Affrontements entre 2 groupes armés à Masisi: la société civile livre un premier bilan avec des morts côté civil

Trois morts côté civil, et des dégâts collatéraux énormes c’est le bilan provisoire livré par la société civile Forces Vives de Masisi, relatif aux affrontements entre les groupes armés locaux en territoire de Masisi, qui ont eu lieu successivement vendredi 04 et dimanche 06 août 2023.

Ces offensives opposent le Groupe Armée PARECO FORCE DE FRAPPE et APCLS, d’abord à Kikoma puis à Buiti dans le même territoire.

Des déplacements massifs des populations ont de nouveau été observés dans la journée du dimanche au moment de ces affrontements.

Et pendant ce temps des tensions montent entre différentes communautés à cause de ces combats, souligne la société civile forces vives.

Télésphore Mitondeke, Rapporteur Général de la Société Civile,dénonce une circulation des messages de haine, montée de toute cabale par certains pyromanes soniques qui essaient de diviser les communautés et d’envenimer la situation dans la zone.

Celui-ci appelle les autorités provinciales à démanteler toutes les connexions des réfractaires semant la terreur et désolation dans le chef de la population.

« Nous appelons le Gouverneur militaire, le Lieutenant Général constant Ndima, de mettre la pression à ceux qui sont censés prendre la décision de déployer des unités FARDC dans cette partie…
Faute de quoi la population usera de ses propres moyens les plus légitimes et démocratiques pour exiger des solution idoines face à cette calamité
« .

Cette organisation citoyenne appelle la population à ne pas céder aux messages d’intoxication, aux manipulations et au tribalisme, mais plutôt à s’engager dans une direction de retour de la Paix et la cohabitation pacifique dans cette zone.

Elle décourage les détracteurs de la paix, et met en garde les manipulateurs qui cherchent à diviser les différentes communautés , tout en appelant la population à dénoncer des tels individus.

Retenez que les affrontements de ce dimanche s’ajoutent aux autres enregistrés vendredi de la semaine dernière à Kikoma en secteur de Katoy dans le Groupement Nyamaboko II.

Pendant ce temps des crépitements de balles ont été signalés ce lundi vers Ngungu,un autre village de Masisi. Des sources locales indiquent qu’il s’est agi d’une dispute entre deux officiers de groupes d’autodéfense, qui s’est soldée par un échange des tirs entre leurs troupes. Deux civils ont été touchés par des balles pendant ces affrontements, déplore la société civile de Ngungu.

Lee Sadiki Kajibwami

Rutshuru/Tueries à Marangara; le député honoraire justin sebabi tape du point sur la table

Après les récentes tueries qui ont encore mis la Chefferie de Bwito dans un deuil de plus aux premières heures de dimanche, les réactions coulent à flot.

La dernière en date, c’est celle du député National Honoraire Justin Sebabi Bahati, fils du terroir, qui se dit complètement déconcerté de ces affres contre des civils dimanche 06 août à Tongo groupement situé en chefferie de Bwito voisin de la chefferie de Bwisha.

Pour cet ancien parlementaire, qui hausse le ton contre ce nouveau cas de violaion de Droit de l’Homme, la communauté internationale doit se prononcer officiellement contre toutes ces tueries.

« Nous regrettons vraiment face à ce carnage qui touche encore nos populations.
Nous sommes choqués car la situation sécuritaire s’empire d’avantage.
la population est désemparée et nous devons limiter les dégâts. J’exhorte les autorités de prendre leurs responsabilités en mains. Nous sommes désolés suite au silence manifesté par la communauté internationale. Celle-ci vient d’acter qu’elle est complice. Nous , congolais, nous crions à ceux qui peuvent nous aider de pouvoir venir car nous n’avons plus besoin de cette communauté internationale, parce-que elle a montré qu’elle n’est pas avec nous ,elle est avec l’ennemi »
a précisé Le député Honoraire Justin Sebabi Bahati.

Pour la petite histoire, qui donne froid dans le dos, le fait s’est déroulé dans la localité katsuba village Marangara du même groupement, se trouvant à au moins à 80 kilométrique de la ville de Goma au Nord-Kivu; vers 3heurrs du matin, disent nos sources.

