J.Mondiale de l’environnement : Les professionnels des médias à Goma sensibilisés sur la lutte contre le réchauffement climatique

C’est dans l’objectif de sensibiliser les acteurs du secteur médiatique que plusieurs journalistes oeuvrant en ville de Goma pour la promotion et la protection de l’environnement ont été outillés ce lundi 5 juin, sur leur rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de l’environnement, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement.

Dans un échange avec la rédaction de KivuNyota, après la conférence qu’il a animée, Daniel Makasi, « journaliste vert » et promoteur du Magazine « Tetea mazingira » a fait savoir que la question de l’environnement concerne chaque membre de la communauté, d’où l’importance de sensibiliser les professionnels de médias et journalistes sur la nécessité de produire suffisamment d’émissions et informations qui sensibilisent sur la promotion et la protection de l’environnement.

 » Aujourd’hui il est difficile de trouver des journalistes qui parlent des questions de l’environnement au moment où ceci reste une préoccupation majeure pour l’humanité toute entière, avec le phénomène de réchauffement climatique qui prend une ampleur inquiétante actuellement. Voilà pourquoi nous avons choisi de passer par cette initiative. » a indiqué Daniel Makasi.

De son côté John Tsongo, journaliste environnementaliste et un des membres de la radio en ligne « Panaradio », radio Panafricaine, a fait savoir que, comme les professionnels de médias se mobilisent pour couvrir les informations à caractère politique et autres, ils devraient aussi faire de même pour les questions de l’environnement afin d’informer la Communauté sur les enjeux du moment et de sensibiliser cette dernière sur les bonnes manières et les attitudes pour lutter contre le réchauffement climatique.

Signalons que cette conférence a été sanctionné par la formation d’une équipe de journalistes verts et cela pour s’impliquer pour les questions et actions visant la promotion de la conservation de la nature et la protection de l’environnement.

Richard Kubuya

Nord-Kivu : L’ICCN à nouveau endeuillé

Deux morts c’est le bilan de l’attaque survenue ce dimanche 28 mai 2023 contre une patrouille des écogardes du Parc National des Virunga à Nyamusengera près de la Rwindi en territoire de Rutshuru.

Selon la Direction Provinciale de l’ICCN cette attaque est survenue dans la matinée, et les membres du groupe Mai Mai Kabido sont Soupçonnés d’en être les auteurs.

« Cette attaque attribuée par plusieurs sources concordantes aux hommes du Groupe armé Mai mai Kabido, vient malheureusement de coûter ce dimanche la vie à deux écogardes dont Monsieur kakule Nzonda Djiku et Monsieur Ngerageze Kamuzungu Daniel, touchés par balle et ont succombés de leurs blessures. » déplore l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

Et d’ajouter :

« L’ICCN dénonce ces attaques criminelles et rappelle que son personnel commis à la conservation de la nature n’a pas une mission belligérante. C’est pourquoi il appelle les autorités politiques et militaires au niveau local et national à s’impliquer davantage sur cette question, afin de faire cesser ces actes meurtriers qui endeuillent des familles congolaises dont les enfants se sont engagés pour une cause noble. »

Les attaques récurrentes contre les écogardes engagés dans la protection du parc national de Virunga et d’autres aires protégées de la RDC; inquiètent à ce jour plus d’un acteur du secteur de la conservation de la nature.
Le plus récent cas, rappelons-le, a été enregistré il y a dix jours en territoire de Lubero coûtant la vie à 3 ecogardes et un personnel civil près d’Ivungu en territoire de Rutshuru.

Cette question devrait donc être prise au sérieux, au regard des nombres de vie perdues dans cette partie dans des circonstances similaires. L’avenir du Parc et des populations qui vivent de ses bienfaits, en dépend.

Florentin Muzungu

Nord-Kivu : Encore des ecorgardes de l’ICCN tués dans une embuscade à Lubero

4 morts et 6 blessés, c’est le bilan d’une embuscade tendue ce jeudi 18 mai 2023 par un groupe d’hommes assimilés aux mai mai, à un convoi des techniciens affectés dans les projets de développement mis en œuvre au profit des populations locales par le Parc National des Virunga en territoire de Lubero dans le cadre de l’alliance Virunga.

