L’agence événementielle NDIAM’Agency vient d’officialiser la date et le lieu de la tenue du Concours Miss Valentina Ronde et Belle, Édition 2023,. L’événement aura lieu le dimanche 1er mai 2023 à Goma, dans la Grande salle Sainte Cyrille près de Bel air; confirment à KivuNyota les responsables de cette agence.
Cette activité culturelle, conçue par la plateforme « Miss VALENTINA Ronde et Belle »; mettra en lice, d’après l’équipe organisatrice, plusieurs jolies dames de la province du Nord-Kivu et à l’issue du concours, suivant un certain nombre des critères, cinq d’entre elles seront récompensées avec des trophées respectivement de Miss Ronde Or, Miss Ronde Argent, la Première Dauphine, la Deuxième Dauphiné et la Miss Ronde de l’année.
Il s’agit d’une façon, d’après Peace Gratien, promoteur de cette activité, de « promouvoir la culture Congolaise, à travers un concours de beauté dédié aux femmes au-delà de l’apparence physique; mais également de rappeler aux femmes rondes qu’elles ont une place importante dans la société, et de combattre toute discrimination« .
Celui-ci invite ainsi les candidates à être fières de leur état, et à prévenir certaines maladies auxquelles elles seraient exposées.
« Nous incitons les candidates à s’aimer tel qu’elles sont, tout en les sensibilisant sur les différentes maladies liées à l’obésité comme le diabète, l’hypertension artérielle et autres maladies qui peuvent être liées à cela » souligne Gracien.
Le choix des candidates, précise-t-il, se fait sur base de quelques critères comme l’expression corporelle, le niveau d’intelligence et les tenues.
Et d’ajouter » Des écharpes de finalistes seront remises aux candidates présélectionnées. Ces dernières entreront en stage bloqué d’un mois pour une préparation intense car l’innovation pour cette année est que nous aurons cinq lauréates à l’issue de la finale. D’où la Miss Ronde et belle 2023 participera à l’élection Miss indépendance Kabambi en juillet 2023 en ville de Lubumbashi. »
Et de noter que 20 candidates sont attendues pour célébrer la beauté de la femme Ronde sur le podium de la foire Goma. Sélectionnées le 19 février 2023, ces candidates sont issues de 10 régions de la Province du Nord-Kivu.
Lancé officiellement lundi 03 avril 2023 sur la plateforme Youtube , le titre « Sans Talion » de l’artiste Patrick Bassham ; continue à recevoir des côtes positives de nombreux internautes Congolais qui l’ont déjà consommé, déclarant se sentir interpellés par « les paroles profondes utilisées par son compositeur ».
En effet, ce titre dont le lien d’accès continue à se partager largement sur les réseaux sociaux depuis sa sortie; revient sur la situation de la guerre à l’Est de la RDC, s’adressant d’une part aux victimes de toutes ces atrocités et d’autres part à leurs auteurs tant directs qu’indirects.
Tout en exhortant les victimes à se venger par le pardon, car, indique-t-il, « qui pardonne, venge deux fois »; Patrick Bassham interpelle les dirigeants tant au niveau du pays qu’au niveau mondial, à prendre avec beaucoup de sérieux la question des atrocités, des massacres et tous les crimes commis à l’Est de la RDC…
Le style de la poésie chantée choisi par l’auteur, explique-t-il, s’inspire de sa conviction sur le fait que « la poésie inonde les cœurs, la poésie asperge les âmes,… c’est la voie par laquelle le message passerait mieux ».
Souhaitant que son message atteigne le plus grand nombre des personnes, spécialement les concernés (les victimes, les auteurs, et les décideurs mondiaux); Patrick Bassham exhorte tous ceux qui se sentent édifié par ce titre, de le partager au maximum à leur entourage, afin qu’il produise ses fruits.
Coordinateur du cenacle des poètes Plume d’or, une géante plateforme regroupant plusieurs poètes de la RDC ; Mapson Volonté, artiste évoluant en ville de Butembo, province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC; est revenu, lors d’une exclusivité avec KivuNyota, sur la célébration dans sa ville ce 21 mars 2023, de la journée mondiale de la Poésie Édition 2023; par une activité dénommée « Poethé » dont il est co-organisateur.
Dans cet entretien,que KivuNyota vous propose en intégralité, Mapson Volonté parle notamment du succès que connaît actuellement la poésie dans la région et sa conviction sur « le changement de notre société, à travers cet art ».
KN : Monsieur Mapson Volonté, Bonjour!
MV: Bonjour Monsieur le Journaliste.
KN: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? (Une présentation globale, Qui êtes-vous, que faites-vous et où évoluez-vous actuellement)
MV: Je m’appelle Mapson. C’est mon prénom. Je suis Poète. Cet art m’a ouvert à beaucoup d’autres filières de la vie dont l’écriture, l’art oratoire et la scène. D’où à partir de lui, je suis devenu Ecrivain, Editeur, Conteur, Slameur, Scénariste, Humoriste, etc. Je réside en Afrique, en République Démocratique du Congo, en province du Nord-Kivu, et j’évolue actuellement en ville de Butembo.
