Coronavirus: Le député national Patrick Munyomo plaide pour la suspension momentanée des vols en provenance de Kinshasa vers la ville de Goma

Dans le but de prévenir la propagation de la pandémie du Corona virus dans la ville de Goma et la province du Nord-Kivu, le député national élu de Goma Patrick Munyomo plaide pour la suspension momentanée des vols en provenance de Kinshasa vers la ville de Goma. Dans un entretien accordé à Radio Okapi ce lundi 23 mars, le député national a suggéré que seuls les avions de type cargo transportant les marchandises soient autorisés à se déplacer.

L’élu de Goma rappelle aussi à la population de faire très attention à ce virus qui existe réellement en observant les mesures d’hygiène

« Hier (dimanche) nous avons suivi le gouverneur de Katanga qui nous a dit qu’il venait d’enregistrer deux cas qui sont venus dans le vol de Congo Airways. Je n’ai pas trainé, j’ai appelé notre gouverneur du Nord-Kivu et même celui du Sud-Kivu pour les alerter et dire effectivement bien que la solution puisse se trouver au niveau de Kinshasa, mais ils doivent aussi manifester cette proposition de fermeture momentanément des vols domestiques. J’ai officiellement demandé au chef de l’Etat d’instruire le gouvernement pour qu’il puisse suspendre les vols domestiques exceptés des cargos ou des vols qui amènent des vivres ou des matériels de sante », peut-on suivre sur Radio Okapi.

Corona Virus : Le leitmotiv de Carly Nzanzu KASIVITA pour barrer la route à la pandemie au Nord-Kivu.

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu Carly NZANZU KASIVITA est préoccupé par la pandémie du Coronavirus qui ne cesse de s’étendre en Afrique et en RDC qui, ce samedi, est à son dix-huitième cas dont un décès enregistré.

Même si la province du Nord-Kivu n’a jusque là enregistré aucun cas, le gouverneur reste tout de même inquiet. S’adressant à la presse ce jeudi 19 mars 2020 à l’issue d’un conseil des ministres, il a appelé la population à respecter scrupuleusement les mesures prises par le chef de l’Etat pendant son message adressé à la nation le mercredi. Carly Nzanzu a invité la population à se souder pour vaincre le coronavirus comme il en a été pour Ebola. « Notre souhait est de voir le Nord-Kivu épargné. Nous sommes dans l’environnement des autres pays, nous sommes aussi dans l’environnement de la RDC. Goma est autant exposé que l’ensemble du monde. Nous sommes reliés à Kinshasa à deux heures de vol mais aussi avec Kigali. C’est à 3 heures de route. Et donc, nous ne sommes pas à l’abri, c’est la raison pour laquelle nous voulons dire à la population du Nord-Kivu que la maladie existe, que personne ne vous mente. Les informations sont patentes. Vous suivez ce qui se passe dans le monde, il y a plus de 8000 décès en peu de temps. C’est plus que la guerre et nous avons aussi des défis. Il ne faut pas que les gens commencent à réfléchir comme si nous étions en France, en Chine. Nous n’avons pas autant d’hôpitaux que les Chinois, nous n’avons pas autant de structures bien équipées que les Italiens. Nous devons tenir compte de notre fragilité. Nous avons encore un système de santé publique qui ne donne pas de réponse à tous les bésoins. L’arme que nous avons la plus utile, c’est la mobilisation de la population. C’est pourquoi, nous pensons qu’il est possible. Pour le Nord-Kivu, nous avons réussi à arrêter le virus Ebola avec l’engagement communautaire. Je crois qu’il est possible aussi d’arrêter le coronavirus avec cet engagement communautaire. »

Pour Carly Nzanzu, la mobilisation communautaire reste le leitmotiv pour barrer la route à cette pandémie qui met sur un même ring les hommes de toute tribu, toute race, toute nationalité, toute religion. Le gouverneur pense qu’il appartient à la population d’être en avant sur ce champ de bataille en respectant les règles d’hygiène, restreindre les salutations et visites superflues mais aussi en mettant en application les mesures du chef de l’Etat ordonnant la suspension de toutes les manifestations réunissant plus de vingt personnes, ce qui inclut les églises, les écoles et universités, les cérémonies de toute forme.

Militer par tous les moyens

Carly Nzanzu ne s’empêche pas de pointer du doigt ceux qui aimeraient profiter malencontreusement de cette situation désastreuse entre autres des politiciens et des ‘’religieux’’ « populistes » et véreux en vue de semer le doute et la panique dans la population. Le gouverneur est déterminé à user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter les mesures du chef de l’Etat dans sa province. “Nous allons être plus fermes, nous allons édicter même les mesures de police non seulement contre ceux qui vont propager les faux messages, mais aussi contre les médias qui vont les relayer. Nous ne voudrions pas que notre population soit abusée par la volonté de ceux qui ne veulent pas nous accompagner. Nous voudrions que tout le monde soit mobilisé contre cette maladie. Nous allons nous insurger contre quiconque qui va commencer, au nom de la foi, à tromper la population qu’il a la solution. Nous allons nous occuper de lui.

