Aurélie Bibentyo : L’entrepreneure passionnée qui révolutionne l’industrie de la mode congolaise

Aurélie Bibentyo est une jeune entrepreneure congolaise qui fait sensation dans l’industrie de la mode au Congo. Sa marque, Bintyowear, combine à la fois style et responsabilité sociale, offrant des opportunités d’emploi aux femmes tout en promouvant le savoir-faire local. Son parcours inspirant et son engagement envers le développement social à travers la mode ont attiré l’attention et suscité l’admiration de nombreux admirateurs.

Les débuts d’une passionnée de mode et de développement social

Née et ayant grandi à Goma, Aurélie Bibentyo a toujours été attirée par le monde de la mode et du développement international. Après avoir terminé ses études en relations internationales et développement aux Etats-Unis, elle décide de prendre du temps pour acquérir de l’expérience professionnelle avant de retourner dans son pays d’origine. C’est lors d’un stage au sein d’une organisation non gouvernementale à Goma qu’elle a eu l’illumination de créer Bintyowear. En visitant un centre de formation pour les filles, Aurélie a réalisé que ces jeunes femmes talentueuses se retrouvaient souvent sans emploi ni perspective d’avenir une fois leur formation terminée. C’est ainsi qu’elle a décidé d’utiliser la main-d’œuvre locale pour créer une marque de mode congolaise, offrant ainsi des opportunités d’emploi et un soutien financier aux jeunes femmes talentueuses.

L’émergence de Bintyowear : une marque alliant style et responsabilité sociale

Pour relever ce défi, Aurélie a suivi une formation en coupe et couture en 2019, renforçant ainsi ses compétences dans le domaine de la mode. Avec sa créativité débordante et son sens inné du style, elle a réussi à créer des vêtements uniques et modernes qui ont rapidement attiré l’attention. Grâce à sa passion inébranlable et à son utilisation habile des réseaux sociaux, Aurélie a su faire connaître Bintyowear et a réussi à bâtir une base de clients fidèles.

Bintyowear : une marque synonyme de qualité, d’élégance et de responsabilité sociale

La marque Bintyowear, dont le nom est dérivé du nom de famille d’Aurélie, Bibentyo, est devenue synonyme de qualité, d’élégance et de responsabilité sociale. Les vêtements et accessoires créés par Bintyowear sont non seulement à la pointe de la mode, mais ils sont également fabriqués de manière durable, encourageant ainsi les clients à adopter une consommation plus responsable. Les collections de la marque se caractérisent par des motifs et des coupes audacieux, reflétant la diversité et la richesse culturelle du Congo.

La conquête du cœur des clientes et les ambitions futures

En peu de temps, Bintyowear a conquis le cœur des clientes, en particulier des mamans qui apprécient la qualité et le style intemporel des vêtements proposés. Cependant, Aurélie ne se contente pas de ce succès initial. Elle souhaite élargir sa production et créer encore plus d’opportunités pour les jeunes femmes talentueuses de son pays. Son objectif est de participer à des défilés de mode internationaux, où elle pourra mettre en valeur le talent congolais et montrer au monde entier que la mode africaine est dynamique, innovante et qu’elle mérite d’être reconnue.

Une inspiration pour les jeunes congolaises et un exemple de réussite

Aurélie Bibentyo est bien plus qu’une entrepreneure passionnée. Elle est une voix inspirante pour les jeunes congolaises, les encourageant à poursuivre leurs rêves et à exploiter leur potentiel dans l’industrie de la mode. Grâce à son dévouement, sa créativité débordante et sa détermination sans faille, Aurélie a ouvert la voie à une nouvelle génération d’entrepreneurs congolais qui cherchent à allier la mode et la responsabilité sociale.

En somme, Aurélie Bibentyo est un véritable exemple de réussite et d’engagement, faisant de Bintyowear une marque à la fois stylée et socialement responsable. Son parcours inspirant démontre qu’il est possible de concilier passion, entrepreneuriat et impact positif, offrant ainsi une nouvelle perspective sur l’industrie de la mode congolaise. Avec Bintyowear, Aurélie Bibentyo révolutionne l’industrie de la mode congolaise en prouvant que la mode peut être à la fois esthétiquement captivante et socialement responsable.

La vision future de Bintyowear et l’impact durable sur l’industrie de la mode congolaise

Aurélie Bibentyo ne se repose pas sur ses succès actuels. Elle a une vision ambitieuse pour l’avenir de Bintyowear et pour l’industrie de la mode congolaise dans son ensemble. Elle souhaite continuer à étendre sa production et à diversifier sa gamme de produits, tout en restant fidèle à son engagement en faveur de la responsabilité sociale.

En plus de participer à des défilés de mode internationaux, Aurélie vise également à établir des partenariats avec d’autres marques et designers africains, afin de créer des collaborations stimulantes et de promouvoir la mode africaine sur la scène mondiale. Elle croit fermement que l’industrie de la mode congolaise a un potentiel énorme et que les créateurs locaux doivent être soutenus et mis en valeur.

Outre son travail dans l’industrie de la mode, Aurélie Bibentyo s’investit également dans des projets communautaires visant à autonomiser les femmes congolaises. Elle organise des ateliers de formation et de mentorat pour les jeunes femmes intéressées par la mode et l’entrepreneuriat, les aidant ainsi à développer leurs compétences et à réaliser leurs ambitions.