Selon la Direction de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature au Nord-Kivu, cette attaque a été enregistrée vers 09h30′ de ce jeudi causant la mort sur place de membres de cet équipage.

 » L’attaque de ce convoi qui était escorté par les éco gardes de l’ICCN est intervenue dans l’avant-midi de ce jeudi 18 mai 2023 aux environs de 09h30′ et présente un bilan humain lourd qui fait état de 4 morts dont 3 éco gardes et un technicien ainsi que 6 blessés dont 3 membres d’équipage du convoi et 3 membres des communautés locales vivant dans les villages du lieu d’incident. » déplore cette institution, en charge de la conservation de la nature.

Et d’ajouter:
«  l’ICCN a réussi à dépêcher tous les blessés dans les structures sanitaires pour une prise en charge des soins appropriés tout en condamnant sévèrement cette attaque qui a visée le personnel civil, les éco gardes qui les accompagnaient et les populations civiles.« 

La Direction Provinciale de l’ICCN présente ainsi ses condoléances aux familles victimes, amis et connaissances des défunts et réitère sa détermination à poursuivre son action en vue de protéger l’intégrité du Parc National des Virunga au profit des communautés locales et y faire régner l’autorité de l’État conformément à sa mission.

À faire savoir que ce dernière a alerté les autorités nationales et locales sur le risque sécuritaire que traversent les projets mis en en œuvre au profit des communautés dans cette partie de la province du Nord-Kivu suite à la présence des groupes armés tout appelant à l’ouverture d’une enquête afin que les auteurs de ce crime soient punis de leurs actes selon la loi.

Florentin Muzungu

Goma: Ces réalisations impressionnantes de l’Ir.Christian Chirontyo dans la lutte contre le réchauffement climatique

Âgé seulement d’une vingtaine d’années, ce jeune Ingénieur Agronome basé à Goma, spécialisé en Phytotechnie générale; ne cesse d’impressionner son entourage par ses réalisations dans la lutte contre le réchauffement climatique.

De la distribution des plantules d’arbres aux populations, le réboisement dans plusieurs sites en ville de Goma et a ailleurs, à la production locale des plantules d’arbres; ce jeune n’arrête de progresser dans ce secteur, dévénu sa passion; malgré les multiples obstacles auxquels il fait face. Il a décidé de partager son expérience à Kivu Nyota ce 11juillet 2022.

Cette lutte je l’ai commencée depuis mon plus jeune âge, rélate-t-il, « lorsque j’ai appris à l’école sécondaire les conséquences graves que nous amène le réchauffement climatique, et surtout quand j’ai moi-même rémarqué la perturbation des saisons lors de nos différentes productions agricoles ou encore la forte chaleur dans notre région, qui font parti de ces conséquences, d’après les scientifiques,…« 

Parlant de ses débuts, Christian Chirontyo renseigne que son expérience a débuté dans son village natal.

« Je me rappelle que J’avais autour de 16ans quand, avec quelques amis, nous avions eu à fabriquer nos premiers germoires des acacias dans le Buzi Bulenga, notre village natal. Les plantules qui y étaient ressorties, nous les avions introduites dans différents champs du milieu, sur autorisation des propriétaires. Aujourd’hui, nous avons une grande fierté quand nous voyons comment ces arbres ont poussé et les effets positifs qu’ils produisent… »

Les succès et les échecs de cette expérience vont pousser le jeune Christian, raconte-t-il, à se lancer dans des recherches approfondies sur la production et l’entretien des différentes essences d’arbres au niveau local. « C’est parmi les raisons qui m’ont poussées à faire comme études universitaires, les sciences agronomiques » fait-il savoir.

L’ingénieur et ses campagnes de distribution des plantules

Au cours de son parcours universitaire l’ingénieur Christian Chirontyo, appuyé par certains bienfaiteurs, va multiplier des campagnes de distribution des plantules d’arbres aux populations locales expliquant à ces derniers différentes techniques culturales des espèces concernées.

La plus récente de ces campagnes est celle qu’il a réalisée au mois de mars 2022 dans le groupement Buzi Bulenga, grâce à l’appui financier partiel de Mademoiselle Clara VAYIKERYE MBASISYA; une étudiante congolaise évoluant aux Etats Unis, dans son projet dénommé « BlueGreen ».

