C’est en pleine mission de service dans le groupement de Kalonge en territoire de Kalehe, que Dieudonné Barhondeze, Superviseur de terrain à la Caritas Développement Bukavu a trouvé la mort jeudi 19 septembre 2024 après avoir été criblé des balles par des hommes armés assimilés aux Wazalendo de la milice « mai mai » opérationnels dans cette partie du Sud-Kivu.
La nouvelle est confirmée par les sources dans la zone et la société civile locale qui déplorent la hausse de la criminalité sur l’axe Bukavu-Bunyakiri, surtout au niveau des barrières érigées par les miliciens « Wazalendo ».
Les mêmes sources précisent que l’humanitaire Barhondere Dieudonné était d’abord victime « des tracasseries routières faites par ces présumés Wazalendo avant d’être tué à la barrière des Wazalendo à Cifunzi Kalonge. »
L’assassinat de cet humanitaire s’ajoute à plusieurs autres cas enregistrés ces derniers mois dans la région. Un appel est ainsi lancé aux autorités pour stopper ces drames et condamner les coupables.
C’est ce samedi 24 aout 2024 à l’hôtel yin yang de Goma que s’est tenue la clôture de trente jours de la première Edition du festival Humanitaire, culturel et économique « Saidiya » initié par l’organisation « C’est Aussi l’Afrique »(CAA) en collaboration avec l’Organisation Hortensia
Lancé depuis le 05 août 2024, l’événement a permis à environ 120 jeunes déplacés et 50 femmes enceintes au troisième trimestre de leurs grossesses (dont l’âge varie entre 15 et 22 ans), dont 17 femmes du Camp d’ACOGENOKI et 33 femmes du Camp de Buhimba; de bénéficier des formations sur divers travaux manuels notamment la fabrication du savon, le leadership transformationnel et le management. À la même occasion, 35 enfants de 5 à 7 ans ont bénéficié des habits.
« L’objectif de ce festival humanitaire est d’assister les personnes vulnérables et d’apporter des solutions durables aux problèmes économiques auxquels font face les déplacés de guerre ici à l’Est de la RDC » ont indiqué ses organisateurs.
La conférence face aux jeunes de la région
La conférence tenue ce samedi 24 aout à l’hôtel yin yang de Goma a réuni plusieurs experts dans divers domaines qui se sont adressés aux jeunes. Cette activité a tourné du thème : « Entre les échanges sur l’investissement durable pour assurer l’avenir de l’Afrique et la célébration culturelle, partons du présent pour préserver notre avenir«
A en croire Victorine Tusi, directrice générale de l’organisation CAA, « l’activité de ce jour était un aboutissement des travaux et une restitution des actions d’aide menées en faveur des déplacés. C’était une façon de lancer officiellement ce festival humanitaire que les organisateurs veulent perpétuer chaque année, pour apporter des solutions à plusieurs niveaux de vulnérabilité » a-t-elle déclaré.
Pour elle, la conférence visait à montrer au monde et à toutes les parties prenantes à ces assises que la jeunesse de Goma peut répondre tant soit peu aux problèmes qui affectent son quotidien d’une manière ou d’une autre.
Les panelistes comme le professeur Butoa BALINGENE, Directeur Général de l’Institut Supérieur et Pédagogique de Goma, Esther MBIYE, coordinatrice du projet transform, Rachel MOLO, Jomo KENYATA et l’acteur politique Espoir NGALUKIYE ont chacun à son tour partagé leurs expériences et visions pour construire une jeunesse Africaine consciente.
Au-delà de cette approche scientifique, l’activité a connu une représentation artistique de la ville de Goma pour célébrer la culture africaine.
L’occasion faisant le larron, une panoplie d’artistes de diverses disciplines comme le slam avec des artistes de renommés comme Gauthier Barhebwa et Frank Amak, la musique avec l’icône urbaine Bénédicte Luendo, l’humour et la danse, etc. se sont démarqués sur la scène de YIN YANG hôtel.
A l’issue des échanges et des festivités culturelles, une représentation de jeunes déplacés ayant bénéficié des formations dans le cadre du festival, a vivement exprimé sa gratitude aux organisateurs qui ont, selon elle, « apporté un plus dans l’épanouissement des jeunes déplacés ».
Festival saidiya qu’est-ce ?
Le festival dénommé Saidiya est une initiative de l’organisation « C’est Aussi l’Afrique » (CAA) en collaboration avec l’organisation Hortensia qui à la base s’est organisée autour de l’amélioration du secteur économique et culturel de l’Afrique. Pour cette première édition, le festival a pris une tournure humanitaire en réponse aux urgences auxquelles font face la ville de Goma en particulier et la province du Nord-kivu en général. Pour précision, ce festival vise à venir en aide aux personnes déplacées et personnes vulnérables en besoin mais aussi apporter des solutions en cas de problemes sociaux qui touchent la communauté.