KN: Poète Mapson vous êtes également reconnu pour avoir remporté différents prix tant au niveau local, national qu’international. Pouvez-vous y revenir pour permettre à nos lecteurs de faire davantage votre découverte ?
MV: Dans la littérature Congolaise, je reste inconnu. J’ai donc forcé ma porte de la littérature du monde, en participant à des concours internationaux où j’ai remporté des prix. Et, en 2023 avec mon troisième prix dans le concours Makomi pour le compte du théâtre, c’est un sacre, une entrée sans annonce dans la littérature Congolaise.
KN: Poète Mapson, vous êtes aussi coordinateur d’une plateforme regroupant les poètes de la région, un célèbre cenacle des poètes dénommé « la Plume d’or »; pourriez-vous nous en parler? Quels objectifs poursuivez-vous à travers cette plateforme ?
MV: Parlant de la Plume d’Or, je suis l’un de ses initiateurs,son créateur. En 2011, avec le vice-président du groupe culturel de cette époque, Fabregas nous avons pensé créer des départements pour la formation des plus jeunes, autour de La Poésie, la rhétorique, le leadership, la musique, l’humour, l’anglais et l’informatique. Cet ensemble devait constituer le fameux projet « La Plume d’Or ». La Poésie a transcendé et à porter le nom même de Plume d’Or. C’est devenu une académie de la formation officielle des Poètes depuis 2013. Avec une moyenne de trente apprenants chaque année, La Plume d’Or se voit totaliser en 2023 plus de 300 jeunes formés autour de La Poésie. Ceux-ci, ont à leur tour, ramené à la ville de Butembo et sa plume d’Or environ vingt trophées à l’international et au niveau national. Gloire à Dieu.
KN: Revenons à présent sur la fête de la Poésie, que vous venez juste de célébrer il y a quelques jours. Chaque 21mars, en effet, c’est la journée Mondiale de la Poésie. « Poèthé », c’est le titre que vous avez préféré accordé à l’activité que vous avez organisé ce 21 mars 2023, en marge de cette fête. De quoi s’agissait-il et dans quel objectif l’avez-vous organisé ?
MV: Le monde du partage doit remplacer le partage du monde. C’est une façon pour nous de voir autrement le monde. Ainsi, pour nous, partager le thé avec ceux qui nous aiment et qui aiment la poésie; est un premier pas d’expression de la puissance illimitée de cet art dans notre vie quotidienne. Elle nous rassemble là où nous les armes nous ont divisé. Elle panse nos blessures et nous enseigne que nous recevons plus en donnant qu’en prenant. Nous luttons pour recréer de nos mains un meilleur lendemain, où les murs qui nous séparent sont remplacés par les ponts qui nous mènent vers notre semblable. La « Poéthé » est un moment fort pour nous, puisque nous prêchons par ce temps unique que les plus grands messages humanistes sont cachés dans les plus simples gestes.
KN: Après l’exécution de cette activité, comment évaluez-vous le travail réalisé, êtes-vous satisfait ?
MV: Une salle pleine, un partage d’émotions, une ouverture d’esprit sur la poésie. Nous sommes plus que satisfaits de ce que nous avons réalisé avec une tasse de thé que les poètes ont partagée amicalement avec leur public.
KN: Alors, partant de cette expérience, envisagez-vous d’autres projets similaires ? Que peut attendre le public de vous dans un futur proche ?
MV: Le futur est grand et radieux. Si demain nous appartenait, nous aurions pris une pause… Mais, nous nous battons pour réaliser les projets tant humanitaires qu’artistiques que nous gardons dans nos tiroirs. Entre spectacles, tournées, livres à publier, albums- slam à sortir, ateliers de poésie,… Nous avons beaucoup à réaliser. Il y a des Plumes d’Or maintenant à Beni, Butembo, Goma, Lubumbashi, Kinshasa (bientôt), nous pensons atteindre le monde entier. L’important pour nous est de nous assumer et de tenir encore plus longtemps la tête de la Poésie Classique comme on aime la lire. Et comme le dit le Poète Jean Riz, l’un de nos leaders « L’histoire de demain doit vous parler de nous. »
KN: Poète Mapson, Kivu Nyota vous remercie.
MV: À moi de vous remercier, Monsieur le Journaliste; merci beaucoup à KivuNyota de nous avoir accordé cette occasion.
C’est en les habillant en tauge et en leur remettant des brevets de mérite que l’ASBL COEXI Internationale a ténu à récompenser ce mercredi 15 mars 2023 à Goma, les efforts de ces soixante-cinq femmes de Goma, Bukavu et Butembo qui; selon elle, ont excellé dans leurs différentes carrières, promouvant une meilleure image de la femme congolaise.
Dénommée « Ambassade internationale Image de la femme congolaise 2023″, la soirée a été marquée non seulement par des échanges entre ces femmes mais également par des discours de reconnaissance de ces dernières vis-à-vis de la plateforme organisatrice.
