MINITEXA2023: Qui est Nathalie BWIHANGANE, patronne de Nath Decor Event, organisateur de l’événement ?

Prévue ce mercredi 17 mai 2023, la MINITEXA2023 aura bel et bien lieu à l’hôtel Cap Kivu. C’est une conférence annuelle, une première en tout cas, dont le but est, selon les organisateurs, de fournir aux entrepreneurs de l’événementiel, les outils nécessaires pour prospérer dans ce secteur.

A coté de ses pairs, Madame Nathalie BWIHANGANE, Directrice de Nath Décor Event Pro, s’est engagée à restituer et impliquer les participants à cet événement, sur les moteurs des durabilités et des innovations émergentes du secteur de l’événementiel.

Interview que vous pouvez réécouter ici : INTERVIEW AVEC MADAME NATHALIE BWIHANGANE, PATRONNE DE NATH DECOR EVENT PRO SUR SOUNDCLOUD

Qui est donc Nathalie BWIHANGANE? Comment a-t-elle émergé dans sa carrière de Wedding Planner et Designer ? Quels sont ses rêves ? Ses ambitions et embuches ?

KIVU NYOTA vous propose une interview réalisée avec elle en mars 2019 à l’occasion de la fête de la femme,

Nathalie Bwihangane : J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent entreprendre de se lancer

Propriétaire d’une agence spécialisée en événementiel privé, Nathalie Bwihangane surmonte plusieurs défis à la fois. Malgré la concurrence la plupart des fois masculine, elle conserve la première place dans le secteur de la décoration à Goma et à Bukavu. Bien qu’elle soit femme de ménage, mariée et mère d’enfants, elle est une grande entrepreneuse, un exemple pour d’autres femmes.

Née le 8 mai 1988, graduée en gestion de Développement, elle a commencé la décoration en 2005 encore à l’école secondaire. En 2011, elle est chargée de communication et webmaster du site du Collectif Alpha Ujuvi. Nathalie Bwihangane ouvre en 2012 la Maison Nath Decor qui est aujourd’hui Nath Décor Event Pro.

KivuNyota Magazine vous propose cette interview qu’elle lui a consacrée à l’occasion du mois de la femme.

KN : Madame bonjour, présentez-vous à Kivu Nyota Magazine.

NATH : je suis NATHALIE BWIHANGANE, directrice générale de mon entreprise personnelle NATH DECOR EVENTS PRO à Goma.

KN : A l’ occasion de ce mois de la femme, nous  avons pensé vous aborder, étant une  femme dynamique dans la ville de Goma qui évolue dans un secteur particulier, celui du wedding planner. Alors, d’où est venue l’idée de commencer la décoration ?

NATH : ça va faire douze mois et quatorze ans, que ma sœur s’était mariée ; et à  l’occasion j’avais dit que je ne pouvais pas aller faire recours à d’autres décorateurs ailleurs. Étant passionnée du décor depuis mon enfance, je m’étais dit de décorer toute seule. Et le jour de la dot, j’avais bricolé quelque chose et les gens qui y étaient, avaient tous apprécié ma manière de faire. Puis le jour de la fête, j’ai décoré les véhicules, la salle de mariage où allait se dérouler la cérémonie de ma sœur. J’ai vu personnellement que c’était quelque chose  qui pouvait aller plus loin. C’est comme ça que j’ai commencé et voilà qu’aujourd’hui, ça fait quatorze ans, l’année prochaine quinze ans et je peux dire que  je suis très comblée, très passionnée par mon travail et je sens que ça valait la peine.

KN : En quatorze ans, une ascension qui a fait parler d’elle, peut-on savoir si vous aviez eu quelqu’un qui vous avait propulsé, ou soit un mentor ? Et pour terminer, c’est quoi votre secret ?