L’impact d’Aurélie Bibentyo sur la mode congolaise

Le travail d’Aurélie Bibentyo a déjà eu un impact significatif sur l’industrie de la mode congolaise. Elle a contribué à changer les mentalités en montrant qu’il est possible de créer une marque de mode réussie tout en ayant un impact positif sur la société. Son approche responsable et durable a inspiré d’autres créateurs et entrepreneurs à suivre des voies similaires, contribuant ainsi à une évolution positive de l’industrie de la mode dans le pays.

Grâce à Bintyowear, Aurélie a également ouvert de nouvelles perspectives pour les jeunes femmes congolaises qui aspirent à une carrière dans la mode. Elle a démontré que la créativité et le talent peuvent être valorisés et transformés en opportunités d’emploi et de croissance personnelle. Son histoire est devenue une source d’inspiration et de motivation pour de nombreuses jeunes congolaises qui voient en elle un modèle de réussite.

Un artisanat d’exception :

Au-delà des vêtements, elle se lance également dans la création d’accessoires de beauté tels que des sacs à main, des sacs d’ordinateurs et des chaussures. Sa démarche artistique s’inspire des pays, des villes et d’autres types d’endroits ou de personnes réels.  

Aurélie Bibentyo se distingue par sa volonté de créer des pièces qui sortent de l’ordinaire. Elle aspire à offrir à ses clients des accessoires de beauté uniques, façonnés avec soin et passion. Sa créativité est alimentée par l’observation du monde qui l’entoure, qu’il s’agisse de paysages magnifiques, de lieux emblématiques ou de personnalités marquantes. En s’inspirant de ces éléments, elle parvient à créer des pièces qui racontent une histoire et reflètent son identité congolaise.

Et tout cela avec une main d’œuvre locale parce qu’elle souhaite donner une chance aux artisans congolais de s’exprimer et de mettre en avant leur savoir-faire unique. En collaborant avec des artisans locaux, elle contribue à promouvoir l’artisanat congolais et à créer des opportunités économiques au sein de sa communauté. Pour elle, le label « Made in Congo » représente l’excellence artisanale et l’authenticité de ses créations.

Sac à main fabriqué chez Bintyowear
Sac à main fabriqué chez Bintyowear

En bref

Aurélie Bibentyo est une entrepreneure passionnée et visionnaire qui révolutionne l’industrie de la mode congolaise à travers sa marque Bintyowear. En combinant style et responsabilité sociale, elle offre des opportunités d’emploi aux femmes tout en promouvant le savoir-faire local. Son parcours inspirant et son engagement en faveur du développement social ont fait d’elle une figure emblématique de l’entrepreneuriat congolais et ont suscité l’admiration de nombreux admirateurs.

Avec Bintyowear, Aurélie Bibentyo prouve que la mode peut être à la fois esthétiquement captivante et socialement responsable. Son approche durable et sa créativité débordante ouvrent de nouvelles perspectives pour l’industrie de la mode congolaise, mettant en valeur la richesse culturelle du pays et permettant aux jeunes talents de s’épanouir.

Aurélie Bibentyo est un exemple inspirant de réussite et d’engagement, montrant que l’entrepreneuriat peut être un moyen puissant de créer un impact positif dans la société. Grâce à son dévouement et à sa détermination, elle a ouvert la voie à une nouvelle génération d’entrepreneurs congolais qui cherchent à allier mode et responsabilité sociale. Avec Bintyowear, elle continue de propulser l’industrie de la mode congolaise vers de nouveaux horizons, offrant une vision audacieuse de la mode africaine.

Patrick Bassham

Serge Farini : Une âme dévouée au service de sa province et de ses concitoyens

Au cœur des montagnes majestueuses de Nyabyondo, dans le territoire de Masisi, est né un homme au destin exceptionnel : Serge Farini Bindu. Le 25 mai 1985, il voit le jour, devenant ainsi le fruit de l’amour entre un instituteur, Farini LUENDO Bernard, et une femme au cœur empli de bienveillance, Tshamb Majit Jeanne. Ces valeurs d’amour, de dévouement et de solidarité ont été les fondements de son parcours hors du commun, nourrissant son désir de contribuer au bien-être de sa province et de ses concitoyens.

Un parcours académique remarquable

Serge Farini a poursuivi des études à la Faculté de droit de l’Université de Goma (UNIGOM), où il a acquis une solide formation juridique. Sa volonté de comprendre les enjeux juridiques et sa passion pour la justice l’ont motivé à approfondir ses connaissances dans ce domaine.

Une soif insatiable de connaissances et une passion enflammée pour le journalisme

Serge Farini a fait de Goma sa deuxième maison, y poursuivant la majeure partie de ses études. De l’école primaire à l’EP Nyiragongo jusqu’à l’obtention de son diplôme d’État à l’institut Faraja, il a fait preuve d’une soif insatiable de connaissances. Mais c’est sa passion enflammée pour le journalisme politique qui a illuminé son chemin. Tel une étoile guidant ses pas, il ne manquait jamais une seule édition du journal télévisé de 20 heures animé par Bruno Masure sur France2, puis par Patrick Poivre D’arvor sur TF1 de 1994 à 2008. Ces moments étaient pour lui des instants de connexion avec le monde, alimentant son amour pour la presse et son désir de faire entendre la voix des gens.