Le gouverneur veut que la population fasse confiance aux services compétents pour être guidée et avoir les informations nécessaires. Pour lui, la meilleure façon d’y parvenir reste que la population parle et agisse dans l’unité et espère sincèrement au pouvoir « insondable » de Dieu pour briser les chaines de ce ‘’démon’’.  

Conflit israélo-palestinien : Félix Tshisekedi accepte un plan rejetté par l’UA !

Les dirigeants de l’Union africaine (UA) ont rejeté dimanche le projet du président américain Donald Trump pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien, estimant qu’il représente « une énième violation des multiples résolutions » des Nations unies et de l’UA.

Le nouveau président de l’UA, le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, a comparé le plan américain au régime d’apartheid. « Cela m’a rappelé la terrible histoire que nous avons traversée en Afrique du Sud », a déclaré M. Ramaphosa, qui a succédé dimanche à la tête de l’organisation au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. « La cause palestinienne sera toujours dans les coeurs et dans les esprits du peuple d’Afrique », a déclaré M. Sissi à l’ouverture du sommet de l’UA à Addis Abeba.

Le plan du président Donald Trump pour un règlement du conflit israélo-palestinien, dévoilé le 28 janvier, a été fustigé par les Palestiniens, qui accusent Washington d’avoir accouché d’un projet trop favorable à l’Etat hébreu.

Ce plan promet à Israël la souveraineté totale sur Jérusalem, y compris Jérusalem-Est occupé et annexé, ainsi que sur une grande partie de la Cisjordanie, également occupée par l’État hébreu depuis 1967, dont la vallée du Jourdain, qui deviendrait ainsi sa nouvelle frontière orientale.

Le projet, qui prévoit aussi la création d’un Etat palestinien démilitarisé sur seulement une partie de la Cisjordanie et dans la bande de Gaza, est une « énième violation des multiples résolutions des Nations unies et de l’Union africaine », a soutenu le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki. Il a fustigé un plan a été « élaboré en dehors de toute consultation internationale ».

Le président palestinien Mahmoud Abbas, régulièrement invité aux sommets de l’UA, ne s’est pas déplacé à Addis Abeba dimanche, quelques jour avant une visite prévue à l’ONU dans l’espoir d’y contrer le plan de M. Trump.

M. Abbas était toutefois représenté par son Premier ministre Mohammad Chtayyeh, qui a dénoncé un « plan unilatéral » et « sans légitimité ».
Belga / MCP, via mediacongo.net sur Kivunyota.com

RDC : Félix Tshisekedi va présider l’Union africaine en 2021

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi a été élu premier vice-président de l’Union africaine pour 2020 et président pour de cette organisation régionale en 2021. La double élection a eu lieu dimanche 9 février, dans une réunion à huis clos entre les Chefs d’État d’Afrique, et de gouvernement, peu avant la grande cérémonie d’ouverture des travaux de la 33e session de l’Assemblée générale de l’UA.

Felix Tshisekedi présidera aux destinées de l’UA en 2021 et sera le deuxième président de la RDC à prendre la présidence de l’UA après le Maréchal Mobutu en 1967.

Sous le leadership de Felix Tshisekedi, la RDC est en train de reprendre sa place dans le concert des nations, estime la presse présidentielle.

Après cette double élection, la RDC mise aussi sur le secrétariat général de la Zone de libre libre-échange africain (ZLEC), dont la candidature congolaise est en bonne position.

Le bureau 2020 de l’Union africaine est présidé par le Président Sud-africain Cyril Ramaphosa. Il s’est choisi pour thème : Faire taire les armes.

Cyril Ramaphosa remplace à ce poste le Président égyptien Al Sisi arrivé fin mandat.

Radio Okapi

Sommet Quadripartite : A Luanda, les 4 chefs d’État de la sous-région des Grand Lacs consolident le pacte de paix signé entre Kigali et Kampala

Les quatre chefs d’États, João Lourenço (Angola), Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda) ont décidé dimanche 02 février 2020 à Luanda de consolider le pacte de paix signé entre Kigali et Kampala en maintenant les activités de la commission Ad-Hoc chargée de suivi et la mise en oeuvre du processus de paix entre Kampala et Kigali. C’est l’une des résolutions prises à l’issue de leur quadripartite de ce dimanche dans la capitale angolaise. Dans le compte-rendu qui a sanctionné les travaux, il a été décidé également de la libération des prisonniers de chaque pays.