Pour Mme Consolée Kavira Wasukundi, de l’ASBL COEXI INTERNATIONALE ; le message derrière cette activité « c’est d’appeler toutes les femmes à travailler, à être sûre d’elles-mêmes, mais aussi à suivre les pas d’autres personnes qui émergent, à s’encourager et mettre de côté l’égoïsme ».
Cette marque de reconnaissance que vous recevez ce jour, a pour sa part déclaré Amani Dunia, président de COEXI INTERNATIONAL, s’adressant aux lauréates; « doit vous aider à inspirer davantage avec le sens d’excellence dont vous avez fait montre ».
Madame Vanessa Kamate, une des lauréates coordinatrice de l’organisation « Africa Women Work Art » , toute joyeuse d’avoir reçu ce prix ; se sent encouragée à travailler davantage pour aider d’autres femmes à se faire confiance et à se distinguer dans ce qu’elles font.
« Ça m’encourage à faire mieux davantage et surtout à aider beaucoup de femmes à découvrir les talents cachés en elles et à les exploiter au service de la communauté » a-t-elle souligné.
Parmi les catégories des femmes primées,on note des journalistes, des entrepreneures, des activistes des droits humains, responsables de différentes organisations tant locales,nationales qu’internationales, pour ne citer que cela.
Au total sept groupes de danse évoluant dans le Gospel en ville de Goma ont concouru à cette compétition de danse qui avait pour objectif, selon ses organisateurs, d’offrir un cadre d’exposition des talents de jeunes danseurs évangéliques dont « Yac, joy of God » de l’église Arche d’Alliance Goma, « Glourious dance », « Sagoda », « New Style », « Worship dance » de la CEPAC la Source et autres.
En échange avec la rédaction de KivuNyota, ALLEN AWASI directeur général de « God First entraitenement » structure ayant organisé ce concours, a fait savoir que l’objectif ultime de créer ce cadre d’expression et de présentation de potentiels artistiques des jeunes est d’apporter l’évangile en milieu juvénile et de susciter la volonté de servir Dieu a travers la danse.
« Goma étant une ville purement artistique, il y a beaucoup de concours de dance qui ont été organisés et qui malheureusement n’offrent pas d’occasion aux jeunes chrétiens d’exprimer leur talent. Voilà pourquoi nous avons beaucoup plus voulu nous réunir autour du Christ avec ces jeunes de 10 à 20 ans pour servir Dieu a travers la danse. » a-t-il fait savoir.
Signalons que la cérémonie de remise des prix et trophées pour les finalistes sera sanctionné le dimanche 29 janvier 2023 avec un concert des artistes en ville de Goma évoluant dans le domaine du Gospel Rap.
C’est au cours d’un concert de gala la soirée du samedi 26 novembre à Goma, que cet artiste musicien, évoluant en ville de Goma, à l’Est de la RDC; a présenté ce nouveau style de musique au public local et étranger, venu de plusieurs pays du monde dont la Chine, l’Italie, la France, le Burundi…
Portant un message de paix, ce style de musique propre à l’artiste Ornyx ( Kasereka Elishama,de son vrai nom), est une combinaison de la musique moderne et occidentale avec les instruments traditionnels africains, « donnant une harmonie unique et relaxante, comme signe d’unité des peuples »; a expliqué le jeune artiste à son public.
À travers cette musique, Kasereka Elishama dit « DJ Ornyx », souhaite faire la combinaison des cultures et participer ainsi aux efforts de
consolidation de paix dans la région.
C’est aussi une manière, souligne-t-il, d’inviter les artistes africains à être fiers de leurs cultures et à ne pas être complexés et croire que la musique étrangère est plus meilleure que la leurs.
« La musique électronique est populaire à l’occident. Quand elle est mélangée avec les percussions africaines, ça crée un style unique , beau, harmonieux, relaxant et surtout un style qui réunit plusieurs peuples. C’est une création qui veut amener les africains à être fièrs de leur culture car aujourd’hui plusieurs artistes d’Afrique se penchent trop vers les musiques d’ailleurs et n’aiment pas valoriser la musique locale » a déclaré DJ Ornyx.
Après les applaudissements et des vifs encouragements du public, le jeune artiste a initié, à la fin de sa prestation; la cérémonie des « bougies allumées » pour rendre hommage « à toutes les personnes qui se battent et qui se sont déjà battues pour la paix dans notre pays ».
Celui-ci a appelé chacun des participants à son concert, à développer la culture de paix, à apporter de l’aide aux déplacés de guerre, et à contribuer au développement du pays, quelle que soit sa nationalité.
« Nous sommes ici avec plusieurs nationalités : chinoise, française, italienne et d’autres mais maintenant que nous partageons la même terre, nous devons unir nos forces pour l’émergence de celle-ci. comme le dis Giao kayaga: » parfois le vent transporte les graines pour les semer ailleurs ». Nous ne sommes pas tous de politiciens mais nous avons tous le devoir patriotique » a martelé Kasereka Elishama dit « Ornyx ».
Des activités similaires sont prévues dans les prochains jours, a annoncé l’artiste, sollicitant l’appui auprès des personnes de bonne volonté pour l’aider à atteindre ses objectifs.