Les éléments de la coalition RDF-M23 ont emporté également plusieurs Bêtes,des boutiques et des commerces pillées à côté des maisons incendiées dans cette partie du Territoire de Rutshuru.

Tôt le matin 9 corps étaient sur le sol et Quatre blessés de justesse étaient dépêchés dans une structure de santé.

Signalons que la situation sécuritaire reste volatile dans plusieurs localités du Territoire de Rutshuru et celle-ci se caractérise par des incursions, tueries,violences etc.

Depuis quelques mois, disent des témoins, la coalition RDF-M23 menace à un plus haut niveau le groupement Tongo en menant des attaques supplémentaires contre les civils de cette partie localisée à L’Est de RDC.

Lee Sadiki Kajibwami

Masisi: Des nouveaux affrontements signalés à Kikoma entre deux groupes armés locaux

Il s’agit, selon la société civile locale des groupes armés PARECO FORCE DE FRAPPE et APCLS qui se sont affrontés vendredi 04 août à KIKOMA dans le Territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Ces hostilités ont été à l’origine des déplacements forcés des populations civiles de Kikoma, Bulinda et d’autres agglomérations du secteur Katoyi en Groupement Nyamaboko II prises de panique suite aux violents combats.

Selon la société civile forces vives de Masisi qui livre cette nouvelle ; plusieurs richesses des civils ont été pillées par les seigneurs de Guerre après la fuite des villageois.

Ces forces vives déplorent à la suite de la continuité des combats dans plusieurs agglomérations de Katoyi pendant cette période.

Télesphore Mitondeke Rapporteur Général de cette structure citoyenne dans la région, hausse le ton suite à la recrudescence des cas d’insécurité dans la zone.

« c’est depuis le mois d’avril dernier que la résurgence des affrontements entre ces deux groupes a été documentée. Des commissions de pacification ont été sur terrain mais jusqu’à présent les de la population recommandations sont restées en souffrance ; le redéploiement des FARDC dans cette partie du Territoire de Masisi s’avère nécessaire pour arrêter l’hemorragie…Ce sont des populations congolaises qui sont renvoyées toujours à la calamité au quotidien.
La meilleure protection reste la prévention et non les réponses après les exactions contre la population civile
 » a-t-il indiqué.

Les autorités congolaises sont appelées à faire regner une paix durable dans les agglomérations du secteur KATOYI pour laisser place au développement des populations des contrées moins stables dans cette région de L’EST de la RDC .

A noter qu’un retour spontané des habitants dans des endroits touchés par les offensives commence à s’observer depuis l’avant-midi de ce samedi et tôt le matin de ce dimanche précise la société civile forces vives de Masisi.

Lee Sadiki Kajibwami

Guerre du M23 : Tongo paye encore de son sang, la justice d’une innocence élève sa voix

Tongo, l’un de plus beaux Groupements de la Chefferie de Bwito, stratégiquement placé à cheval du Parc des Virunga, à la frontière avec la Chefferie de Bwisha, l’autre paire de manche du Territoire de Rutshuru, vient de passer une autre journée de sang, de larme et de deuil, ce dimanche 06 juillet 2023.

L’un des villages de ce Groupement, Marangara, à plus de 80Km au Nord de Goma, a été le théâtre d’un nouveau carnage aux premières heures de ce dimanche.

Vers 3 heures du matin, dimanche, rapportent des sources de la Société civile, les terroristes du Mouvement du 23 mars ont lâchement tué de dizaines des enfants et des femmes.

Au petit matin, 9 corps gisaient à même le sol de ce village, 4 blessés ont, de justesse été dépêchés pour une structure des soins.

Le village s’est réveillé, éclairé par une lumière rouge d’un incendie des cases, se rajoutant au crime de sang auquel seraient habitués les terroristes.

Le Groupement se bat, désespérément pour sortir du dôme des terroristes.

Cette semaine, poursuivent nos sources, les envahisseurs ont signé 4 incursions.

Dans le Bwito sud, plus de 1000 personnes ont été tristement tuées, dans ce qui est aujourd’hui qualifié de Génocide des congolais, spécialement dans les bourgades de Kazaroho, kishishe, Bunagana , Rugari et ailleurs.

