Intensification des combats au nord de Goma, ce qu’il faut retenir de la situation de ce dimanche

Jusqu’à 14h de ce dimanche 26 janvier 2025 au moment de la rédaction de cet article, d’intenses combats sont signalés sur la ligne des fronts du territoire de Nyiragongo où les FARDC et Wazalendo poursuivent la résistance face à une nouvelle tentative des rebelles de déborder leurs positions sur l’axe Kibumba.

Entamés depuis le matin, les mouvements des populations se poursuivent du territoire de Nyiragongo vers la ville de Goma suite à des détonations d’armes lourdes et légères qui, selon ces populations, se sont rapprochées davantage de leurs ménages.

Sur les axes routiers Kihisi-Mutinga et Kihisi-entrée président, en passant par Majengo, des populations déplacées sont visibles en masse portant matelas, casseroles et plusieurs objets de menage.

Dans cette nouvelle vague des déplacés qui affluent vers Goma, on retrouve aussi des déplacés provenant de Rugari et d’autres agglomérations du territoire de Rutshuru qui logeaint depuis plusieurs mois dans les différents sites du territoire de Nyiragongo, notamment ceux de Kanyarutchinya, Bushagara et Buvira, y compris certains habitants des villages Bushwaga, Buhombo, Kiheru et Murambi.

Selon certaines sources proches des Wazalendo engagés sur ce front, l’intensification des combats dans cette zone fait suite à « une tentative de l’ennemi de déborder vers la borne 13 à la frontière avec le Rwanda ».

La même source indique que les affrontements se poursuivent et les Forces Gouvernementales se comportent bien sur le terrain.

Il nous est également reporté en ce début d’après-midi la fermeture momentanée de l’aéroport international de Goma après le décollage du deuxième vol de la MONUSCO qui évacue son staff. D’autre passagers sont contraints d’attendre.

Au niveau des frontières, alors que les mouvements se déroulaient normalement cet avant-midi, nous apprenons cet après-midi l’interdiction à certains congolais de traverser vers le Rwanda au niveau de la petite barrière.

Sur la ligne des fronts de l’ouest de la ville, du côté de Sake et Mubambiro, la tension est toujours perceptible, alors que chaque camp garde toujours ses positions.

Dans une sortie médiatique ce samedi le Vice-gouverneur du Nord-Kivu a lancé un message fort et menaçant aux rebelles du M23 indiquant que Goma serait leur cimetière s’ils osent y fouler leurs pieds. Celui-ci a également rassuré la population que malgré la mort du Gouverneur du Nord-Kivu jeudi dernier, le Gouvernement reste déterminé à en finir avec l’aventure de cette agression Rwandaise.

Nous suivons la situation de près, selon que les conditions nous les permettent.

La Rédaction

« Le Gen-Maj Peter Chirimwami est tombé en héros, les armes à la main… »(Judith Suminwa)

Des réactions ne cessent de tomber après la confirmation dans la soirée de ce vendredi 24 janvier par les autorités militaires, du décès du Général-Major Peter Chirimwami Nkuba, Gouverneur militaire a.i. de la province du Nord-Kivu à la suite des blessures contractées sur la ligne des fronts à la veille.

Pour la première ministre et cheffe du Gouvernement, « le Général-Major Peter Cirimwami, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, est tombé en héros, les armes à la main, en défendant l’intégrité de notre territoire national ».

Rendant hommage à cet officier militaire, Judith Suminwa rappelle comment le défunt Général l’a impressionné lors de sa première visite à l’Est.
« Lors de ma première visite officielle dans l’Est du pays, il m’a impressionnée par son engagement inébranlable envers la RDC »a-t-elle déclaré.

Et de poursuivre : « Aujourd’hui, sa mort est une tragédie qui nous touche tous, mais aussi un rappel à la détermination. À nos forces armées, le sacrifice de ce héros doit vous inspirer. La meilleure façon d’honorer sa mémoire est de continuer son combat pour la reconquête totale des zones occupées par l’ennemi ».

