Incursion au quartier Bujovu à Goma: l’un des blessés succombe de ses blessures, le bilan passe de 1 à 2 morts

L’un des blessés par balle lors de l’incursion des bandits armés au quartier Bujovu vers l’endroit connu sous le nom de Sep Congo, dans la nuit de ce mercredi 03 au jeudi 04 mai, vient de succomber de ses blessures l’avant-midi de ce jeudi.

Il s’agit du jeune Jordan Kalume (17 ans), qui a été dépêché à l’hôpital après les événements malheureux survenus dans son entité, mais n’a pas pu être sauvé malgré les efforts des médecins.

C’est ce que révèle un proche de sa famille, contacté tout à l’heure par KivuNyota. Ce qui ramène à deux, le nombre des personnes tuées dans cette attaque, attribuée; selon notre source, au célèbre groupe de 40 voleurs.

Au sujet du nombre des blessés, notre source ajoute 2 autres, sur les deux annoncés dans notre précédent article.
Ces derniers, précise-t-elle, ont été frappés par arme blanche par les mêmes bandits dans un ménage voisin de celui où des balles ont été tirées.
Ce qui fait un total de 4 blessés dont deux par balles, et 2 morts, en une seule nuit dans la même entité.

C’est sous une vive émotion que notre source, crie au secours à l’endroit des autorités compétentes pour mettre fin à ce phénomène 40 voleurs qui endeuillent nombreuses familles à Goma.

La rédaction

Goma: Une nouvelle fusillade fait un mort et deux blessés à Bujovu

La série des fusillades des paisibles citoyens en ville de Goma n’a pas encore dit son dernier mot; malgré « la bonne volonté » affichée dernièrement par les autorités en charge de la sécurité de la ville ; présentant , tambour battant, les présumés auteurs de l’insécurité.

Après une brève période d’accalmie, sans qu’aucun cas de tuerie ne soit signalé sur l’ensemble de la ville; une nouvelle incursion a été notifiée dans la nuit de ce mercredi 03 à ce jeudi 04 mai au quartier Bujovu, non loin de la place Kami dit Kabutembo; coûtant la vie à un habitant de ce milieu.

Selon certains témoignages sur place, les auteurs de cette incursion ont cambriolé plusieurs boutiques en emportant des biens des paisibles citoyens. En tirant des balles, ils ont tué une personne et blessé grièvement deux autres.

La grande stupéfaction de la population environnante, indique un des temoins joint par notre confrère de Congorassure.net; c’est le fait que le lieu du crime est situé juste à « quelques mètres de l’aéroport international de Goma, une contrée à très haute sécurité où se concentre un nombre important des militaires FARDC de l’unité de la garde Républicaine ».

Celui-ci soupçonne une complicité entre les bandits et les militaires affectés dans cette zone, réclamant des enquêtes sérieuses de la part des autorités.

Il y a quelques jours, pour rappel, la police Nationale Congolaise(PNC/Ville de Goma) a présenté à la presse une cinquantaine des présumés bandits; munis des tenues militaires, des munitions de guerre et autres effets ; les accusant d’être mêlés dans plusieurs crimes et cambriolages en ville de Goma.
La nouvelle avait réjoui plus d’un habitant de Goma, estimant que ce nombre était assez suffisant, si des enquêtes sérieuses pouvaient être menées, pour démanteler l’ensemble des réseaux des criminels qui insécurisent la ville.

À ce jour, la population reste à sa soif pour connaître l’issue des enquêtes et de la procédure judiciaire amorcées vis-à-vis de ces présumés bandits.

L’unique attente des autorités vis-à-vis de la population, avait pour sa part indiqué le maire de Goma, c’est la collaboration avec les services de sécurité pour faciliter la traque des bandits

Ça ne sert à rien d’être plaintif ou alarmiste dans les médias, avait souligné le commissaire supérieur principal Kapend Kamand, si vous ne nous apportez pas des renseignements utiles pour nous permettre de traquer ces bandits qui insécurisent la ville ».

Emmanuel Barhebwa

RDC-EAC: 24h seulement après sa démission, le général Nyagah a déjà un remplaçant

Il s’agit du général de division Alphaxard Muthuri Kiugu (en image).
Il a été désigné ce vendredi 28 avril 2023, par le président kényan William Ruto, qui venait de prendre acte de la démission du général Jeff Nyagah qui conduisait les commandements de la force régionale de l’EAC sur les terres congolaises depuis quelques mois.

Plusieurs défis attendent ainsi ce nouveau patron de la force régionale de l’EAC qui pourra choisir entre poursuivre avec l’idéologie et les stratégies « inoffensives » de son prédécesseur, ou soit faire autrement.

Puisque les attentes affichées par la plupart des Congolais vis-à-vis de cette force régionale c’est de combattre les rebelles du M23 et tous les groupes armés qui insécurisent la région, afin que la paix revienne et que les populations déplacées regagnent leur milieu. Sans cela, beaucoup de congolais voient inutile la présence de toutes ces troupes sur son sol.

Rappelons que le général Jeff Nyagah, qui vient d’être remplacé a ce poste a annoncé ce jeudi 27 avril sa démission aux commandes de la force régionale de l’EAC.

L’homme qui promettait de mourir pour le rétablissement de la sécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo a évoqué, comme motif de sa démission,une menace aggravée contre sa sécurité et un plan systématique visant à contrecarrer les efforts de l’EACRF ».

