Fermeture de la frontière à 15 heures, une autre mesure qui profite au Rwanda au détriment des congolais (Patrick Mundeke)

Dans cette tribune que vous propose KivuNyota ce 17 septembre, cet acteur politique basé en ville de Goma au Nord-Kivu, revient sur la décision des autorités congolaises, qu’il qualifie « d’inutile », consistant à la fermeture chaque 15 h de la frontière congolo-rwandaise.
Pour lui, cette mesure « prise émotionnellement par Kinshasa », il y a près d’une année, ne profite en rien à la population Congolaise, surtout celle partageant la frontière avec le pays de milles collines. Il indique, témoignage à l’appui, que la dite mesure avantage plutôt les rwandais
.

J’ai toujours soutenu, tant que les décisions pour pacifier l’Est de la République Démocratique du Congo seront prises exclusivement à Kinshasa, nous ferons encore plusieurs années de souffrance et de tâtonnements.

Triste histoire

Il y a une semaine je quittais Bujumbura pour bukavu, comme moi plusieurs autres congolais font la même route et tous les jours, ceux qui viennent d’Uvira, des petits commerçants, des gens qui viennent des soins de santé , des vacanciers bref, des milliers des congolais… Je suis seul, dans ma voiture mais la limitation des vitesses du côté Rwandais m’oblige à rouler lentement , il est 15 heures 20′ me voici à la frontière, elle est fermée. Je dois me trouver une chambre, là je comprends maintenant ce qu’endurent les congolais, il n’y pas des chambres, je dois me débrouiller pour payer 175dollars enfin d’avoir une suite, toutes les chambres normales sont déjà occupées car au Rwanda la police interdit aux gens de dormir dans des véhicules, tout les congolais qui sont obligés de dormir au Rwanda doivent prendre des chambres d’hôtels, ça profite directement au Rwanda. Depuis la décision inutile ( Oui, elle est inutile, car elle ne change rien sur le front ) de fermer la douane à 15 heures.

Quand j’ai vu ça , je me suis renseigné sur ce qui se passe à Gisenyi l’autre côté de la douane , où passe tout les congolais qui viennent de Beni, Butembo, Kampala, Kiwanja, etc. qui, faute des routes , d’insécurité et le refus de traverser la zone rebelle, sont obligés de tourner vers l’Ouganda et aussi le Rwanda.

Constat

Donc, la mesure de fermer la frontière à 15 heures, fait dormir au moins 1000 congolais dans des hôtels du Rwanda chaque jour. C’est des devises que nous sommes obligés d’injecter dans le circuit économique Rwandais à cause des émotions de Kinshasa.

Proposition

Je propose, que la DGM soit instruite de permettre aux congolais qui viennent du Rwanda de les permettre d’entrer au pays peu importe l’heure.

Faire de la fermeture de la frontière un symbole de la colère contre le gouvernement rwandais, c’est absurde, car rusés qu’ils sont, ils ont transformés la colère de Kinshasa en une opportunité économique de taille .

Il en est de même pour la route Goma-Kiwanja, fermée car il ne faut pas traversé la zone rebelle, curieusement on ouvre une plus longue avec plusieurs groupes armés et qui traverse la zone du M23 ( mweso-kichanga), le M23 y perçoit des taxes mais également plusieurs groupes armés aussi.

Pourquoi Kinshasa ne devrait il pas responsabiliser les forces de l’EAC et celles de la MONUSCO de sécuriser les citoyens en ouvrant la route la plus courte, mais aussi les demander de sécuriser les grandes usines de productions qui sont à Rutshuru et qui emploient des milliers des congolais et qui sont une grande source d’approvisionnement de villes comme Goma et Bukavu?

Kinshasa ne comprend pas les réalités du Kivu , Kinshasa navigue avec les émotions tout en restant incapable de donner des solutions durables et réelles aux problèmes de l’Est .

Nous souffrons des affres de la guerre mais aussi des décisions populistes d’un gouvernement irresponsable, inutile et incompétent.