La production des plantules « Made in Goma »

Actuellement, grâce à l’appui de l’université de la Paix (UNiP/Goma), et d’un bienfaiteur environnementaliste, le jeune Ingénieur agronome poursuit des projets de production locale des plantules d’arbres. Il dit vouloir remédier, à travers ces projets, à la problématique d’importation des plantules d’arbres dans les pays etrangers.

« C’est un problème que j’ai constaté lors des différentes campagnes de reboisement initiées par les organisations environmentales. Les plantules importées qu’elles apportent ne produisent pas souvent des bons résultats et sont vendues à un prix élevé. Voilà pourquoi je tente cette expérience au niveau locale et je suis confiant des résultats qu’elle produira… » indique-t-il.

Ci-joint la vidéo révenant sur ces réalisations https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1737842166563938&id=100010145140719

Les défis financiers restent le plus grand obstacle à nos différents projets et visions, souligne enfin Christian, qui dit être ouvert à tout appui de toute nature que ce soit, se laissant joindre au +243990288786 et sur mail Christiankahu2019@gmail.com, son compte Facebook: Christian kahumba Chiro

Emmanuel BARHEBWA

Nord-Kivu/Journée de l’arbre: le Gouvernement provincial annonce le début de reboisement sur une superficie 4 hectares à Goma

À l’occasion de la journée nationale de l’arbre célébrée le 05 décembre de chaque année en République Démocratique du Congo, le Gouvernement provincial du Nord-Kivu a annoncé ce 07 décembre le début d’une campagne de reboisement sur une superficie de 4hectares en ville de Goma.

Dans cette adresse du gouvernement provincial, faite par le Général Dany, conseillé du gouverneur en charge de l’environnement ; l’on note que cette opération de plantation d’arbres sera faite dans un terrain déjà préparé au niveau du quartier lac Vert en ville de Goma.

 » Prêchant pour l’exemple nous lançons au nom du gouverneur du Nord-Kivu le lieutenant Général CONSTANT NDIMA, la plantation d’arbres sur avenue CCLK dans le quartier lac vert sur la colline de NYABIUNU » à révélé le représentant de l’autorité provinciale.

A lui d’ajouter que l’arbre joue un grand rôle dans la régularisation de la température, la photosynthèse, joue un rôle capital dans la faune et la flore, et sert de décor dans plusieurs villes et pays du monde, Bref l’arbre est, selon lui, un atout nécessaire pour la vie des êtres vivants et particulièrement pour l’homme.

Pour 2022, la journée nationale de l’arbre a été célébrée sous le thème « Planter un arbre c’est contribuer à maintenir la RDC comme pays au statut de pays solution dans le contexte du changement « , thème qui rappelle la conscience écologique qui a toujours caractérisé la RDC.

Pour rappel, le chef de l’état congolais avait présenté la RDC comme pays solution dans la lutte contre le changement climatique lors de la COP27 du mois de novembre en Egypte.

 

Richard kubuya

Réchauffement climatique: Cop27, un énième échec des États mondiaux??

Alors que le monde ne fait que descendre aux enfers face à l’avancée des retombées néfastes du réchauffement climatique, les États mondiaux peinent toujours à se mettre à l’unisson pour mener unanimement un combat efficace contre le réchauffement climatique.

Tout n’a pas été rose comme on l’attendait, dans ce rendez-vous de la cop-27 (conférence des parties sur le climat) tenue à Sharm-el-Sheik, en Egypte du 6 au 18 novembre 2022.
D’ici reposaient pourtant les espoirs des populations qui font déjà face aux retombées démesurées du réchauffement climatique.

En effet, les discussions entre parties prenantes à la Cop, ne sont pas allées dans le sens de trouver une solution durable à la crise climatique actuelle, pourraient affirmer plusieurs acteurs environnementaux.

Ce qui n’a pas été dit à la Cop27

Pourtant pertinentes et auxquelles tournaient plusieurs préoccupations des populations, plusieurs questions n’ont été évoquées lors de cette Cop27. Parmi elles, avons-nous noté, il y a par exemple:

1. De « l’abandon progressif du recours au charbon et la suppression des aides publiques inefficaces aux carburants fossiles ». Ce sujet n’est pas revenu tout au long de la Cop, pourtant c’était déjà convenu lors de la COP26 tenue à Glasgow au Royaume Uni, en 2021.