Uvira a célébré ce dimanche 18 août 2024 la béatification de quatre martyrs : les missionnaires xavériens italiens Luigi Carrara, Giovanni Didonè et Vittorio Faccin, ainsi que le prêtre diocésain franco-congolais Albert Joubert, tués en 1964.
Présidée par le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, la cérémonie a rassemblé de nombreux fidèles et autorités locales.
Cette béatification, la deuxième en RDC après celle de sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, est un événement marquant qui témoigne de la foi et du courage de ces hommes d’Église, morts pour leur engagement.”
« Nous leur rendons hommage ce dimanche pour leur sacrifice ultime », a déclaré un jeune prêtre du diocèse d’Uvira ajoutant que les missionnaires xavériens et le prêtre diocésain, tués en 1964, ont donné leur vie pour défendre les valeurs chrétiennes et les droits de l’homme.
Cette cérémonie solennelle, présidée par le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, a été l’occasion de rappeler l’importance de leur témoignage dans un contexte marqué par les violences et les injustices.
Le Gouverneur de Province, Jean-Jacques Purusi Sadiki, a exhorté les Sud-Kivutiens à suivre leur exemple et à s’engager pour une province plus pacifique et plus équitable.
Jean-Jacques Purusi Sadiki, a appelé les Sud-Kivutiens à s’inspirer de ces martyrs pour lutter contre la corruption et les injustices, et à œuvrer pour une province plus juste et plus prospère.
En béatifiant ces martyrs, l’Église catholique souhaite non seulement honorer leur mémoire, mais aussi encourager tous les croyants à vivre leur foi avec courage et détermination, même face à l’adversité. Cette célébration est un signe d’espoir pour la population de l’Uvira et de toute la République démocratique du Congo.
Le fait s’est passé non loin de l’espace communément appelé Soweto aux environs de 16 heures de ce même mercredi dans la commune de Karisimbi.
Selon les premiers témoignages sur place, cette fusillade est l’œuvre de deux hommes armés qui circulaient à bord d’une moto dans cette partie de la ville de Goma.
Après leur forfait,ces hors-la-loi se sont volatilisés paisiblement dans la nature indiquent les témoins oculaires.
Touché au niveau du bras droit, la victime a été conduite dans une structure sanitaire de la place pour recevoir les soins appropriés.
Signalons que la situation sécuritaire demeure préoccupante ces derniers temps dans plusieurs quartiers de la ville de Goma.
La population demande les autorités à chercher une solution efficace pour mettre fin aux actions meurtrières et aux cambriolages documentés du jour le jour à Goma.
Ces perturbations seront consécutives, selon la Direction Régionale de la Société Nationale d’électricité (SNEL) au Sud-Kivu, aux travaux d’entretien annuel au niveau de la Centrale Hydroélectrique de Ruzizi du samedi 20 juillet au dimanche 04 août 2024.
« Le Groupe Turbo-alternateur N°IV de la centrale hydroélectrique de Ruzizi I sera arrêté pour travaux d’entretien annuel après 9000heures de marche du samedi 20 juillet au dimanche 04 août (soit 15 jours d’indisponibilité). Le retrait de cette machine va amputer le réseau de distribution de 07Mw » indique le communiqué de la SNEL rendu public le 17 juillet 2024.
À cet effet, poursuit le Communiqué, « d’énormes perturbations seront observées dans la desserte de l’énergie électrique dans à Bukavu, Goma et dans les périphéries ».
Le rétablissement du courant électrique pourrait intervenir tôt si les travaux se terminent avant la période indiquée, prévient la SNEL présentant ses excuses à sa clientèle.
Cet éclaircissement de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo(CENCO) est contenu dans un communiqué rendu public ce lundi 15 juillet, au lendemain de la publication dans les réseaux sociaux d’une vidéo montrant le Coordonnateur de l’AFC/M23 dans une messe à la paroisse Saint Aloys de Rutshuru, entité actuellement contrôlée par la rébellion du M23.
Selon le secrétariat général de la CENCO, « loin d’être l’expression d’un soutien de l’Église Catholique à la rébellion, comme certaines personnes de mauvaise foi le pensent, il s’agit plutôt d’un incident survenu à la grande surprise du prêtre officiant, dans un contexte que nous pouvons tous imaginer ».
Et de poursuivre : « Il sied de rappeler à l’opinion que le décret de la CENCO du 10 décembre 2010, rappelé le 23 novembre 2018, interdisant pour des raisons de cohésion sociale (Cf. Canon 287), aux ecclésiastiques de donner la parole aux acteurs politiques pendant les cultes à des fins propagandistes, est encore d’actualité ».
Il faut dire que plusieurs paroisses du diocèse Catholique de Goma se retrouvent actuellement dans les zones sous contrôle de la rébellion du M23. Les prêtres et agents pastoraux affectés dans ces zones avaient jugé de ne pas quitter et d’y poursuivre les activités pastorales au profit du « peuple de Dieu » encore présent dans ces entités.