Patrick Mundeke, Acteur politique et Candidat député/Ville de GOMA

Masisi: Une femme tuée à Luhonga à la suite d’une dispute avec un présumé Muzalendo

Il s’agit d’une maman d’une quarantaine d’années répondant au nom de Sarah Mujiwimana, qui a été tuée par balles ce jeudi 14 septembre 2023 par un présumé Muzalendu à luhonga, village situé dans le Groupement Kamuronza territoire de Masisi à plus ou moins 7 kilomètres de la cité de la Sake .

D’après nos sources, la cause de son décès est rien d’autre que les disputes avec ce présumé Muzalendu et qui, par colère a tiré sur cette femme.

La victime laisse dernière elle plusieurs enfants et un veuf.

Face à cette situation, les habitants du groupement Kamuronza appellent les autorités à trouver une autre stratégie pour sécuriser la population car ces derniers temps, le Groupement Kamuronza fait face à une insécurité grandissante, due surtout avec la prolifération de groupes armés.

Rappelons que ce cas s’ajoute à celui du dimanche dernier, où un autre jeune âgé de 14 ans a été tué par un homme armé à Sake au niveau de la fonderie lors d’une manifestation culturelle.

Bahati Amuli Faustin

Carnage du 30 août : l’honorable Olivier Kakoti veut voir clair sur les dégâts subis en territoire de Nyiragongo

Plus de 51 morts et des dizaines de blessées, hormis une centaine de personnes interpellées dans un nouveau drame qui fait couler encre et salive, le bilan des affres des éléments en uniforme, dans une zone péri-urbaine de la ville de Goma se revoit à la hausse à chaque matin qui lève un jour nouveau. Le Territoire de Nyiragongo est l’un de plus touchés par ces bévues des Forces de Défense et Sécurité.

  Le Nord-Kivu, cette province en proie à l’insécurité, épicentre de la nouvelle guerre d’agression étrangère depuis près de deux ans, fait parler d’elle.
La nouvelle dérive du 30 aout connait à ce jour une suite d’enquêtes et des arrestations signalées dans les rangs des manifestants comme dans celui des officiers de la Garde Républicaine et du Régiment des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Six hommes en Uniforme dont deux hauts gradés et une centaine d’adeptes de la secte mystico-religieuse Eglise Messianique vers les Nations, qui se fait appeler « waazalendo », l’équivalent swahili de « patriotes », comparaissent devant la Justice Militaire du Nord-Kivu depuis le lendemain des affres de Ndosho.

En réaction, l’honorable Olivier Kakoti,  Député Provincial, élu du territoire de Nyiragongo, qui salue l’implication du chef de l’Etat autour de cette actualité alarmante, qui se passe dans la province du Nord-Kivu, envoyant une délégation des Ministres nationaux pour des enquêtes approfondies, pense que 5 jours après que cette mission gouvernementale quitte l’Est du Pays et révèle des  rapports autour de ces affres de Ndosho, toute la lumière n’est hélas pas encore établie autour.

La population a cru à une solution durable, avec l’avènement de la Mission interministérielle envoyée à Goma pour enquêter autour de ce carnage des hommes en uniforme, estime ce député, fils de Nyiragongo.
A l’en croire, les enquêtes menées sont jusqu’ici loin d’apporter des solutions escomptées, regrette-t-il :

« La demande de la population culmine finalement sur la levée de l’Etat de siège, ce régime de 30 jours renouvelable tous les 15 jours. Quand une mesure exceptionnelle part au-delà de 2 ans, les conséquences sont telles que l’Armée s’occupe des affaires courantes de l’administration civile. La dérive s’en mêle et des conséquences sont inévitables. C’est le cas de la montée en puissance des M23 ; en outre, l’Armée a été dépêchée en lieu et place des agents de la police pour encadrer une manifestation des civils non armées. Une force spéciale n’a pas mission d’encadrer les manifestants civils, c’est le rôle de la police. Ce sont les erreurs d’une administration militaire qu’il faut léver » estime-t-il:

« Les enquêtes se poursuivent, nous saluons la comparution de certains hauts gradés au sein de l’Armée, nous avons assisté hier à celle d’un colonel, mais cela n’est pas suffisant. La population veut savoir qui a donné l’ordre de tirer sur les manifestants, qui a autorisé à cette force spéciale d’aller s’attaquer à des manifestants qui n’étaient pas armés » ;