Un chroniqueur politique émérite et un visage familier des écrans

Les années qui ont suivi ont vu Serge Farini s’épanouir pleinement dans le monde du journalisme. Pendant huit ans, de 2012 à 2020, il a partagé son expertise en tant que chroniqueur politique au sein de Mishapivoicetv. Ses émissions, telles que « Zoom sur l’actualité », « Grand Débat », « Tour de table » et « Les archives du monde », sont devenues des incontournables pour les téléspectateurs. Mais ce n’était pas seulement son savoir-faire qui les captivait, c’était aussi sa capacité à humaniser les enjeux politiques et à donner une voix aux citoyens ordinaires. Son charisme et sa présence chaleureuse ont fait de lui un visage familier, un ami qui accompagnait les familles congolaises dans leurs salons, les informant et les inspirant.

Un engagement sans faille au service de la province du Nord Kivu

Au-delà des écrans, Serge Farini s’est également impliqué activement dans les affaires de sa province bien-aimée. De 2013 à 2014, il a occupé le poste de sous-directeur de la radio, puis de 2014 à 2016, il a été nommé directeur de la radio et de la télévision. Pendant ces années, il a consacré toute son énergie à informer et à sensibiliser la population sur les enjeux politiques et sociaux qui touchent le Nord Kivu. En tant que coordonnateur adjoint, puis coordonnateur de Mishapi voicetv de 2016 à 2020, il a été le pilier central de la chaîne, un guide pour ses collègues et une inspiration pour ceux qui aspiraient à faire une différence.

La quête de l’excellence et la reconnaissance internationale

En mars 2020, Serge Farini a été nommé coordonnateur de la cellule de communication au Cabinet du Gouverneur par Carly Nzanzu Kasivita, son mentor politique. Cette nomination a été confirmée sous l’état de siège par le Lieutenant-Général Constant Ndima. Mais son engagement ne s’est pas limité aux frontières de sa province. Il a cherché à se perfectionner, à repousser les limites de ses compétences. Ainsi, il s’est envolé vers Rabat, au Maroc, où il a suivi une formation en marketing territorial. C’est là-bas qu’il a représenté avec fierté le Nord Kivu lors du Symposium Africa Place Marketing (APM), se hissant à la deuxième place, juste derrière Dakar, la capitale sénégalaise, et devant 14 autres villes et régions francophones d’Afrique. Cette reconnaissance internationale a été le témoignage de son dévouement et de son talent exceptionnel.

C’est lors d’une cérémonie prestigieuse qui s’est déroulée dans la ville de Casablanca, au Maroc, que Serge Farini a été honoré et a reçu un prix en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles. Ce prix, obtenu dans le cadre du Symposium Africa Place Marketing (APM), a été une confirmation de son dévouement, de son talent et de son impact dans le domaine du marketing territorial. Sa réussite à ce symposium a placé le Nord Kivu sous les feux de la rampe internationale et a renforcé sa détermination à promouvoir le développement de sa province.

Un homme au service de la communauté et fondateur de la Fondation NEEMA IKO

Mais au-delà de ses réalisations professionnelles, c’est l’aspect humaniste de Serge Farini qui touche le plus profondément. Il est bien plus qu’un homme de médias, il est un homme de cœur. Son engagement envers sa province et ses concitoyens est inébranlable. Il incarne l’espoir et la détermination d’une jeunesse qui aspire à un avenir meilleur, d’une communauté qui rêve de progrès et de justice sociale. Serge Farini est également le fondateur de la Fondation NEEMA IKO (NIKO), une organisation à but non lucratif qui œuvre pour le développement social et économique de sa province. Grâce à cette fondation, il met en place des projets visant à améliorer l’accès à l’éducation, à promouvoir la santé et à soutenir les communautés marginalisées.

Serge Farini, avec sa passion, son expertise et sa vision humaniste, incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour sa province et pour tout le Nord Kivu. Il est un exemple inspirant de dévouement, de persévérance, d’engagement au service des autres et de philanthropie. Avec lui, Goma a trouvé un leader prêt à guider la communauté vers un avenir de prospérité, d’égalité et de paix. Son parcours académique remarquable à l’Université de Goma, sa fondation philanthropique NEEMA IKO (NIKO) et sa reconnaissance internationale lors du Symposium Africa Place Marketing soulignent son dévouement inlassable envers sa province et ses concitoyens, ainsi que son impact positif dans la société congolaise. Serge Farini continue d’aspirer à un avenir meilleur pour le Nord Kivu et à jouer un rôle clé dans la construction d’une société plus juste, plus équitable et plus prospère.

Un espoir pour un avenir meilleur

Serge Farini, avec sa passion, son expertise et sa vision humaniste, incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour sa province et pour tout le Nord Kivu. Il est un exemple inspirant de dévouement, de persévérance et d’engagement au service des autres. Avec lui, Goma a trouvé un leader prêt à guider la communauté vers un avenir de prospérité, d’égalité et de paix. Son travail philanthropique continu inspire les autres à s’impliquer et à contribuer à la construction d’une société plus juste et plus équitable. Serge Farini représente l’espoir d’une jeunesse qui aspire à un avenir meilleur, d’une communauté qui rêve de progrès et de justice sociale. Sa candidature aux élections législatives provinciales de Goma témoigne de son engagement à être le porte-voix de sa communauté, en défendant leurs droits et en luttant pour un avenir radieux. Avec lui, l’avenir du Nord Kivu s’annonce prometteur.

Patrick BASSHAM

De la radio à la politique : L’évolution inspirante de Sylvain NGABO ZANAMUNINGA au service de sa communauté

Natif de Beni le 09/08/1986, Sylvain NGABO ZANAMUNINGA, plus connu sous le nom de Sylvain NAMUNINGA, est une personnalité éminente de la ville de Goma. Depuis son installation en 1990, il s’est distingué par son dévouement sans faille envers sa communauté et son engagement constant à soutenir les autres.