NATH : A vrai dire, je n’ai pas eu de mentor si je peux le dire comme ça, mais à moi seule, le courage, la persévérance, l’endurance parce que ça n’a pas été facile. Vous commencez presque à zéro et il fallait acheter des matériels petit à petit et puis ensuite, avec  tout ce que je gagnais, j’économisais, je renforçais mon matériel. Bon ! A un certain moment, il y a eu la vacation des décoratrices du Rwanda qui venaient à Goma et qui faisaient louer leurs matériels. On allait se ravitailler là-bas et, petit à petit, avec l’encouragement des membres de ma famille, des grands-frères, des parents qui organisaient des fêtes, petit à petit j’avais plus de marché parce que je faisais très bien mon travail. Ensuite j’économisais et aujourd’hui je vais en Chine, à Dubaï pour renforcer mon matériel et pour être top parce que pour la décoration, il faut innover tout le temps.

KN : Alors il s’agit bien d’un art ?

Nath : oui c’est un art.  C’est aussi une créativité qu’il faut avoir tout le temps parce que sans ça vous devenez monotone et personne ne vous cherche. Personne ne va à votre rencontre parce qu’il trouve que vous faites la même chose tous les jours. Et donc avec ça, il faut chercher à innover tous les jours. Et donc moi je ne fais pas une même décoration deux fois fois

KN : Et donc c’est là votre secret ?

Nath : (rire) et oui ! C’est bien ça !

KN : En tant que femme prospère et dynamique de cette province, y a-t-il des difficultés rencontrées dans votre carrière, étant une femme entrepreneur et femme de ménage. Cela vous fait quoi au juste ?

Nath : ça me fait du bien. Du bien dans le sens que ce n’est pas être femme de ménage qui peut m’empêcher à faire un autre travail. Je suis la preuve que c’est possible d’être mère de famille et de faire un autre travail. Et donc, je voudrais en ce mois de mars dire que la fête de la femme, c’est chaque jour. Ce n’est pas seulement le mois de mars. J’invite toutes les femmes qui peuvent et qui veulent, qui sentent qu’elles ont quelque chose en elles qu’elles peuvent faire, de bien pouvoir le faire  avec beaucoup d’amour, beaucoup de joie. Même s’il faut commencer par un petit rien, qu’elles se lancent. Ce n’est pas évident, ce n’est pas facile surtout dans notre domaine où il y a trop de charlatan, il y a trop de gens qui s’improvisent, qui volent nos photos et qui vont chercher des marchés en notre nom. Il y a la concurrence qui est là. Ce n’est pas vraiment facile. Mais la façon de travailler, la manière d’être, le fait d’être rigoureuse dans le travail me donne une certaine position première et moi je crois que ça me va, ça me donne envie de continuer, envie d’aller plus loin parce qu’en fait nous étions Nath Decor mais aujourd’hui nous sommes Nath Décor Event Pro après ma formation à Kinshasa en Wedding planner. Les gens pensent que c’est seulement la décoration. Non. Ce n’est pas seulement la décoration. C’est aussi l’organisation événementielle. Donc il y a quelqu’un qui peut venir, qui a son budget ou qui n’a même pas une idée de ce que son budget pourrait couter pour l’organisation d’un mariage. Il peut venir et nous on lui donne tout le planning de sa cérémonie de A à Z : Déco, traiteur, musique, DJ, gâteau, protocole, tout … il nous donne l’enveloppe, nous réalisons le tout de A à Z. Donc à part la décoration, je voudrais signaler que Nath Décor Event  fait le tout de A à Z.

KN : Justement en parlant de concurrence, vous êtes une femme et parmi vos concurrents, il y a plus d’hommes que des femmes. Ne vous sentez-vous pas intimidez ?

NAth : Au contraire on dit que moi j’intimide (rire). On dit que moi j’intimide parce que je fonce. Au fait moi je ne me décourage pas parce qu’il y a d’autres femmes qui ont commencé et qui se sont découragées effectivement parce qu’il y a eu une influence d’hommes ou de la main d’œuvre rwandaise qui est venue ici. Il y a vraiment une concurrence mais comme je vous ai dit, la manière de travailler de chacun diffère !