Les nouvelles exactions de dimanche 06 aout, interviennent au lendemain de la signature d’un nouvel accord de coopération militaire entre Kinshasa et Nairobi  quatre jours plus tôt, la République Démocratique du Congo, proclamait officiellement, en accord avec la Communauté internationale, la journée du 02 aout, comme « Journée du Génocide des congolais GENOCOST », en mémoire des victimes des tueries de depuis le 02 aout 1998, en marge du debut de la guerre du Kivu, qui a couté jusqu’ici la vie à des milliers de personnes.

Sur le terrain, les terroristes continuent à assiéger le groupement Tongo, comme l’un de ses Quartiers Généraux, signant plusieurs incursions chaque semaine.

La Rédaction

RDC-KENYA : Jean-Pierre Bemba et son homologue promettent de travailler ensemble pour ramener la sécurité à l’Est

Dirigée par le VPM congolais chargé de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo et son homologue Kenyan, Aden Barre Duale, le but de cette dernière a été celui de renforcer la coopération militaire entre les deux pays et d’améliorer l’image de leurs forces de défense et de sécurité.

Prenant parole en premier, Jean-Pierre Bemba a prononcé un discours dans lequel il a souligné l’importance d’une grande solidarité régionale, qui met en évidence la nécessité d’une action collective et unitaire entre les deux États face à l’agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda.

 » Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la continuité de la coopération en matière de défense entre nos deux pays et la nécessité de travailler ensemble pour redorer l’image de nos forces de défense et de sécurité afin de lutter contre la propagande hostile. » A déclaré le VPM congolais chargé de la défense nationale

De son côté le ministre kenyan chargé de la défense nationale, a fait part de l’engagement du Kenya qui est de contribuer à la stabilité et à la pacification de la partie Est de la RDC, en particulier dans la ville de Goma, qui a été durement touchée par les affres de guerre.

 » Cette réunion a souligné l’importance de travailler ensemble pour lutter contre la propagande hostile et promouvoir la paix et le développement dans la région de l’Est de la RDC en particulier dans la ville de Goma, qui a été durement touchée par les affres de guerre, le gouvernement kenyan est engagé à contribuer à la stabilité ainsi qu’à la pacification de la partie Est de la RDC. » a-t-il affirmé

Ces deux pays ont reconnu l’importance de travailler ensemble pour mettre un terme avec l’insécurité qui est grandissante dans la zone Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Florentin Muzungu

Nord-Kivu: l’Armée présente à la délégation de la CIRGL, un rapport satisfaisant des opérations de traques des ADF à Beni

Une délégation des experts militaires de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs (CIRGL) a été en visite ce jeudi 03 Août 2023 en territoire de Beni, Province du Nord-Kivu pour s’imprégner de la situation sécuritaire dans cette région.

Reçue à Paida par le général des brigades Biagolwa Antoine, commandant ad-interim du secteur opérationnel Sokola I, cette délégation de septs experts de la CIRGL, conduite par le colonel Tanzanien Mukumba….est venue s’informer de la situation sécuritaire dominée par des opérations de traque des terroristes ADF dans le territoire de Beni.

Prenant parole lors des échanges avec cette délégation de la CIRGL, le Général Biagolwa Antoine a présenté le bilan que l’armée loyaliste (FARDC) a pu faire face aux ADF dans une période de quatre mois soit Mars-Juillet 2023.

 » Dans une période de quatre mois soit au mois de Mars au juillet 2023, l’armée loyaliste a neutralisé 229 terroristes (corps vus), 191 ont été capturés et 77 se sont rendus auprès des officiers de FARDC. » A-t-il déclaré.

Celui-ci a poursuivi en signalant que  » l’armée Congolaise a récupéré 177 armes dans les camps de ces terroristes dont y compris une mitrailleuse de 12.7 millimètres et libéré également 251 congolais pris en otage par ces mêmes troubleurs de la paix. »

Étant satisfait de l’évolution de la situation sécuritaire en territoire de Beni, la délégation de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs (CIRGL), a promis au gouvernement congolais de faire rapport à leur hiérarchie avant de rassurer totalement le soutien de la CIRGL aux opérations militaires qui sont sur terrain.

Florentin Muzungu