L’engagement dans les médias : Un moyen de donner une voix à la communauté

Après avoir obtenu son diplôme en mécanique générale lors de l’édition 2006-2007, Sylvain a suivi sa véritable passion en se spécialisant dans les sciences de l’information et de la communication. Depuis 2008, il a plongé dans le monde des médias et a fait preuve d’une détermination sans faille pour offrir une plateforme aux voix locales.

En 2019, Sylvain a été nommé Directeur de la Radio SIMBA FM, un poste qu’il occupe avec fierté et dévouement. Sous sa direction, la radio est devenue un média incontournable à Goma, offrant une tribune aux préoccupations et aux aspirations de la communauté locale. Sylvain a su utiliser ce pouvoir des médias pour sensibiliser, informer et encourager le changement positif dans la région.

Un formateur et un mentor pour la jeunesse de Goma

Sylvain NGABO ZANAMUNINGA ne se contente pas d’être un leader dans les médias, il est également profondément engagé dans le développement de la jeunesse de Goma. Depuis plus de huit ans, il consacre son temps et son énergie à former et à encadrer les jeunes dans le domaine de l’animation événementielle.

En tant que formateur, Sylvain offre aux jeunes de Goma des opportunités d’apprentissage pratiques, leur permettant de développer leurs compétences et de découvrir leur potentiel. Il croit fermement en leur capacité à devenir des acteurs positifs et productifs dans la société et s’engage à les soutenir dans leur parcours.

La philanthropie au cœur de son action

Au-delà de ses réalisations professionnelles, Sylvain NGABO ZANAMUNINGA est avant tout un philanthrope dévoué. Il est constamment présent pour soutenir les personnes dans le besoin et faire une réelle différence dans leur vie. Que ce soit par le biais de dons financiers, de mobilisation de ressources ou simplement en offrant son temps et son soutien moral, il met tout en œuvre pour aider ceux qui en ont besoin.

Sa générosité et son empathie envers les autres sont des qualités qui ont fait de lui une figure inspirante et un véritable pilier de la communauté de Goma. Il est reconnu pour sa capacité à rassembler les gens autour d’une cause commune, à encourager la solidarité et à inspirer les autres à s’impliquer activement dans le bien-être de la communauté.

Vers de nouveaux horizons : Engagement politique au service de la communauté

Fort de son expérience et de son engagement, Sylvain NGABO ZANAMUNINGA a récemment pris la décision de se lancer en politique. En se portant candidat au poste de député provincial à Goma, il aspire à amplifier son impact positif et à défendre les intérêts de sa communauté à un niveau plus large.

Sa candidature marque une nouvelle étape dans sa quête de servir sa communauté et son pays. Il souhaite apporter son expertise, sa vision et son dévouement à la sphère politique, en mettant en avant des initiatives axées sur le développement durable, l’éducation, la santé et le bien-être de tous les habitants de Goma.

Sylvain NGABO ZANAMUNINGA est un exemple inspirant d’un leader philanthrope qui utilise sa passion et ses compétences pour apporter des changements positifs dans sa communauté. Son dévouement dans les médias, son engagement envers la jeunesse et sa générosité envers les autres font de lui un modèle à suivre pour ceux qui souhaitent faire une différence dans la société.

Reconnaissance et impact durable

L’engagement de Sylvain NGABO ZANAMUNINGA envers sa communauté a été largement reconnu et salué. Sa contribution philanthropique a eu un impact durable sur de nombreuses vies à Goma. En tant que formateur en animation événementielle, il a aidé de nombreux jeunes à acquérir des compétences précieuses, ouvrant ainsi des portes vers l’emploi et l’autonomie financière. Ses efforts ont contribué à renforcer le tissu social de la ville et à encourager une culture de l’entraide et de l’émancipation.

Une voix pour les sans-voix

Sylvain NGABO ZANAMUNINGA est également connu pour être un défenseur passionné des droits des plus vulnérables. Il s’est impliqué dans des projets visant à améliorer les conditions de vie des personnes marginalisées, telles que les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes en situation de handicap et les enfants défavorisés. En utilisant sa position dans les médias et en politique, il se fait le porte-parole de ceux qui n’ont pas de voix, œuvrant pour une société plus juste et inclusive.

Un modèle de leadership inspirant

La personnalité charismatique et l’attitude bienveillante de Sylvain NGABO ZANAMUNINGA font de lui un modèle de leadership inspirant. Il incarne les valeurs de l’empathie, de l’altruisme et de la détermination, inspirant les autres à agir pour le bien-être collectif. Son dévouement envers sa communauté est contagieux, encourageant les citoyens à s’impliquer activement dans des initiatives philanthropiques et à travailler ensemble pour créer un environnement favorable à la croissance et au progrès.

La promesse d’un avenir meilleur

En se lançant en politique, Sylvain NGABO ZANAMUNINGA fait la promesse de mettre à profit ses compétences, son expérience et sa vision pour contribuer à un avenir meilleur pour Goma. Il souhaite apporter des solutions novatrices aux défis auxquels la ville est confrontée, en mettant l’accent sur le développement économique, l’éducation de qualité, l’accès aux soins de santé et la préservation de l’environnement. Sa candidature représente une lueur d’espoir pour la communauté, offrant la perspective d’un leadership engagé, intègre et centré sur le bien-être des citoyens.

