Rentrée naissance et l’Emerfence du Congo (BUREC) au Nord-Kivu qui a étudié le phénomène de près.

Il estime que ces cas d’insécurité serait, comme d’aucuns l’a déjà dénoncé, causés par des porteurs d’armes qui proviendraient et se refugeraient dans le camp militaire KATINDO.

« en terme des mesures pour mettre fin à cette insécurité, clôturer ce camp serait parmi les méthodes pour lutter contre ces crimes parce que les semeurs de troubles troubles proviendraient de là «  estime-t-il.

Cette proposition s’ajoute à une dizaine d’appels à la délocalisation du camp KATINDO lancés par les acteurs de la société civile et politiques.

Le camp KATINDO, rappelons-le, censé héberger les blessés de guerre, regorge de nos jours des soldats valides et civils.

Il partage les limites des quartiers Mabanga-sud et Nord, KATINDO et Kasika. Ce qui le place quasiment en plein milieu de la ville

Esther Buingo