Sur invitation de l’angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, Félix Tshisekedi, Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame se sont retrouvés pour une journée des discussions après leurs dernières rencontres datées des 12 juillet et 21 août 2019 dernier. Cette fois, les 4 chefs d’État ont fait l’évaluation de la situation politique, sécuritaire, diplomatique et culturelle entre les 4 Etats d’une part; et entre le Rwanda et l’Ouganda d’autre part.  

Ce sommet intervient dans une période de tensions exacerbées entre l’Ouganda et le Rwanda, deux anciens alliés d’hier dans la guerre d’agression et d’envahissement contre la RDC. Presqu’ennemis jurés, les deux pays étaient à deux doigts de se faire la guerre après la brouille diplomatique et des incidents à répétition à leurs frontières communes. 

S’agissant du différend qui existe entre le Rwanda et l’Ouganda, les Présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni ont salué les efforts entrepris par leurs homologues Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Joao Lourenco « dans leur quête d’une solution pacifique dans l’esprit du panafricanisme et de l’intégration régionale, en vue de la résolution du différend entre les deux pays. « Les deux chefs d’Etat ayant pris l’engagement de continuer à privilégier le dialogue permanent entre eux pour le développement et le bien-être de leurs peuples respectifs », indique le communiqué final.

Pour ce faire, Yoweri Museveni et Paul Kagame « se sont engagés à faire les pas subséquents en direction de la paix, la stabilité, le bon voisinage, et le rétablissement de la confiance mutuelle » note le communiqué.

Ainsi en a-t-il été convenu :

  • La libération totale des citoyens nationaux de chaque pays, dûment identifiés et inclus dans les listes échangées à cet effet ; 
  • Les deux parties devant « s’abstenir de tout facteur qui puisse susciter la perception de l’appui, du financement, de l’entrainement et de l’infiltration de forces déstabilisatrices sur le territoire voisin ; 
  • Du maintien des activités de la Commission Ad-Hoc comme mécanisme de suivi de la mise en œuvre du processus 

A cette occasion, leurs homologues angolais et congolais ont demandé aux deux voisins de s’abstenir de tout facteur qui pourrait susciter la perception de l’appui, du financement, de l’entrainement et de l’infiltration de forces « déstabilisatrices sur le territoire voisin ». Néanmoins, chose incompréhensible, aucun cas n’a été porté à la situation de la région de Beni où des milices des deux pays sévissent contre les populations autochtones de la RDC dans des massacres et autres tueries au quotidien.

Pour rappel, un mémorandum d’Accord sur la sécurité et la coopération dans la sous-région des Grand Lacs avait été conclu le 21 août 2019. A la manœuvre pour réconcilier les deux frères ennemis (Kagame et Museveni), Félix Tshisekedi. Pour lui, le développement et la stabilité de la RDC passent par la paix entre tous les pays de la région, principalement ses voisins rwandais et ougandais minés aujourd’hui par un conflit ouvert. 

Le prochain sommet Quadripartite étant prévu à Gatuna/Katuna à la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda le 21 février 2020 courant termine le communiqué.


Afriwave / Ouragan FM / MCP, via mediacongo.net sur Kivunyota Presse

Urgent: L’ancien député Ne Mwanda Nsemi s’autoproclame président de la RDC !

Le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Congo, Ne Mwanda Nsemi, s’est autoproclamé ce samedi 4/01/2020 président de la République Démocratique du Congo.

C’est au cours d’un point de presse tenue ce samedi matin devant ses adeptes et la presse que l’ancien député Ne Mwanda Nsemi a déclaré être le nouveau président de la RDC tout en soulignant « la fin du règne de Félix tshisekedi » dont il reproche une complicité avec le Rwanda. Selon lui, ce qu’il qualifie d’inaction de la part du président serait du au fait que sa femme serait de cette nationalité.

Il a annoncé au cours de la meme occasion qu’il va bientôt nommer un Premier ministre qui veillera à ramener la paix et résoudre les problèmes sociaux des congolais. “Je vais nommer le premier ministre dans les jours qui suivent afin de doter la RDC d’un gouvernement responsable et capable de résoudre le problème du peuple congolais mais également l’insécurité à l’est du pays

Pour ce qui est de Joseph Kabila, Ne Mwanda Nsemi a demandé à l’ancien président Joseph Kabila de « choisir un pays d’exil afin de revenir après 3 ans avec le statut de l’investisseur et non en président de la République. »

Arrêté le 3 mars 2017, Ne Muanda Nsemi avait passé plusieurs mois à la prison centrale de Makala pour tentative de soulèvement contre les institutions légalement établies, prison dont il se serait évadé le 17 mai 2017 perdant toute forme de trace jusqu’à sa réapparition au bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), le 6 mai 2019.