Sylvain NGABO ZANAMUNINGA est un exemple vivant du pouvoir qu’une personne engagée et altruiste peut avoir sur sa communauté. Son dévouement dans les médias, sa philanthropie et son ambition politique témoignent de sa détermination à créer un impact positif durable. À travers ses actions, il inspire les autres à se joindre à lui pour construire ensemble un avenir meilleur pour Goma, où chaque individu peut s’épanouir et contribuer au développement collectif.

Sud-Kivu: Qui est Yves SANGARA ?

BAHOLE SINIDJE SANGARA Yves est un Philanthrope et Entrepreneur Congolais, né à Bukavu le 9 mai 1985. Il est Originaire du Groupement de Buzi, territoire de Kalehe, au Sud-Kivu ; il a grandi à Goma où il a fait toutes ses études.

Fils de Hygin SANGARA SINIDJE, propriétaire des établissements Case Départ, très connus à Goma et d’Aline NDARA, de la grande famille NDARA, très connue à Idjwi, il est le deuxième fils d’une famille de dix enfants dont deux filles et huit garçons.

Yves SANGARA a fait l’ensemble de ses études dans la ville de Goma : Les primaires au Complexe scolaire des Volcans, les secondaires au collège Mwanga (à l’époque des Frères Maristes) en section commerciale et administrative, où il a obtenu son diplôme d’état en 2005.

A la fin de ses études secondaires, Yves SANGARA se rend à Kampala, en Uganda où il suit une formation d’anglais pendant une année avant de revenir à Goma pour poursuivre ses études universitaires à l’Université Libre des Pays des Grands Lacs où il obtient, cinq ans après, son diplôme de licence en Economie Monétaire.

Durant tout son parcours universitaire, Yves SANGARA se distingue par son intelligence, son calme et son esprit d’équipe avec les autres camarades.

Un jeune entrepreneur

BAHOLE SINIDJE SANGARA Yves fait partie de ces rares jeunes qui ont compris que la valeur d’une personne n’attend pas le nombre d’années. Très Jeune, il se lance dans l’entrepreneuriat. Jeune battant, Il doit combiner études et business. Il crée les Ets SYB et ouvre sa première boutique/Alimentation en 2010 à Goma. Ses activités évoluent très bien et très vite il ouvre une extension des Ets SYB à Minova, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, œuvrant dans le secteur de l’hôtellerie et que la population va surnommer « Case Départ 3 » faisant référence aux Case Départ 1&2 de Goma. Venant d’une famille royale, avec ses frères, il pratique également l’élevage du petit et gros bétail et l’agriculture, spécialement la culture du café à laquelle il associe celle des haricots, des bananes et autres fruits et légumes dans le Buzi.

Un début prometteur en politique

Pour Yves SANGARA, le temps est venu de prendre les choses en mains. Bien que vivant à Goma, il est toujours présent dans le Kalehe aux côtés de la population ; Ce qui lui donne l’avantage de connaitre et de comprendre parfaitement bien la situation que traverse cette population.

Des œuvres qui parlent

En bon patriote, il a réalisé plus d’œuvres que quiconque de tous les politiques de son territoire :

  • Il a convaincu plusieurs jeunes à prendre conscience de multiples défis qu’ils sont appelés à relever en les initiant à l’entrepreneuriat;
  • Il a initié et exécuté un projet qui a éclairé une grande partie de son Buzi natal et d’autres villages voisins en y installant des lampadaires sur des espaces publiques les plus fréquentés;
  • A travers la station de lavage de café hérité de son Père, il a contribué au développement du marché du café à Buzi et dans le territoire de Kalehe ;
  • Il est l’initiateur et le fondateur de l’Association « Umoja Kwetu » (UK en sigle), une asbl très répandue qui travaille pour le développement du territoire de Kalehe et qui rassemble une grande partie de la population du Buzi.
  • Très récemment, il a supporté tous les frais de voyage, de logement et restauration de l’équipe de football Mbaruwayi pendant tout son séjour dans la ville de BUKAVU où elle était partie représenter le territoire de Kalehe.

Pourquoi se lancer en politique

BAHOLE SINIDJE SANGARA Yves raconte :

« Je voyais des gens venir avec des cerises tard le soir pour les transformer en parche dans notre station de lavage ; ces hommes et femmes devaient parcourir de très longues distances pour l’atteindre.

Cela m’a beaucoup interpellé. A cela s’ajoutaient le mauvais état des routes et l’obscurité lorsqu’ils travaillaient la nuit. C’est ainsi que le projet d’éclairage a commencé. Des lampadaires ont été vite achetés et installés (sur fonds propres) à Buhamba pour éclairer la station et ainsi faciliter le travail de lavage de café de jour comme de nuit.

J’ai vu que l’initiative était bonne. Le projet a été très apprécié et très accepté par la population ciblée au départ ; alors j’ai pris la décision d’étendre ce projet dans d’autres villages voisins qui venaient d’en exprimer le besoin vu le résultat découlé de cette première expérience et ces derniers l’ont également accueilli à bras ouverts.

Au début, cette initiative devait concerner uniquement un seul village mais comme d’autres, en voyant le résultat, avaient manifesté le même besoin, je leur ai promis de continuer le plaidoyer auprès des amis et différents partenaires financiers pour qu’à la fin, on arrive à atteindre tous les villages de notre territoire de Kalehe. Une promesse qui a été réalisée et dont l’exécution est toujours en cours.