KN : Madame Nathalie, aujourd’hui vous avez emprunté le wedding planning, un secteur qui n’existait pas encore à Goma, quelles sont vos stratégies pour implanter une telle activité à Goma ? Pensez-vous qu’elle ait de la chance à Goma où tout le monde veut organiser ses événements de façon traditionnelle ?

Nath : oui je crois que l’activité a de la chance parce qu’il y a des gens qui comprennent. C’est en fait une charge de moins aux familles, aux parents qui organisent leurs mariages à la maison et s’ils font appel à un wedding planner, ils sont un peu soulagés, confiants que leur cérémonie se passera très bien parce qu’ils ont mis toute leur confiance en leur wedding planner. Je vais inviter toutes les personnes qui doutent encore, qui hésitent d’engager un wedding planner de le faire parce que ça soulage, ça vous permet d’être à toutes les cérémonies étant apaisé.

KN : Merci madame Nathalie, Kivu Nyota vous remercie. En cette occasion du mois de la femme, quel message adressez-vous à tous nos lecteurs et à toutes nos lectrices, pourquoi pas ?

Nath : Je remercie KivuNyota Magazine d’avoir pensé à moi et je voudrais dire à tout le monde, karibu chez Nath Décor Event, nous sommes là à votre service !

KN : Et à toutes les femmes ?

Nath : A toutes les femmes, soyez courageuses, foncez dans toutes les activités puisque la femme peut faire tout. La femme peut entreprendre tout ce qu’elle veut et en restant femme de ménage ou mère des enfants, nous pouvons exercer des activités librement sans pénaliser ou handicaper le foyer donc courages à toutes.

Propos recueillis par Patrick BASSHAM

Interview à réécouter ici : INTERVIEW AVEC MADAME NATHALIE BWIHANGANE, PATRONNE DE NATH DECOR EVENT SUR SOUNDCLOUD

Goma: NDIAM’Agency dévoile la date et les modalités pratiques de l’élection Miss Valentina Ronde et Belle, Édition 2023

L’agence événementielle NDIAM’Agency vient d’officialiser la date et le lieu de la tenue du Concours Miss Valentina Ronde et Belle, Édition 2023,.
L’événement aura lieu le dimanche 1er mai 2023 à Goma, dans la Grande salle Sainte Cyrille près de Bel air; confirment à KivuNyota les responsables de cette agence.

Cette activité culturelle, conçue par la plateforme « Miss
VALENTINA Ronde et Belle »; mettra en lice, d’après l’équipe organisatrice, plusieurs jolies dames de la province du Nord-Kivu et à l’issue du concours, suivant un certain nombre des critères, cinq d’entre elles seront récompensées avec des trophées respectivement de Miss Ronde Or, Miss Ronde Argent, la Première Dauphine, la Deuxième Dauphiné et la Miss Ronde de l’année.

Il s’agit d’une façon, d’après Peace Gratien, promoteur de cette activité, de « promouvoir la culture Congolaise, à travers un concours de beauté dédié aux femmes au-delà de l’apparence physique; mais également de rappeler aux femmes rondes qu’elles ont une place importante dans la société, et de combattre toute discrimination« .

Celui-ci invite ainsi les candidates à être fières de leur état, et à prévenir certaines maladies auxquelles elles seraient exposées.

« Nous incitons les candidates à s’aimer tel qu’elles sont, tout en les sensibilisant sur les différentes maladies liées à l’obésité comme le diabète, l’hypertension artérielle et autres maladies qui peuvent être liées à cela » souligne Gracien.

Le choix des candidates, précise-t-il, se fait sur base de quelques critères comme l’expression corporelle, le niveau d’intelligence et les tenues.