2. Du manque d’ambition sur la question des gaz à effet de serre, ce qui était déjà pourtant défini lors de la Cop-21, en 2015 à Paris en France.

3. Du manque de consensus de concrétisation de la promesse du fonds vert, un montant de 100 milliards de dollars Américains à débourser chaque année en appui aux communautés locales qui continuent de se priver, en conservant leurs forêts grâce auxquelles la planète doit encore jusqu’à présent, sa modeste bouffée d’oxygène.

4. La Cop27, de part la quasi-totalité des documents y afférents que nous avons parcouru, n’a pas intégré l’approche « communication » dans le plan d’exécution de sa politique qui normalement devrait s’inscrire dans la logique de réduire la production des gaz à effet de serre, afin de contrer la température globale planétaire en deçà de 1,5 degré Celcius.

Pour ne citer que cela.

L’attitude des parties prenantes à la Cop27 laisserait une certaine opinion à remettre en cause la bonne foi des pollueurs à sauver le monde, aujourd’hui en péril face la dégradation considérable des tissus climatiques.

La réticence dans la signature de la Résolution finale…

L’attitude des grands parrains de la pollution, dans cette cop, laisserait croire à plus d’un observateur qu’ils ne sont pas habiles à afficher la bonne volonté de faire bouger les lignes vers l’obtention des solutions durables et adaptées.

« La résolution finale de cette COP27 a été adoptée par consensus, après une dernière journée marathon de négociations serrées, témoignage des réticences de nombre des participants… », a écrit Oust-France.fr., un des médias qui ont couvert l’événement.

Pire encore, la dernière déclaration afférente à cette cop, n’a été adoptée que, « tôt le dimanche matin, presque en catimini… » après une, prolongation du délai de la conférence, contrairement à tel que prévu.

Ladite déclaration finale, précisions obligent, appelle à une « réduction « rapide » des émissions de gaz à effet de serre et réaffirme l’objectif de contenir le réchauffement à 1,5 °C. Le détail des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir n’a toutefois pas été précisé… ».

Pourtant…

Pourtant, c’est grâce à ces engagements, une fois intégralement tenus, que l’on saurait « mettre au mieux le monde sur la trajectoire de +2,4 °C à la fin du siècle et, au rythme actuel des émissions des gaz à effets de serre… »

Le danger demeure…

Le fait pour les pollueurs de résister à la résolution du problème du réchauffement climatique, ne fait qu’amplifier le problème face à une planète qui est déjà pourtant à tout prix en danger, pouvons-nous convenir affirmer.

Point n’est besoin de rappeler qu’actuellement, la température globale est à près de 1,2 °C. Mais  » les impacts dramatiques du changement climatique se multiplient déjà… »
Des canicules, des inondations, des sécheresses prolongées, des perturbations du calendrier agricole… Sont déjà au rendez-vous ! Qu’en sera-t-il alors du reste, si la température irait au delà ?

Déceptions!

Alors Secrétaire Général de l’organisation des Nations Unies ONU, Antonio Guerres a  » regretté » ce qui est arrivé.

« Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant – et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu », a-t-il laissé entendre, à la fin de la Cop27.

Côté Union européenne, c’est la « déception » qui est rendez-vous.

« Il ne fournit pas assez d’efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d’émissions », a fustigé le
vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans à la session plénière finale, après 15 jours des travaux de conférence.

Les Africains ont de quoi de se frotter les mains…

Durant la Cop27, il a aussi été question pour les pays « moins émergents » mais qui subissent le plein fouet du réchauffement climatique, de plaider pour une aide à leur faveur.
« Les participants ont adopté un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres impactés par les dérèglements du climat et leur impact sur l’environnement… ».

Ce texte suppose la mise sur pied, d’un fonds dit : « pertes et préjudices ». Cette somme d’argent sera destinée à « inciter les pays riches à aider les pays en développement à faire face aux effets néfastes du changement climatique, à l’image des tempêtes et inondations… »

Le même accord qui revêt il faut le préciser, d’un caractère assez volontaire et général, « prévoit qu’un comité spécial règle les détails opérationnels d’ici la prochaine COP28 » qui, elle, sera tenue aux Emirats Arabes Unis et plus particulièrement dans la ville de Dubaï, d’ici 12 mois à venir.