C’est de ce projet d’ailleurs que m ’est venue l’idée de créer l’association Umoja Kwetu asbl pour continuer à initier ces genres d’activités d’intérêt commun. Après, d’autres projets ont été exécutés, cette fois par l’Association Umoja Kwetu asbl. Il s’agit par exemple de l’entretien des routes de dessertes agricoles que nous avons réalisé par nos propres moyens avec l’accompagnement et l’implication de toute la population ».

Touchée par la multitude d’œuvres que BAHOLE SINIDJE SANGARA Yves a réalisées et continue de réaliser dans son village et partout ailleurs dans les autres villages aux alentours, la population s’est constituée en quelques délégations représentant différents villages. Ces délégations se sont rendues à Goma pour rencontrer Yves SANGARA, ce jeune homme qui ne cesse de surprendre tout le monde chaque jour qui passe. A Goma, elles lui ont proposé de les représenter aux prochaines élections de décembre 2023.

La demande a soigneusement été examinée avec le concours de sa famille et de son entourage et enfin, Yves SANGARA a accepté de se soumettre à la volonté de sa communauté. Il avait compris le souci qu’ils ont manifesté dans leur proposition, surtout le rôle qu’il est appelé à jouer dans le processus de développement de son territoire, le Kalehe.

Un jeune consciencieux auquel il faut donner toutes les chances.

Yves SANGARA est l’un des notables les plus connus dans le Buzi Bulenga. En tant que jeune, Yves SANGARA travaille avec la jeunesse qui compose environ 70% de la population du BUZI. Il les initie toujours à des projets de développement communautaire et des activités génératrices de revenus.

A travers l’Association sans but lucratif UMOJA KWETU, le Jeune notable BAHOLE SINIDJE SANGARA Yves est et demeure très proche de la population et par cette proximité, il connait très bien les multiples problèmes auxquels elle est confrontée.

Yves SANGARA lors de son adhesion au parti UNC vendredi 28 avril 2023

MINITEXA2023: Qui est Nathalie BWIHANGANE, patronne de Nath Decor Event, organisateur de l’événement ?

Prévue ce mercredi 17 mai 2023, la MINITEXA2023 aura bel et bien lieu à l’hôtel Cap Kivu. C’est une conférence annuelle, une première en tout cas, dont le but est, selon les organisateurs, de fournir aux entrepreneurs de l’événementiel, les outils nécessaires pour prospérer dans ce secteur.

A coté de ses pairs, Madame Nathalie BWIHANGANE, Directrice de Nath Décor Event Pro, s’est engagée à restituer et impliquer les participants à cet événement, sur les moteurs des durabilités et des innovations émergentes du secteur de l’événementiel.

Interview que vous pouvez réécouter ici : INTERVIEW AVEC MADAME NATHALIE BWIHANGANE, PATRONNE DE NATH DECOR EVENT PRO SUR SOUNDCLOUD

Qui est donc Nathalie BWIHANGANE? Comment a-t-elle émergé dans sa carrière de Wedding Planner et Designer ? Quels sont ses rêves ? Ses ambitions et embuches ?

KIVU NYOTA vous propose une interview réalisée avec elle en mars 2019 à l’occasion de la fête de la femme,

Nathalie Bwihangane : J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent entreprendre de se lancer

Propriétaire d’une agence spécialisée en événementiel privé, Nathalie Bwihangane surmonte plusieurs défis à la fois. Malgré la concurrence la plupart des fois masculine, elle conserve la première place dans le secteur de la décoration à Goma et à Bukavu. Bien qu’elle soit femme de ménage, mariée et mère d’enfants, elle est une grande entrepreneuse, un exemple pour d’autres femmes.

Née le 8 mai 1988, graduée en gestion de Développement, elle a commencé la décoration en 2005 encore à l’école secondaire. En 2011, elle est chargée de communication et webmaster du site du Collectif Alpha Ujuvi. Nathalie Bwihangane ouvre en 2012 la Maison Nath Decor qui est aujourd’hui Nath Décor Event Pro.

KivuNyota Magazine vous propose cette interview qu’elle lui a consacrée à l’occasion du mois de la femme.

KN : Madame bonjour, présentez-vous à Kivu Nyota Magazine.

NATH : je suis NATHALIE BWIHANGANE, directrice générale de mon entreprise personnelle NATH DECOR EVENTS PRO à Goma.

KN : A l’ occasion de ce mois de la femme, nous  avons pensé vous aborder, étant une  femme dynamique dans la ville de Goma qui évolue dans un secteur particulier, celui du wedding planner. Alors, d’où est venue l’idée de commencer la décoration ?

NATH : ça va faire douze mois et quatorze ans, que ma sœur s’était mariée ; et à  l’occasion j’avais dit que je ne pouvais pas aller faire recours à d’autres décorateurs ailleurs. Étant passionnée du décor depuis mon enfance, je m’étais dit de décorer toute seule. Et le jour de la dot, j’avais bricolé quelque chose et les gens qui y étaient, avaient tous apprécié ma manière de faire. Puis le jour de la fête, j’ai décoré les véhicules, la salle de mariage où allait se dérouler la cérémonie de ma sœur. J’ai vu personnellement que c’était quelque chose  qui pouvait aller plus loin. C’est comme ça que j’ai commencé et voilà qu’aujourd’hui, ça fait quatorze ans, l’année prochaine quinze ans et je peux dire que  je suis très comblée, très passionnée par mon travail et je sens que ça valait la peine.

KN : En quatorze ans, une ascension qui a fait parler d’elle, peut-on savoir si vous aviez eu quelqu’un qui vous avait propulsé, ou soit un mentor ? Et pour terminer, c’est quoi votre secret ?