À nos concitoyens, conclut la cheffe du Gouvernement , « je vous invite à l’unité derrière le Commandant suprême de nos forces armées et à garder la foi en notre capacité à vaincre l’adversité. Notre armée a plus que jamais besoin de notre soutien. Unissons-nous donc pour soutenir ceux qui défendent notre souveraineté. Que le sacrifice de chaque soldat ravive en chacun de nous la flamme de l’engagement pour notre cher et beau pays ».

Après être apparu dans une vidéo sur les réseaux sociaux jeudi 23 janvier, tentant de calmer la population de Goma prise de panique à la suite des rumeurs sur le rapprochement du M23, le Général-Major Peter Chirimwami Nkuba aurait été touché par balle au niveau de la ligne des fronts de Mubambiro, selon les sources officielles, avant de succomber de ses blessures à Kinshasa où il avait été acheminé pour des soins appropriés.

La Rédaction

RDC : selon Amnesty International des armes explosives du M23 ont fait plus de 100 morts en 7 mois

En RDC, des armes explosives imprécises à large rayon d’impact ont été utilisées dans des zones densément peuplées plus de 150 fois en l’espace de sept mois, faisant plus de 100 morts selon un rapport d’Amnesty International.

Déjà l’ONU faisait cas de ces armes affirmant que l’utilisation accrue de ses munitions explosives a coïncidé avec une offensive de grande envergure menée par le M23, avec le soutien appuyé des Forces rwandaises de défense (RDF) , contre l’armée congolaise sur plusieurs fronts dans la province du Nord-Kivu, en janvier 2024.

l’ONG, a examiné les attaques perpétrées entre janvier et juillet 2024, avant le cessez-le-feu, les autorités congolaises et les dirigeants du M23 n’ont pas répondu aux conclusions préliminaires qu’Amnesty a partagées en décembre 2024.

Face à la recrudescence des combats, les parties belligérantes doivent mettre un terme à leurs attaques contre les civiles et cesser d’utiliser des armes explosives à large rayon d’impact dans des zones peuplées.

L’ONG invite la Cour pénale internationale a envisagé d’enquêter sur ces attaques en tant que crimes de guerre.

Avec Africanews

M23-FARDC: La riposte se poursuit sur deux fronts, des populations se déplacent à nouveau vers Goma

Des fortes détonations d’armes reprises depuis le matin de ce vendredi 24 janvier en territoire de Nyiragongo au nord de la ville de Goma contraignent à nouveau les populations du village de Rusayo, situé dans le groupement Mudja à se déplacer vers la ville de Goma.

D’intenses combats sont signalés depuis 4h du matin, rapportent les sources locales, opposant les Forces Gouvernementales FARDC-WAZALENDO et les rebelles du M23-RDF dans la zone.

Le M23 soutenu par l’armée rwandaise, aurait lancé des attaques simultanées contre des positions des Wazalendo et FARDC à Kilimanyoka et Kanyamahoro, à environ 20 kilomètres au nord de Goma.

Sur cette ligne des fronts comme sur celle de Sake où d’autres affrontements sont rapportés depuis le matin de ce vendredi, les FARDC et Wazalendo poursuivent la résistance farouche pour freiner l’avancée des rebelles vers la ville de Goma.

Face à la panique généralisée suscitée jeudi dans les réseaux sociaux autour d’une éventuelle avancée des rebelles vers Goma, les autorités congolaises et plusieurs acteurs sociaux ne cessent de lancer des appels au calme, rassurant la population sur la détermination de l’Armée à repousser la menace loin de la ville.

Des renforts en hommes et en munitions du côté des FARDC ont été signalés pour renforcer la ceinture sécuritaire autour de Goma.
Des Forces de la SADC et de la MONUSCO se sont également associées à cette riposte contre le M23-RDF depuis jeudi pour repousser la menace loin de la ville.

Pendant ce temps la situation humanitaire ne cesse de s’empirer dans la ville de Goma où se concentrent actuellement des millions des déplacés mêlées à une population locale dépourvue de ses principales voies d’approvisionnement en vivres et en non-vivres.