La Rédaction

RDC-EAC: Les raisons de la démission du général kényan Jeff Nyagah

La démission du Général kényan Jeff Nyagah de ses fonctions de commandant de la force régionale de l’EAC est l’une des actualités largement relayées ce vendredi 28 avril 2023, après sa publication.

L’argument présenté par cet officier kényan, justifiant sa démission, semble ne pas convaincre plus d’un citoyen congolais.

Si d’aucuns estiment que cette démission a été souhaitée et obtenue par Kinshasa, suite aux déclarations de ce haut gradé de l’armée kényane au sujet de la mission de l’EAC et du Cantonnement des rebelles du M23; d’autres voient en cette démission une conséquence de la pression populaire qui exige une action offensive des troupes de l’EAC alors que visiblement celles-ci n’y étaient pas préparé.

Le concerné pour sa part, a évoqué des raisons de sa sécurité personnelle, comme base de sa démission.

Dans une note adressée au Secrétaire général de l’EAC, le commandant Jeff Nyagah met en évidence une menace “aggravée contre sa sécurité et d’un plan systématique visant à contrecarrer les efforts de l’EACRF”.

“Il y a eu une tentative d’intimidation de ma sécurité à mon ancienne résidence par le déploiement d’entrepreneurs militaires étrangers (mercenaires) qui ont placé des dispositifs de surveillance, fait voler des drones et effectué une surveillance physique de ma résidence au début du mois de janvier 2023, ce qui m’a contraint à déménager”, a-t-il indiqué.

D’après lui, il y a également eu des campagnes médiatiques négatives et financées visant sa personnalité et de fausses accusations écrites directes sur la complaisance de l’EACRF dans la gestion du groupe M23..

Depuis plusieurs mois maintenant, l’opinion publique en RDC reproche au major-général kenyan Jeff Nyagah son refus d’affronter directement le M23 en tant que commandant de la force régionale de l’East African Community (EAC).

La rédaction

Nord-Kivu : Les affrontements entre 2 groupes armés occasionnent les déplacements des populations à Masisi

Les violents affrontements signalés ce lundi 24 avril dans les villages Kikoma et Kyangatsi en groupement Nyamaboko 2, territoire de Masisi, ont entrainé des déplacements massifs de la population, rapporte la société civile du territoire de Masisi.

Ces accrochages ont opposé, indique notre source, les éléments des groupes armés Nyatura Abazungu et les APCLS.
La société civile parle d’une débandade totale de la population, certaines personnes ont emprunté la route vers des agglomérations jugées sécurisées dans le Masisi. D’autres sont présentement à Walikale, territoire voisin.

« La population de Kikoma et Kyangetsi se déplace forcément suite aux affrontements imposés par les Nyatura et APCLS. Cet état de chose nous pousse à rappeler l’opinion publique qu’il n’y a pas longtemps que nous avons enregistré d’autres échanges des tirs entre groupes armés avec des effets similaires dans cette même partie de notre territoire. nous sommes choqués » a déclare Telesphore Mithondeke rapporteur général de la société civile.

Et de poursuivre :

« Nous sommes en train de mettre en garde toutes les personnes malintentionées, qui chercheraient à manipuler les gens, ou à opposer les communautés. Elles doivent cesser. Nous en appelons même à la responsabilité des différentes autorités Étatiques compétentes afin que des mesures soient prises le plus urgemment possible pour arrêter l’hémorragie dans cette zone. Notre appel est lancée également à toutes les communautés, à ne pas céder à aucune manipulation de quelque nature que ce soit et à dénoncer tout ceux là qui troublent la quiétude »

Dans la communauté les habitants ne savent pas expliquer les motivations qui pousseraient les groupes armés à s’affronter.
Ils pensent pourtant que pendant ce moment d’agression du M23, toutes les forces devraient s’unir, et barrer la route au seul ennemi, connu de tous.

USHINDI David

Goma: Encore trois Personnes fusillées par les bandits armés

Dans la nuit du dimanche 23 avril 2023 à ce lundi 24 Avril 2023, trois personnes ont été fusillées par les bandits armés. Deux personnes qui étaient de la commune de Karisimbi précisément au quartier Virunga et une autre qui était de la commune de Goma précisément au quartier kyeshero.

« Pour celles de la commune de Karisimbi, il s’agissait d’un homme répondant au nom de Ruvu Kaholo et d’une femme répondant au nom de Mado Kanane Sifa, fusillées par des hommes armés en tenue militaire au quartier Virunga sur le boulevard Julien Paluku Kahongya. Mais par le bravoure de la population, les victimes ont vite été orientées dans une structure sanitaire de la place pour des soins médicaux. » a affirmé Claude Rugo, président du conseil communal de la Jeunesse de Karisimbi.

« Quant en commune de Goma, il s’agissait d’un homme de la société de Gardiennage KK sécurity affecté chez un particulier sur avenue Maendeleo, quartier kyeshero non loin du stade Sotraki, qui a été fusillé par des hommes armés dont deux portant la tenue des militaires FARDC et un la tenue civile, ils venaient déjà d’extorquer les biens de la population avant de tirer sur la victime qui a été vite dépêchée dans une structure sanitaire de la place pour les soins médicaux appropriés. » a précisé Jules Ngeleza président du conseil communal de la jeunesse de Goma.

Il sied de signaler que les cas de meurtres et d’insécurité sont devenus répétitifs en ville de Goma, créant une psychose au sein de la population qui supplie les autorités compétences de prendre des mesures adéquates.

Florentin Muzungu