Et d’ajouter  » Des écharpes de finalistes seront remises aux candidates présélectionnées. Ces dernières entreront en stage bloqué d’un mois pour une préparation intense car l’innovation pour cette année est que nous aurons cinq lauréates à l’issue de la finale. D’où la Miss Ronde et belle 2023 participera à l’élection Miss indépendance Kabambi en juillet 2023 en ville de Lubumbashi. »

Et de noter que 20 candidates sont attendues pour célébrer la beauté de la femme Ronde sur le podium de la foire Goma. Sélectionnées le 19 février 2023, ces candidates sont issues de 10 régions de la Province du Nord-Kivu.

Florentin Muzungu

Patrick Bassham dans « Sans Talion »: « Qui pardonne, venge deux fois… »

Lancé officiellement lundi 03 avril 2023 sur la plateforme Youtube , le titre « Sans Talion » de l’artiste Patrick Bassham ; continue à recevoir des côtes positives de nombreux internautes Congolais qui l’ont déjà consommé, déclarant se sentir interpellés par « les paroles profondes utilisées par son compositeur ».

En effet, ce titre dont le lien d’accès continue à se partager largement sur les réseaux sociaux depuis sa sortie; revient sur la situation de la guerre à l’Est de la RDC, s’adressant d’une part aux victimes de toutes ces atrocités et d’autres part à leurs auteurs tant directs qu’indirects.

Tout en exhortant les victimes à se venger par le pardon, car, indique-t-il, « qui pardonne, venge deux fois »; Patrick Bassham interpelle les dirigeants tant au niveau du pays qu’au niveau mondial, à prendre avec beaucoup de sérieux la question des atrocités, des massacres et tous les crimes commis à l’Est de la RDC…

Le style de la poésie chantée choisi par l’auteur, explique-t-il, s’inspire de sa conviction sur le fait que « la poésie inonde les cœurs, la poésie asperge les âmes,… c’est la voie par laquelle le message passerait mieux ».

Souhaitant que son message atteigne le plus grand nombre des personnes, spécialement les concernés (les victimes, les auteurs, et les décideurs mondiaux); Patrick Bassham exhorte tous ceux qui se sentent édifié par ce titre, de le partager au maximum à leur entourage, afin qu’il produise ses fruits.

Il est à retrouver sur le via le lien ci-après

Emmanuel Barhebwa

J.de la Poésie : A Butembo, le Poète Mapson révèle comment l’art poétique transforme la société (Exclusivité)

Coordinateur du cenacle des poètes Plume d’or, une géante plateforme regroupant plusieurs poètes de la RDC ; Mapson Volonté, artiste évoluant en ville de Butembo, province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC; est revenu, lors d’une exclusivité avec KivuNyota, sur la célébration dans sa ville ce 21 mars 2023, de la journée mondiale de la Poésie Édition 2023; par une activité dénommée « Poethé » dont il est co-organisateur.

Dans cet entretien,que KivuNyota vous propose en intégralité, Mapson Volonté parle notamment du succès que connaît actuellement la poésie dans la région et sa conviction sur « le changement de notre société, à travers cet art ».

KN : Monsieur Mapson Volonté, Bonjour!

MV: Bonjour Monsieur le Journaliste.

KN: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? (Une présentation globale, Qui êtes-vous, que faites-vous et où évoluez-vous actuellement)

MV: Je m’appelle Mapson. C’est mon prénom. Je suis Poète. Cet art m’a ouvert à beaucoup d’autres filières de la vie dont l’écriture, l’art oratoire et la scène. D’où à partir de lui, je suis devenu Ecrivain, Editeur, Conteur, Slameur, Scénariste, Humoriste, etc.
Je réside en Afrique, en République Démocratique du Congo, en province du Nord-Kivu, et j’évolue actuellement en ville de Butembo.

KN: Poète Mapson vous êtes également reconnu pour avoir remporté différents prix tant au niveau local, national qu’international. Pouvez-vous y revenir pour permettre à nos lecteurs de faire davantage votre découverte ?