Etait-il une priorité ?

Il est logique de reconnaître que la signature de cet accord, est la résultante d’un combat de longue haleine, mené par les pays vulnérables aux impacts du réchauffement climatique, la plupart étant des Africains, ces pays qui pourtant polluent le moins.

Mais ledit accord ne place malheureusement aucun accent particulier sur des  » nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre… ».

Pour plusieurs analystes et militants environnementaux, la COP27 « a affaibli les obligations pour les pays de présenter des engagements nouveaux et plus ambitieux.. » regrette par exemple, l’un des architectes des accords de Paris, Madame Laurence Tubiana défenseuse avertie des de l’environnement.

Il est alors désolant que les pays « émergents » qui du reste sont les pollueurs par excellence, réfutent de s’inscrire sur le rail d’une transition énergétique pensée et sauveuse d’une planète qui fait déjà face à un péril à la demeure, regrette plusieurs environnementalistes.

Malheureusement, ceux qui utilisent les énergies fossiles s’entêtent, ceux qui utilisent du charbon s’entêtent également, alors que la dégradation des écosystèmes s’accélère : les glaces polaires fondent, les incendies deviennent beaucoup plus récurrents et attaquent les grandes réserves séquestreuses des gaz carboniques à l’instar des forêts de l’Amazonie au Brésil, et du Kilimanjaro en Tanzanie.

La désertification avance comme c’est le cas pour plusieurs pays de la corne Nord-Est de l’Afrique, allusion faite à la Somalie, le Kenya, la Tanzanie,… qui font déjà face à des sécheresses prolongées, faisant des victimes du manque d’eau et des nourritures.

Sous les cieux occidentaux, l’on note des canicules, la rupture éventuelle et momentanée de l’oxygène suite à la présence des gaz lourds dans l’atmosphère,…

Tout cela semple ne pas susciter l’attention des gouvernements qui polluent irrécyclablement l’air.

Aujourd’hui, il paraît hors des questions, sinon utopique, de croire encore en la réalisation de l’objectif « le plus ambitieux de l’accord de Paris… » qui se veut « contenir le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle… », même si les participants à la Cop27 l’ont réaffirmé quoique de façon moins rigoureuse, dans la décision finale.

« Les engagements actuels des pays signataires de l’accord ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l’élévation de la température à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, quand les humains ont commencé à utiliser en masse les énergies fossiles responsables du réchauffement climatique… » a écrit l’agence France-Presse, cité par France 24.

Les pollueurs face à la proportion des gaz dans la nature

Ainsi, cette étude place la Chine en tête avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales.
Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Suivent ensuite l’Union européenne et l’Inde avec respectivement 2551 et 2 302 millions de tonnes de CO2 émis en 2020, soit 7,9 % et 7,1 % des émissions à l’échelle de la planète.

Le reste du classement des plus gros pollueurs en matière de CO2 en 2020 se compose de la Russie, du Japon, de l’Iran, de l’Allemagne, de la Corée du Sud, de l’Arabie saoudite et de l’Indonésie.

Par ailleurs, entre 1850 et 2021, depuis donc le milieu du XIXe siècle, période à partir de laquelle les niveaux de concentration mondiale de CO2 ont commencé à s’accroître, le site internet « Carbon Brief » présente des données sur les volumes cumulés d’émissions de CO2 et place les États-Unis « premier émetteur » de CO2 au cours de cette période, avec un volume total de près de 510 milliards de tonnes.

La Chine et la Russie sont respectivement en deuxième et troisième position avec un volume d’émissions cumulées de CO2 estimé, respectivement, à 284,4 et 172,5 milliards de tonnes.
La France apparaît, quant à elle, à la douzième position avec 35,5 milliards de tonnes de CO2 émis entre 1850 et 2021.

CO2 pays pollueurs L’Afrique dans sa globalité, ne contribue qu’à raison de moins de 3,5% aux émissions mondiales de CO2. Et ces émissions ne sont surtout que le fait de l’Afrique du Nord et du Sud, note journals.openedion.org.

 

John TSONGO/Goma-RDC