La Rédaction

Contre-offensive des FARDC à Sake: l’Armée repousse la menace loin de Goma

Les affrontements entre l’Armée Congolaise et les rebelles du M23-RDF se poursuivent cet après-midi du jeudi 23 janvier 2025 sur la ligne des fronts de Sake et ses environs.

Alors que les rebelles ont multiplié des tentatives de percer la cité de Sake l’avant-midi avec l’intention de progresser vers la ville de Goma, la riposte des FARDC, Wazalendo et les armées alliées est entrain de produire des fruits cet après-midi en repoussant la menace loin de la ville.

Les affrontements se poursuivent jusqu’à présent pour repousser les rebelles loin de Sake qui reste le dernier verrou sécuritaire de Goma.

Les appels aux calmes se multiplient

Pendant ce temps des appels au calme se multiplient tant du côté des militaires que de la société civile exhortant la population à ne pas céder à la panique et à renforcer la vigilance.

Quelle que soit la situation sécuritaire, humanitaire et sociale, souligne un communiqué de la société civile, il est demandé à la population « de ne pas paniquer, de ne pas quitter la ville qui est devenue un foyer de camps et des sites des déplacés… »

D’autres appels aux calmes sont lancés par les services de communication de l’autorité provinciale qui, images à l’appui, annoncent la présence du Général-Major Peter Chirimwami sur la ligne des fronts de Sake rassurant que la situation est sous contrôle.

Le Député National, élu de Goma, Patrick Munyomo a lui aussi lancé un appel au calme dans une vidéo filmée depuis les rues de Goma, rassurant que « les FARDC et Wazalendo sont en train de repousser l’ennemi ».

Même chose pour Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur et ancien gouverneur du Nord-Kivu qui appelle la population à faire confiance en son Armée et à ne pas céder à la propagande des rebelles.

La population reste tout de même à sa soif de voir l’issue favorable de la contre-offensive lancée par les FARDC pour repousser les rebelles et les déloger des zones qu’ils occupent.

La Rédaction

M23 à la porte de Goma: les appels aux calmes se multiplient pendant que des détonations de bombes se poursuivent

La panique règne au sein de la population en ville de Goma depuis le matin de ce jeudi 23 janvier 2025 suite à l’intensification des combats dans la cité de Sake ( à 27km de la ville) opposant la coalition M23-RDF aux FARDC appuyés par les Wazalendo.

Pris de panique suite aux détonations des bombes et de nombreux mouvements militaires du centre-ville vers la ligne des fronts, les populations des quartiers Lac Vert et Mugunga dans la partie ouest de la ville se sont déplacées en masse vers d’autres quartiers de Goma.

La situation a aussi pousser plusieurs gestionnaires des écoles à libérer leurs élèves et écoliers. Des renforcements en matériels militaires ont été aussi observés par les habitants de Goma en direction vers l’ouest de la ville. Jusqu’à 14h de ce jeudi, des détonations de bombes se font toujours entendre par certains habitants des quartiers périphériques de la ville, confirment-ils.

Pendant ce temps des appels au calme se multiplient tant du côté des militaires que de la société civile exhortant la population à ne pas céder à la panique et à renforcer la vigilance.

Quelle que soit la situation sécuritaire, humanitaire et sociale, souligne un communiqué de la société civile, il est demandé à la population « de ne pas paniquer, de ne pas quitter la ville qui est devenue un foyer de camps et des sites des déplacés… »

D’autres appels aux calmes sont lancés par les services de communication de l’autorité provinciale qui, images à l’appui, annoncent la présence du général-major Peter Chirimwami sur la ligne des fronts de Sake rassurant que la situation est sous contrôle.

Le Député National, élu de Goma, Patrick Munyomo a lui aussi lancé un appel au calme dans une vidéo filmée depuis les rues de Goma, rassurant que « les FARDC et Wazalendo sont en train de repousser l’ennemi ».

La population reste tout de même à sa soif de voir l’issue favorable de la contre-offensive lancée par les FARDC pour repousser les rebelles et les déloger des zones qu’ils occupent.

Emmanuel Barhebwa