NATH : A vrai dire, je n’ai pas eu de mentor si je peux le dire comme ça, mais à moi seule, le courage, la persévérance, l’endurance parce que ça n’a pas été facile. Vous commencez presque à zéro et il fallait acheter des matériels petit à petit et puis ensuite, avec  tout ce que je gagnais, j’économisais, je renforçais mon matériel. Bon ! A un certain moment, il y a eu la vacation des décoratrices du Rwanda qui venaient à Goma et qui faisaient louer leurs matériels. On allait se ravitailler là-bas et, petit à petit, avec l’encouragement des membres de ma famille, des grands-frères, des parents qui organisaient des fêtes, petit à petit j’avais plus de marché parce que je faisais très bien mon travail. Ensuite j’économisais et aujourd’hui je vais en Chine, à Dubaï pour renforcer mon matériel et pour être top parce que pour la décoration, il faut innover tout le temps.

KN : Alors il s’agit bien d’un art ?

Nath : oui c’est un art.  C’est aussi une créativité qu’il faut avoir tout le temps parce que sans ça vous devenez monotone et personne ne vous cherche. Personne ne va à votre rencontre parce qu’il trouve que vous faites la même chose tous les jours. Et donc avec ça, il faut chercher à innover tous les jours. Et donc moi je ne fais pas une même décoration deux fois fois

KN : Et donc c’est là votre secret ?

Nath : (rire) et oui ! C’est bien ça !

KN : En tant que femme prospère et dynamique de cette province, y a-t-il des difficultés rencontrées dans votre carrière, étant une femme entrepreneur et femme de ménage. Cela vous fait quoi au juste ?

Nath : ça me fait du bien. Du bien dans le sens que ce n’est pas être femme de ménage qui peut m’empêcher à faire un autre travail. Je suis la preuve que c’est possible d’être mère de famille et de faire un autre travail. Et donc, je voudrais en ce mois de mars dire que la fête de la femme, c’est chaque jour. Ce n’est pas seulement le mois de mars. J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent, qui sentent qu’elles ont quelque chose en elles qu’elles peuvent faire, de bien pouvoir le faire  avec beaucoup d’amour, beaucoup de joie. Même s’il faut commencer par un petit rien, qu’elles se lancent. Ce n’est pas évident, ce n’est pas facile surtout dans notre domaine où il y a trop de charlatan, il y a trop de gens qui s’improvisent, qui volent nos photos et qui vont chercher des marchés en notre nom. Il y a la concurrence qui est là. Ce n’est pas vraiment facile. Mais la façon de travailler, la manière d’être, le fait d’être rigoureuse dans le travail me donne une certaine position première et moi je crois que ça me va, ça me donne envie de continuer, envie d’aller plus loin parce qu’en fait nous étions Nath Decor mais aujourd’hui nous sommes Nath Décor Event Pro après ma formation à Kinshasa en Wedding planner. Les gens pensent que c’est seulement la décoration. Non. Ce n’est pas seulement la décoration. C’est aussi l’organisation événementielle. Donc il y a quelqu’un qui peut venir, qui a son budget ou qui n’a même pas une idée de ce que son budget pourrait couter pour l’organisation d’un mariage. Il peut venir et nous on lui donne tout le planning de sa cérémonie de A à Z : Déco, traiteur, musique, DJ, gâteau, protocole, tout … il nous donne l’enveloppe, nous réalisons le tout de A à Z. Donc à part la décoration, je voudrais signaler que Nath Décor Event  fait le tout de A à Z.

KN : Justement en parlant de concurrence, vous êtes une femme et parmi vos concurrents, il y a plus d’hommes que des femmes. Ne vous sentez-vous pas intimidez ?

NAth : Au contraire on dit que moi j’intimide (rire). On dit que moi j’intimide parce que je fonce. Au fait moi je ne me décourage pas parce qu’il y a d’autres femmes qui ont commencé et qui se sont découragées effectivement parce qu’il y a eu une influence d’hommes ou de la main d’œuvre rwandaise qui est venue ici. Il y a vraiment une concurrence mais comme je vous ai dit, la manière de travailler de chacun diffère !

KN : Madame Nathalie, aujourd’hui vous avez emprunté le wedding planning, un secteur qui n’existait pas encore à Goma, quelles sont vos stratégies pour implanter une telle activité à Goma ? Pensez-vous qu’elle ait de la chance à Goma où tout le monde veut organiser ses événements de façon traditionnelle ?

Nath : oui je crois que l’activité a de la chance parce qu’il y a des gens qui comprennent. C’est en fait une charge de moins aux familles, aux parents qui organisent leurs mariages à la maison et s’ils font appel à un wedding planner, ils sont un peu soulagés, confiants que leur cérémonie se passera très bien parce qu’ils ont mis toute leur confiance en leur wedding planner. Je vais inviter toutes les personnes qui doutent encore, qui hésitent d’engager un wedding planner de le faire parce que ça soulage, ça vous permet d’être à toutes les cérémonies étant apaisé.

KN : Merci madame Nathalie, Kivu Nyota vous remercie. En cette occasion du mois de la femme, quel message adressez-vous à tous nos lecteurs et à toutes nos lectrices, pourquoi pas ?

Nath : Je remercie KivuNyota Magazine d’avoir pensé à moi et je voudrais dire à tout le monde, karibu chez Nath Décor Event, nous sommes là à votre service !

KN : Et à toutes les femmes ?