MV: Dans la littérature Congolaise, je reste inconnu. J’ai donc forcé ma porte de la littérature du monde, en participant à des concours internationaux où j’ai remporté des prix. Et, en 2023 avec mon troisième prix dans le concours Makomi pour le compte du théâtre, c’est un sacre, une entrée sans annonce dans la littérature Congolaise.

Mapson sur scène

KN: Poète Mapson, vous êtes aussi coordinateur d’une plateforme regroupant les poètes de la région, un célèbre cenacle des poètes dénommé « la Plume d’or »; pourriez-vous nous en parler? Quels objectifs poursuivez-vous à travers cette plateforme ?

MV: Parlant de la Plume d’Or, je suis l’un de ses initiateurs,son créateur. En 2011, avec le vice-président du groupe culturel de cette époque, Fabregas nous avons pensé créer des départements pour la formation des plus jeunes, autour de La Poésie, la rhétorique, le leadership, la musique, l’humour, l’anglais et l’informatique. Cet ensemble devait constituer le fameux projet « La Plume d’Or ». La Poésie a transcendé et à porter le nom même de Plume d’Or. C’est devenu une académie de la formation officielle des Poètes depuis 2013. Avec une moyenne de trente apprenants chaque année, La Plume d’Or se voit totaliser en 2023 plus de 300 jeunes formés autour de La Poésie. Ceux-ci, ont à leur tour, ramené à la ville de Butembo et sa plume d’Or environ vingt trophées à l’international et au niveau national. Gloire à Dieu.

KN: Revenons à présent sur la fête de la Poésie, que vous venez juste de célébrer il y a quelques jours. Chaque 21mars, en effet, c’est la journée Mondiale de la Poésie. « Poèthé », c’est le titre que vous avez préféré accordé à l’activité que vous avez organisé ce 21 mars 2023, en marge de cette fête. De quoi s’agissait-il et dans quel objectif l’avez-vous organisé ?

MV: Le monde du partage doit remplacer le partage du monde. C’est une façon pour nous de voir autrement le monde. Ainsi, pour nous, partager le thé avec ceux qui nous aiment et qui aiment la poésie; est un premier pas d’expression de la puissance illimitée de cet art dans notre vie quotidienne. Elle nous rassemble là où nous les armes nous ont divisé. Elle panse nos blessures et nous enseigne que nous recevons plus en donnant qu’en prenant.
Nous luttons pour recréer de nos mains un meilleur lendemain, où les murs qui nous séparent sont remplacés par les ponts qui nous mènent vers notre semblable.
La « Poéthé » est un moment fort pour nous, puisque nous prêchons par ce temps unique que les plus grands messages humanistes sont cachés dans les plus simples gestes.

KN: Après l’exécution de cette activité, comment évaluez-vous le travail réalisé, êtes-vous satisfait ?

MV: Une salle pleine, un partage d’émotions, une ouverture d’esprit sur la poésie. Nous sommes plus que satisfaits de ce que nous avons réalisé avec une tasse de thé que les poètes ont partagée amicalement avec leur public.

KN: Alors, partant de cette expérience, envisagez-vous d’autres projets similaires ? Que peut attendre le public de vous dans un futur proche ?

MV: Le futur est grand et radieux. Si demain nous appartenait, nous aurions pris une pause… Mais, nous nous battons pour réaliser les projets tant humanitaires qu’artistiques que nous gardons dans nos tiroirs. Entre spectacles, tournées, livres à publier, albums- slam à sortir, ateliers de poésie,… Nous avons beaucoup à réaliser. Il y a des Plumes d’Or maintenant à Beni, Butembo, Goma, Lubumbashi, Kinshasa (bientôt), nous pensons atteindre le monde entier. L’important pour nous est de nous assumer et de tenir encore plus longtemps la tête de la Poésie Classique comme on aime la lire. Et comme le dit le Poète Jean Riz, l’un de nos leaders « L’histoire de demain doit vous parler de nous. »

KN: Poète Mapson, Kivu Nyota vous remercie.