A en croire ce député élu du Territoire de Nyiragongo, plusieurs villages de cette entité de la Province sont en deuil, pleurant leurs jeunes portés disparus dans ces affres.
A Kiziba II, et Turunga, pour ne citer que ces deux villages de ce territoire, des familles par milliers sont endeuillées, nombreux de leurs membres disparus, introuvables dans les prisons et les morgues de la ville de Goma.
Le cas le plus frappant,  Un jeune de la famille Butaka, de plus connues au Quartier Majengo est porté disparu, soulève ce Député élu du territoire de Nyiragongo, qui ne jure que par la levée de l’état de siège, régime au bilan mitigé, dans ses convictions profondes.

Pour rappel, aux premières heures de la matinée du 30 aout, l’un de récents drames que connait la ville de Goma avait eu lieu; les Forces de Défense et Sécurité, ont pris d’assaut le Quartier Général de la Secte Messianique vers les Nations, se faisant appeler Wazalendo, des échauffourées éclatées, d’abord six morts, des blessés par millier et autour de 150 arrestations ont été signalés dans le bilan provisoire de l’autorité Provinciale ; les chiffres se réévaluent tous les matins ; entretemps, la ville reste tendue suite à ces tueries attribuées aux Forces loyalistes.

Flavien MUHIMA

RDC: Des nouvelles révélations sur le récent carnage à Goma

Le Vice-premier Ministre et Ministre Congolais de l’intérieur, sécurité et Affaires Coutumieres, était face à la presse mercredi 06 septembre 2023 pour un briefing, animé conjointement avec son collègue de la communication et Médias.

Il était question, selon l’esprit de cette Communication, de faire le point de la situation autour des tristes évènements survenus en ville de Goma le 30 août 2023, liés à la répression sanglante d’une manifestation de la secte messianique Uwezo wa neno/Wazalendo ayant coûté la vie à plusieurs civils.

Parmi les nouvelles révélations, issues de la Mission qu’il vient d’effectuer à l’Est du pays autour de la question, Peter Kazadi a indiqué, parlant du bilan, que le nombre des victimes a été revu à la hausse et que la situation peut se détériorer à tout moment.

« Concernant le bilan le jour où nous avons quitté Goma (Mardi), on avait dénombré 51 cas de décès. Il y a également des gens qui sont hospitalisés, donc la situation peut se détériorer à tout moment, raison pour laquelle le Gouvernement a décidé de suivre les soins de toutes ces personnes blessées« , a-t-il dit au cours de ce briefing avec la presse.

Les familles des victimes ont été appelées à identifier les leurs dans les hôpitaux, a-t-il ajouté.

« Nous avons demandé aux familles des victimes de venir se faire enregistrer, nous avons constaté que certains corps n’avaient pas de familles. On nous dira qu’il y a des gens qui sont venus d’ailleurs, qui sont venus passer la nuit dans l’église afin de marcher ensemble le 30 août », a confié Peter Kazadi qui précise que « le gourou de cette église est venu du Sud-Kivu ».

Que s’est-il réellement passé ?

Pour le VPM de l’intérieur, ce qui a poussé à la mobilisation des troupes le jour la manifestation des adeptes Wazalendu, c’est l’attitude des forces de défense du Rwanda.

« Lorsque la secte wazalendo annonce sa marche du 30 août, les forces spéciales Rwandaises se sont déployées sur la grande et petite barrière entre la RDC et le Rwanda vers Goma, ce qui a davantage motivé nos services à monter le niveau de vigilance ».

Et de poursuivre: « La secte a capturé un membre de la PNC qu’elle a ramené dans son église, les militaires qui étaient en train de faire la marche de dissuasion ont été informés qu’on venait de ravir un policier, ils sont allés pour chercher le policier capturé par les membres de cette secte et à l’occasion, il y a eu des dérapages que nous déplorons. C’est ça le fait »

Qui a donné l’ordre de tirer sur des civils

À cette question, qui suscite des agitations au sein de l’opinion publique actuellement, le Porte-parole du Gouvernement a semblé se réserver , déchargeant les autorités en place.