Nath : A toutes les femmes, soyez courageuses, foncez dans toutes les activités puisque la femme peut faire tout. La femme peut entreprendre tout ce qu’elle veut et en restant femme de ménage ou mère des enfants, nous pouvons exercer des activités librement sans pénaliser ou handicaper le foyer donc courages à toutes.

Propos recueillis par Patrick BASSHAM

Interview à réécouter ici : INTERVIEW AVEC MADAME NATHALIE BWIHANGANE, PATRONNE DE NATH DECOR EVENT SUR SOUNDCLOUD

Goma/Mannequinat: Lievin Kena, un bosseur enfin honoré

Jeune mannequin de la ville de Goma, Lievin Kena a reçu dimanche 18 décembre 2022 un prix de mérite pour le travail qu’il rend à sa ville (Goma) et à son pays (La RDC) dans l’industrie de la mode et d’habillement, vendant une image positive de sa nation.

Pour La plate-forme Golden events qui l’a couronné, aux côtés de plusieurs autres jeunes artistes de Goma; ce prix est consécutif à l’apport de ce jeune de 21 ans dans la mode au Nord-Kivu.

« Pour votre apport dans l’industrie de la mode au Nord-Kivu et les efforts que vous fournissez dans votre métier de mannequin professionnel, c’est à travers vos réalisations, que nous vous octroyons cette distinction honorifique » peut-on lire sur le brevet de mérite décerné à Lievin Kena.

Mais qui est vraiment Lievin Kena ? C’est pour répondre à cette question que KivuNyota s’est rapproché de cet artiste ce 21 décembre 2022, vous faisant découvrir son portrait.

Qui est Lievin Kena ?

Né le 20 octobre 2001 à Lodja dans l’actuelle province du Sankuru, Lievin Kena est un artiste mannequin professionnel, évoluant en ville de Goma.

Actuel ambassadeur de la marque Baruvi (une entreprise d’habillement basée à Goma), Lievin est surtout reconnu pour avoir été régulièrement invité dans des scènes des défilés de mode à l’intérieur comme à l’extérieur de Goma, où il s’est démarqué par son savoir-faire et ses pas extraordinaires, « très appréciés par le public à chacune de ses prestations ».

Fils de John Kena et Céline Mputu, Lievin n’a pas du tout passé une enfance facile ; raconte-t-il, du fait d’être né d’une famille polygamique, avec des multiples problèmes.

« C’est d’ailleurs de là qu’est née ma motivation à bosser davantage pour arriver au sommet dans ce que je fais… » indique l’artiste.

Le mannequinat

C’est depuis l’Institut Saint Joseph, son école secondaire, que Lievin Kena fait ses premiers pas dans le mannequinat.

Adolescent qu’il fut à l’époque , c’est surtout pour gagner la popularité à l’école qu’il défilait, se souvient-il, voulant montrer à ses collègues « qu’au de-là d’être régulièrement premier de la classe, je suis en mesure aussi de faire de l’art ».

C’est après l’obtention de son diplôme d’État en 2019, que Lievin décide finalement de se lancer dans la carrière de mannequin professionnel, s’inscrivant dans l’agence
KAMA(Kivu African Models Agency) où il apprend à défiler en public de manière professionnelle.

Le début n’a pas été facile, note-t-il.

« Dès que je me suis lancé officiellement dans cette carrière, elle n’était pas encore au top comme aujourd’hui. C’est tout le monde qui critiquait et qui pensait que c’était une pire distraction, que c’était impossible de gagner de l’argent à travers cet art… » indique Lievin.

Évoluant dans KAMA, sa passion et son adaptation vont accroître sa popularité, et l’amener à se faire invité dans plusieurs défilés, par après.

Le jeune mannequin reconnaît, toutefois, que c’est suite au travail assidu qu’il ne cesse de réaliser du jour au lendemain (avec ses camarades) que cet art prend de plus en plus de l’ampleur à Goma et prend une dimension similaire à d’autres grandes villes du monde.

« Aujourd’hui c’est possible qu’un artiste mannequin vive de son art.
Grâce au travail assidu que nous réalisons chaque jour, les gens commencent à prendre conscience de l’importance des artistes mannequins. Les entreprises d’habillement et celles qui produisent localement des produits vestimentaires, ont compris qu’elles ont besoin des mannequins pour leur publicité, leurs photos publicitaires, etc. Et beaucoup viennent déjà vers nous… » souligne Lievin Kena. « Bien que des nombreux défis restent encore à relever »

Ma vision et mon plus grand projet

Devenu de plus en plus passionné du mannequinat, Lievin Kena rêve devenir une star internationale dans cette carrière et servir des modèles pour les futures générations.

« Je prie à Dieu d’être une icône dans la mode et représenter mon pays dans des grands rendez-vous internationaux de ce secteur. Mon plus grand rêve est de devenir un monument, une icône dans la mode et le mannequinat et servir de modèle pour les futures générations » dit-il.

Mon plus grand projet actuellement, ajoute l’artiste Lievin, c’est de « mettre en place une structure propre à moi, spécialisée dans la communication et qui pourra collaborer avec les agences pour mannequins , de manière à produire des photos publicitaires professionnelles pour les produits locaux et pousser en avant les talents des jeunes qui viendront après nous… »

Pour y parvenir Lievin dit compter d’abord sur sa foi en Dieu, en tant que chrétien praticant, et ensuite sur le soutien de tous ses fans et tous ceux qui apprécient ce qu’il fait et ce qu’il est.

Emmanuel Barhebwa