MV: À moi de vous remercier, Monsieur le Journaliste; merci beaucoup à KivuNyota de nous avoir accordé cette occasion.

Propos réalisés par Florentin Muzungu

RDC: Une soixantaine de femmes de l’Est récompensées pour avoir « brillé dans leurs différentes carrières »

C’est en les habillant en tauge et en leur remettant des brevets de mérite que l’ASBL COEXI Internationale a ténu à récompenser ce mercredi 15 mars 2023 à Goma, les efforts de ces soixante-cinq femmes de Goma, Bukavu et Butembo qui; selon elle, ont excellé dans leurs différentes carrières, promouvant une meilleure image de la femme congolaise.

Dénommée « Ambassade internationale Image de la femme congolaise 2023″, la soirée a été marquée non seulement par des échanges entre ces femmes mais également par des discours de reconnaissance de ces dernières vis-à-vis de la plateforme organisatrice.

Pour Mme Consolée Kavira Wasukundi, de l’ASBL COEXI INTERNATIONALE ; le message derrière cette activité « c’est d’appeler toutes les femmes à travailler, à être sûre d’elles-mêmes, mais aussi à suivre les pas d’autres personnes qui émergent, à s’encourager et mettre de côté l’égoïsme ».

Cette marque de reconnaissance que vous recevez ce jour, a pour sa part déclaré Amani Dunia, président de COEXI INTERNATIONAL, s’adressant aux lauréates; « doit vous aider à inspirer davantage avec le sens d’excellence dont vous avez fait montre ».

Madame Vanessa Kamate, une des lauréates coordinatrice de l’organisation « Africa Women Work Art » , toute joyeuse d’avoir reçu ce prix ; se sent encouragée à travailler davantage pour aider d’autres femmes à se faire confiance et à se distinguer dans ce qu’elles font.

« Ça m’encourage à faire mieux davantage et surtout à aider beaucoup de femmes à découvrir les talents cachés en elles et à les exploiter au service de la communauté » a-t-elle souligné.

Parmi les catégories des femmes primées,on note des journalistes, des entrepreneures, des activistes des droits humains, responsables de différentes organisations tant locales,nationales qu’internationales, pour ne citer que cela.

Emmanuel Barhebwa

Danse Gospel à Goma: Clôture de la 1ère édition du festival « Battle of the year, let’us dance for God »

Au total sept groupes de danse évoluant dans le Gospel en ville de Goma ont concouru à cette compétition de danse qui avait pour objectif, selon ses organisateurs, d’offrir un cadre d’exposition des talents de jeunes danseurs évangéliques dont « Yac, joy of God » de l’église Arche d’Alliance Goma, « Glourious dance », « Sagoda », « New Style », « Worship dance » de la CEPAC la Source et autres.

En échange avec la rédaction de KivuNyota, ALLEN AWASI directeur général de « God First entraitenement » structure ayant organisé ce concours, a fait savoir que l’objectif ultime de créer ce cadre d’expression et de présentation de potentiels artistiques des jeunes est d’apporter l’évangile en milieu juvénile et de susciter la volonté de servir Dieu a travers la danse.

« Goma étant une ville purement artistique, il y a beaucoup de concours de dance qui ont été organisés et qui malheureusement n’offrent pas d’occasion aux jeunes chrétiens d’exprimer leur talent. Voilà pourquoi nous avons beaucoup plus voulu nous réunir autour du Christ avec ces jeunes de 10 à 20 ans pour servir Dieu a travers la danse. » a-t-il fait savoir.

Signalons que la cérémonie de remise des prix et trophées pour les finalistes sera sanctionné le dimanche 29 janvier 2023 avec un concert des artistes en ville de Goma évoluant dans le domaine du Gospel Rap.

Richard kubuya