« Peut-être qu’il y a eu une erreur d’appréciation. N’ayant pas tous les renseignements sur ce qui se cachait derrière dans le siège de l’église, les intentions violentes étaient connues, elles étaient préméditées, il y avait lieu d’essayer de pallier à toute cette éventualité. Je ne pense pas qu’il y avait un ordre qui serait venu de quelque part qui dit qu’il fallait tirer sur la population » a réagi Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement.

Et d’ajouter : « Il s’agit d’un dérapage, un incident, il faut également comprendre qu’il y a des laboratoires qui veulent voir le noir. Lorsqu’un militaire américain, prend son fusil et tire une dizaine de personnes dans un camp ou dans une école, je n’entends pas des gens dire qu’il a reçu un ordre quelconque pour un cas de dérapage ».

L’occasion a été également d’apporter de la lumière sur un probable remplacement du Gouverneur Ndima Constant à la tête du Nord-Kivu:

« Il n’y a aucun acte à ce jour qui a demis le Gouverneur [du Nord-Kivu,Ndlr] de ses fonctions, il est rappelé administrativement à Kinshasa pour être consulté… J’informe à l’opinion, on a pas nommé un autre gouverneur, l’intérim est assuré par le Vice-gouverneur  » a précisé Peter Kazadi.

Au sujet des responsabilités des uns et des autres, celui-ci souligne que les organisateurs doivent être jugés autant que les militaires.

« l’État de siège interdit toutes manifestations publiques de cette ampleur là, rien qu’avec ça on devait clore le débat. Ils ont marché contre la loi, ils sont à la base de ce qui se passait ce que vous avez appelé boucherie humaine. Pour cela ils doivent aussi être jugés autant que des militaires qui ont dérapé, c’est ce qu’on appelle aussi état de droit et la justice« , a souligné Peter Kazadi.

Pour rappel, la ville de Goma a connu en date du 30 août 2023 un évènement inédit.
En effet, en cette date, qui avait été précédée d’un appel à une manifestation pacifique par un certain Éphrem Bisimwa, chef de la secte religieuse des Wazalendo, a été marquée par des tueries massives des populations civiles par les Forces de défense et de sécurité et des nombreuses violences des droits humains.

La marche avait été initiée, pour réclamer le départ de la MONUSCO et protester contre l’impérialisme en Afrique, à en croire la communication de son organisateur.

À la suite de ces manifestations, la Justice Militaire s’est saisie du dossier et a entamé les auditions de six premiers suspects au sein de l’Armée, dont deux officiers hauts gradés. Ils sont accusées de crimes contre l’humanité, de destruction volontaire, et d’incitation de militaires à commettre des actes contraires à la discipline.

D’aucuns parmi les observateurs ici à Goma, estiment que ce dossier doit être traité avec la plus grande rigueur de la part des autorités, pour rétablir la confiance entre la population locale et son Armée, sans laquelle la sécurité nationale est mise en mal.

Emmanuel Barhebwa

J.I. de la jeunesse: le Gén. Mpezo insiste sur le mariage civilo-militaire pour restaurer la sécurité

Le commandant de la 34ème Région Militaire, le Général-major Bruno Mpezo était face aux jeunes de Goma ce samedi 12 août 2023 en marge de la journée internationale de la Jeunesse célébrée ce jour à Goma dans une séance de réflexion, sur « la Paix dans la Région des Grands Lacs et le processus électoral en cours en RDC ».

Pour ce haut cadre de l’Armée Congolaise, la jeunesse de Goma doit être différente des autres jeunes du pays en raison du contexte sécuritaire que traverse la région.

« Notre jeunesse doit avoir une nouvelle mentalité. Elle doit abandonner les anciennes recettes qui consistaient à barricader les routes, organiser des marches et des journées ville-mortes, etc. Il faut changer ces genres de pratiques. Puisque avec ça, notre cible risque d’être notre propre population. Quand on barricade les routes on freine presque tout, on empêche à un médecin d’aller opérer, on empêche à une femme vendeuse d’aller vendre ses articles,… alors qu’on pouvait faire autrement » a-t-il martelé, montrant que Goma n’est pas pareille aux autres villes du pays, voilà pourquoi sa jeunesse doit organiser autrement ses actions.

Étant en pleine guerre, poursuit-il, notre objectif commun doit être de faire face à l’ennemi qui nous dérange.

Le Général Major Bruno Mpezo a saisi cette occasion pour vulgariser la nouvelle méthodologie d’action adoptée par la région militaire qu’il chapote dénommée « Task Force Sécurité participative ».

C’est une approche, explique-t-il, qui a prouvé déjà ses effets car elle a permis aux services de sécurité de mettre la main sur plusieurs bandits qui inquiètaient la population dans plusieurs quartiers de la ville de Goma.

Il appelle ainsi tous les jeunes à s’approprier cette approche, « comme le font déjà nombreux d’entre vous » ; par des alertes précoces en cas de mouvements suspects au sein de la communauté; afin de faciliter les services de sécurité d’intervenir le plus tôt dans la traque des bandits.

Le Commandant de la 34ème Région militaire a également fait le point sur la situation sur les fronts, appelant la jeunesse à faire confiance en son armée qui s’active déjà pour ramener la paix durable dans la région.

Pour Lui, d’ici peu de temps, la guerre actuelle passera dans les oubliettes, tous les déplacés vont bientôt retourner chez eux.
« L’armée est en train d’être regaillardie actuellement… » a-t-il rassuré.

Emmanuel Barhebwa

Affrontements entre 2 groupes armés à Masisi: la société civile livre un premier bilan avec des morts côté civil

Trois morts côté civil, et des dégâts collatéraux énormes c’est le bilan provisoire livré par la société civile Forces Vives de Masisi, relatif aux affrontements entre les groupes armés locaux en territoire de Masisi, qui ont eu lieu successivement vendredi 04 et dimanche 06 août 2023.

Ces offensives opposent le Groupe Armée PARECO FORCE DE FRAPPE et APCLS, d’abord à Kikoma puis à Buiti dans le même territoire.

Des déplacements massifs des populations ont de nouveau été observés dans la journée du dimanche au moment de ces affrontements.

Et pendant ce temps des tensions montent entre différentes communautés à cause de ces combats, souligne la société civile forces vives.

Télésphore Mitondeke, Rapporteur Général de la Société Civile,dénonce une circulation des messages de haine, montée de toute cabale par certains pyromanes soniques qui essaient de diviser les communautés et d’envenimer la situation dans la zone.

Celui-ci appelle les autorités provinciales à démanteler toutes les connexions des réfractaires semant la terreur et désolation dans le chef de la population.

« Nous appelons le Gouverneur militaire, le Lieutenant Général constant Ndima, de mettre la pression à ceux qui sont censés prendre la décision de déployer des unités FARDC dans cette partie…
Faute de quoi la population usera de ses propres moyens les plus légitimes et démocratiques pour exiger des solution idoines face à cette calamité
« .

Cette organisation citoyenne appelle la population à ne pas céder aux messages d’intoxication, aux manipulations et au tribalisme, mais plutôt à s’engager dans une direction de retour de la Paix et la cohabitation pacifique dans cette zone.

Elle décourage les détracteurs de la paix, et met en garde les manipulateurs qui cherchent à diviser les différentes communautés , tout en appelant la population à dénoncer des tels individus.

Retenez que les affrontements de ce dimanche s’ajoutent aux autres enregistrés vendredi de la semaine dernière à Kikoma en secteur de Katoy dans le Groupement Nyamaboko II.

Pendant ce temps des crépitements de balles ont été signalés ce lundi vers Ngungu,un autre village de Masisi. Des sources locales indiquent qu’il s’est agi d’une dispute entre deux officiers de groupes d’autodéfense, qui s’est soldée par un échange des tirs entre leurs troupes. Deux civils ont été touchés par des balles pendant ces affrontements, déplore la société civile de Ngungu.

Lee Sadiki Kajibwami